Réalisateur | Ackilli Claire |
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Un bloc-notes filmé "caméra-stylo" de la découverte des gens de Venise, hors contexte touristique, avec les problèmes de la Cité, de sa lagune, leurs fêtes populaires historiques et leur victoire citoyenne contre les gros bateaux de croisiéristes...
Venise, on peut y aller une fois, 10 fois, 100 fois, on en repartira avec la sensation d'avoir raté un truc, infime ou essentiel, qui restera à découvrir la fois suivante, quand/si on y revient. Art brut, les Vénitiens c'est pareil, on y loupe forcément une chose, minimale ou majeure, qui sera à détecter quand/si on revoit le film. Il propose un voyage de découverte des gens de Venise, à travers les yeux d'une autre, clown du commun, qui capte la diversité de leurs univers… et dont la voix, habile à posséder d'autres yeux, montre leurs fêtes, leurs loisirs et leurs travaux. Son expression "Art brut" mixant naïveté, légèreté, gravité, ses outils naturels pour sa découverte de la diversité des gens de Venise, se décline comme sur une partition de musique. La clown du commun soudoie le rythme, emprunté à un métronome, pour le contrepoint du magistral ballet orchestral que représente à ses yeux le travail du peuple vénitien à qui elle voue un ... simple respect. La découverte sur le tard de ses combats de citoyens se poursuit en interrogations.
Quel est le devenir de sa ville, de sa lagune et de ses canaux et surtout de ses gens si divers, si attentifs à leurs différents univers... De retour chez elle, elle perçoit la gravité des problèmes de Venise, puis leur résolution, comme par un tour de magie. Normal, pour des descendants des réfugiés de Torcello qui fuyaient les barbares... Et lors de son dernier séjour, fin 2022, à mesure de ses découvertes tous azimuts, la clown du commun cherche à redistribuer, selon les registres, les rencontres et les lieux, les pièces de ce puzzle kaléidoscopique que représente Venise et ses gens, pour une nouvelle donne. Celle du tableau constamment mélangé et réorganisé de toutes les manières imaginables de la création et de la beauté générées lors de la Biennale, dont les talents réunis du monde, suscitent l'espoir pour l'humanité.
Je suis partie pour quelques mois à Venise. L’opportunité de cette résidence se confond avec la genèse du film, une découverte de la Venise des Vénitiens du point de vue d'un clown du commun dont la dynamique apporte naïveté, légèreté, gravité. Genèse pour la petite histoire : Jean Dubuffet, et l'Art brut, antithèse de Venise, les créations de « L'homme du commun à l'ouvrage », ont inspiré ce personnage de femme « clown du commun », fil rouge du film. J'ai écrit le découpage et réalisé le montage en amatrice déclarée façon Chaissac Je ne suis pas historienne, ni ethnologue, ni sociologue, ni professeur, je suis comédienne auteure. J’emploie les outils qui sont les miens, le regard et la voix, qui fonctionnent en binôme comme les clowns pour un film expérimental et militant, brut de décoffrage ! Distanciée du touriste lambda. Je circule dans les quartiers et sur les îles de la lagune, l'univers des Vénitiens. Je découvre « la gente di Venezia ».... jusqu'à sa dernière victoire contre les grands bateaux des croisiéristes qui menaçaient la ville.
Un film dont le plus long plan n'excède pas 12 secondes (environ) et dont la moyenne de durée des plans est de 2 à 3 secondes (environ), correspondant à la dynamique du clown du commun qui cherche à tout capter, ne rien rater des autochtones, leur cadre, leur quotidien et faire abstraction des touristes. En parallèle, ma voix, aussi importante que mon oeil, module, tempère et invective, dans la rythmique du second clown en binôme.
Un bloc-notes filmé "caméra-stylo" de la découverte des gens de Venise, hors contexte touristique, avec les problèmes de la Cité, de sa lagune, leurs fêtes populaires historiques et leur victoire citoyenne contre les gros bateaux de croisiéristes...
Venise, on peut y aller une fois, 10 fois, 100 fois, on en repartira avec la sensation d'avoir raté un truc, infime ou essentiel, qui restera à découvrir la fois suivante, quand/si on y revient. Art brut, les Vénitiens c'est pareil, on y loupe forcément une chose, minimale ou majeure, qui sera à détecter quand/si on revoit le film. Il propose un voyage de découverte des gens de Venise, à travers les yeux d'une autre, clown du commun, qui capte la diversité de leurs univers… et dont la voix, habile à posséder d'autres yeux, montre leurs fêtes, leurs loisirs et leurs travaux. Son expression "Art brut" mixant naïveté, légèreté, gravité, ses outils naturels pour sa découverte de la diversité des gens de Venise, se décline comme sur une partition de musique. La clown du commun soudoie le rythme, emprunté à un métronome, pour le contrepoint du magistral ballet orchestral que représente à ses yeux le travail du peuple vénitien à qui elle voue un ... simple respect. La découverte sur le tard de ses combats de citoyens se poursuit en interrogations.
Quel est le devenir de sa ville, de sa lagune et de ses canaux et surtout de ses gens si divers, si attentifs à leurs différents univers... De retour chez elle, elle perçoit la gravité des problèmes de Venise, puis leur résolution, comme par un tour de magie. Normal, pour des descendants des réfugiés de Torcello qui fuyaient les barbares... Et lors de son dernier séjour, fin 2022, à mesure de ses découvertes tous azimuts, la clown du commun cherche à redistribuer, selon les registres, les rencontres et les lieux, les pièces de ce puzzle kaléidoscopique que représente Venise et ses gens, pour une nouvelle donne. Celle du tableau constamment mélangé et réorganisé de toutes les manières imaginables de la création et de la beauté générées lors de la Biennale, dont les talents réunis du monde, suscitent l'espoir pour l'humanité.
Je suis partie pour quelques mois à Venise. L’opportunité de cette résidence se confond avec la genèse du film, une découverte de la Venise des Vénitiens du point de vue d'un clown du commun dont la dynamique apporte naïveté, légèreté, gravité. Genèse pour la petite histoire : Jean Dubuffet, et l'Art brut, antithèse de Venise, les créations de « L'homme du commun à l'ouvrage », ont inspiré ce personnage de femme « clown du commun », fil rouge du film. J'ai écrit le découpage et réalisé le montage en amatrice déclarée façon Chaissac Je ne suis pas historienne, ni ethnologue, ni sociologue, ni professeur, je suis comédienne auteure. J’emploie les outils qui sont les miens, le regard et la voix, qui fonctionnent en binôme comme les clowns pour un film expérimental et militant, brut de décoffrage ! Distanciée du touriste lambda. Je circule dans les quartiers et sur les îles de la lagune, l'univers des Vénitiens. Je découvre « la gente di Venezia ».... jusqu'à sa dernière victoire contre les grands bateaux des croisiéristes qui menaçaient la ville.
Un film dont le plus long plan n'excède pas 12 secondes (environ) et dont la moyenne de durée des plans est de 2 à 3 secondes (environ), correspondant à la dynamique du clown du commun qui cherche à tout capter, ne rien rater des autochtones, leur cadre, leur quotidien et faire abstraction des touristes. En parallèle, ma voix, aussi importante que mon oeil, module, tempère et invective, dans la rythmique du second clown en binôme.
Art brut, les Vénitiens