Réalisateur | Trillat Marcel |
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2001-2002, durant 10 mois les 123 ouvriers de l’usine de filature Mossley près de Lille luttent pour l’obtention d’un plan social digne de ce nom. « 300 jours de colère » est le premier volet d’une trilogie documentaire de Marcel Trillat consacrée à la description de la classe ouvrière aujourd’hui.
Une de plus, une parmi tant d’autres : Moulinex, Danone, Marks & Spencer, Bata. Au cours de l’été 2001, ce fut comme une débâcle marquée chaque semaine par une nouvelle défaite ouvrière... Le 22 juin, c’est au tour d’une filature du groupe Mossley à Hellemmes près de Lille : les 123 salariés apprennent brutalement la liquidation de leur entreprise. C’est le début d’une longue lutte qui dure encore. Avec pour enjeu l’obtention d’un plan social digne de ce nom. La direction du groupe ne propose en effet que l’application de la convention du textile : 8 500 F d’indemnité pour 10 ans d’ancienneté, 18 000 F pour 20 ans ! Seule arme des salariés : un trésor de guerre de 700 tonnes de fil, d’une valeur de 20 millions de francs qu’ils menacent de détruire à la moindre alerte. Depuis août 2001 jusqu’en mars 2002, chaque événement important, chaque coup de théâtre de ce conflit ont été filmés. Une histoire humaine suivie pendant 9 mois par des témoins discrets, mais aussi, de plus en plus, au fil des rencontres et des amitiés qui se nouent, émus et révoltés
2001-2002, durant 10 mois les 123 ouvriers de l’usine de filature Mossley près de Lille luttent pour l’obtention d’un plan social digne de ce nom. « 300 jours de colère » est le premier volet d’une trilogie documentaire de Marcel Trillat consacrée à la description de la classe ouvrière aujourd’hui.
Une de plus, une parmi tant d’autres : Moulinex, Danone, Marks & Spencer, Bata. Au cours de l’été 2001, ce fut comme une débâcle marquée chaque semaine par une nouvelle défaite ouvrière... Le 22 juin, c’est au tour d’une filature du groupe Mossley à Hellemmes près de Lille : les 123 salariés apprennent brutalement la liquidation de leur entreprise. C’est le début d’une longue lutte qui dure encore. Avec pour enjeu l’obtention d’un plan social digne de ce nom. La direction du groupe ne propose en effet que l’application de la convention du textile : 8 500 F d’indemnité pour 10 ans d’ancienneté, 18 000 F pour 20 ans ! Seule arme des salariés : un trésor de guerre de 700 tonnes de fil, d’une valeur de 20 millions de francs qu’ils menacent de détruire à la moindre alerte. Depuis août 2001 jusqu’en mars 2002, chaque événement important, chaque coup de théâtre de ce conflit ont été filmés. Une histoire humaine suivie pendant 9 mois par des témoins discrets, mais aussi, de plus en plus, au fil des rencontres et des amitiés qui se nouent, émus et révoltés
300 jours de colère