Réalisateur | Risi Dino |
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Tino, jeune provincial, va habiter chez son oncle à Venise pour y faire ses études. Mais dès son arrivée, des bruits étranges commencent à l'inquiéter. Il se rend finalement compte qu'un membre de la famille, subitement devenu fou, est enfermé dans une pièce.
Un film de Dino Risi
Avec Michele Capnist, Vittorio Gassman, Catherine Deneuve
DVD Classik : La première chose qui frappe, en voyant Âmes perdues, est son atmosphère mortifère, sorte de transposition vénitienne des romans gothiques britanniques du XIXème siècle, avec ces grandes demeures bourgeoises cachant des secrets inavoués, ces escaliers grinçants menant vers des chambres interdites (on peut penser à Jane Eyre de Charlotte Brontë ou à Uncle Silas de Sheridan Le Fanu)… L’hiver remplit les salons de froid et de silence, tandis que l’éclat des palais est atténué par une lumière grise et voilée.
Il faut ainsi reconnaître à Dino Risi l’inspiration fulgurante qui l’a vu transposer l’action du roman de Giovanni Arpino de Turin (ville qui a beaucoup changé dans le deuxième tiers du vingtième siècle) à Venise, filmée sans aucun de ses habituels attraits "touristiques" mais dont une autre photogénie, lugubre, poétique et presque surnaturelle, émerge alors - dans la continuité par exemple du travail de Nicolas Roeg dans Ne vous retournez pas, en 1973.
Tino, jeune provincial, va habiter chez son oncle à Venise pour y faire ses études. Mais dès son arrivée, des bruits étranges commencent à l'inquiéter. Il se rend finalement compte qu'un membre de la famille, subitement devenu fou, est enfermé dans une pièce.
Un film de Dino Risi
Avec Michele Capnist, Vittorio Gassman, Catherine Deneuve
DVD Classik : La première chose qui frappe, en voyant Âmes perdues, est son atmosphère mortifère, sorte de transposition vénitienne des romans gothiques britanniques du XIXème siècle, avec ces grandes demeures bourgeoises cachant des secrets inavoués, ces escaliers grinçants menant vers des chambres interdites (on peut penser à Jane Eyre de Charlotte Brontë ou à Uncle Silas de Sheridan Le Fanu)… L’hiver remplit les salons de froid et de silence, tandis que l’éclat des palais est atténué par une lumière grise et voilée.
Il faut ainsi reconnaître à Dino Risi l’inspiration fulgurante qui l’a vu transposer l’action du roman de Giovanni Arpino de Turin (ville qui a beaucoup changé dans le deuxième tiers du vingtième siècle) à Venise, filmée sans aucun de ses habituels attraits "touristiques" mais dont une autre photogénie, lugubre, poétique et presque surnaturelle, émerge alors - dans la continuité par exemple du travail de Nicolas Roeg dans Ne vous retournez pas, en 1973.
Âmes perdues