20 000 Watts sous les mers

Les éoliennes sous-marines
20 kilomètres séparent l’île d’Ouessant de la pointe de la Bretagne. L’isolement de l’ilot, dernière étape avant les Amériques, en fait un endroit hors du commun. Barrée d’écueils et battue par les courants, Ouessant s’est toujours construite un monde à elle, rythmée par les tempêtes, plus proche de l’univers de l’océan que de celui des hommes.

Même le réseau EDF ne relie pas le caillou au continent. Une centrale thermique alimente les 900 habitants en électricité. Une solution à la fois onéreuse et polluante qui consomme plus de 2 millions de litres de fuel chaque année.
L’idée d’utiliser la force des courants pour créer de l’électricité et réduire ainsi la dépendance d’Ouessant à l’énergie fossile, intéresse au plus haut point le maire de l’île, Denis Palluel, qui suit depuis plusieurs années le projet porté par Jean-François Daviau.
Sur le modèle de l’éolienne qui exploite la vitesse de l’air, l’hydrolienne exploite l’Hydro-cynétique, la vitesse de l’eau. Produire de l’électricité en utilisant le courant marin représenterait, pour l’île une solution énergétique d’avenir, et un vrai projet de développement. Le film s’articule autour de ces deux personnages dont le rêve qui pouvait sembler un peu fou il y a 10 ans, semble se concrétiser… en 2013, et après plus de 10 années d’études, la première hydrolienne sous-marine en eau profonde doit être installée dans le Fromveur au large d’Ouessant.