Réalisateur | Leclerc du Sablon Luc |
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Septembre 2006, mai 2007, neuf mois dans la vie d’un pays « en campagne » pour l’élection d’un nouveau président. Au café, chez le coiffeur, sur la place, à la cuisine, à l’atelier, la campagne n’est que le prétexte à filmer le pays en réflexion. À travers 17 portraits de citoyens, le film dessine une cartographie politique et poétique du pays.
Où il est question du monde comme il va, de l’ENA, de l’énergie pour les Chinois, des mauvais délinquants et des bons footballeurs, de l’abolition du salariat et du patronat, du roman national, du socialisme, de la liberté, des pauvres et de la bourgeoisie, d’un nouveau rêve français...
Luc Leclerc du Sablon part à la rencontre d’une France populaire, celle des ronds-points et des TER, celle qui passe souvent sous les radars des médias. Un pays qui, un beau jour, s’invite dans l’actualité... à la stupeur générale.
Tout est politique, disait-on quand j’étais enfant. À tout propos, le football, Anquetil, Poulidor, étaient politique. La minijupe, la DS 21, Jean-Claude Killy, Les Rolling Stones, l’art, le sexe, la religion, la drogue, tout était politique. Et aujourd’hui ? Je n’ai jamais pensé qu’en allant filmer dans la Creuse ou dans le Finistère, j’allais découvrir une petite communauté d’hommes et de femmes qui auraient mis au point un corpus politique, philosophique, et que j’allais revenir en disant : « ils ont trouvé la solution, je l’ai filmée ». Non, je n’ai rien trouvé que des gens intelligents. Je suis sûr qu’il y a de l’intelligence partout, il suffit d’avoir envie d’aller la chercher. C’est un voyage, un acte d’humilité. De la part d’un cinéaste comme de celle d’un politique, d’un responsable syndical. Il faut aller chercher cette intelligence la où elle est, comme elle se présente. C’est un acte politique de la mettre en valeur, dans la lumière.
Parmi les préoccupations récurrentes des Mutins de Pangée, il y a la représentation d’une France populaire, celle des campagnes, des chemins de fer et des ronds-points, celle qui passe souvent sous les radars des médias, mais qui a pourtant toujours été là sous nos yeux et dans quelques films... Une France qui, un beau jour, s’invite dans l’actualité à la stupeur générale.
Parmi les films qui explorent en profondeur cette France, il y a Micheline et Au prochain printemps de Luc Leclerc du Sablon, deux films sortis au cinéma mais jamais édités en DVD jusque-là. Tous deux sont des rencontres cinématographiques à travers le voyage : l’un par une errance dans les trains des lignes secondaires de la France des années 90 où l’on fumait encore dans les wagons et l’autre à travers la France pendant la campagne électorale présidentielle de 2007. Il y a du mouvement, il y a du hors champs, de la sensibilité, de la poésie, l’accordéon de Marc Perrone et des rencontres touchantes de sincérité qui nous montrent cette France « invisible » à qui on ne la raconte pas.
Politis : Un film impressionniste ? il y a de ça , avec cette liberté que la littérature s’accorde plus facilement que le cinéma, surtout quand il s’agit d’un documentaire.
Télérama : Un portrait en creux de la France, au moment de la campagne présidentielle de 2007 ? Sacré défi, relevé par un réalisateur aussi rêveur que motivé.
TéléCinéObs : Des instantanés qui, grâce à un montage réfléchi et à une belle maîtrise de l’écriture cinématographique, dressent un passionnant portrait humaniste de la diversité sociologique de l’électeur français.
Critikat : Avec délicatesse et attention, le documentariste compose le portrait poétique d’une population hétéroclite dont l’intelligence éclate à chaque plan.
Les Fiches du cinéma : Loin du documentaire militant et instrumentalisé, le film dresse une cartographie politique, poétique et humaine de la France dans les mois qui ont précédé l’élection présidentielle.
Réalisation : Luc Leclerc du Sablon
Image : Djian Katell, Luc Leclerc du Sablon
Son : Philippe Fabbri, André Rigaut, Olivier Schwob
Montage : Nicolas Milteau
Musique : Rodolphe Burger, Arthur Simon
Septembre 2006, mai 2007, neuf mois dans la vie d’un pays « en campagne » pour l’élection d’un nouveau président. Au café, chez le coiffeur, sur la place, à la cuisine, à l’atelier, la campagne n’est que le prétexte à filmer le pays en réflexion. À travers 17 portraits de citoyens, le film dessine une cartographie politique et poétique du pays.
Où il est question du monde comme il va, de l’ENA, de l’énergie pour les Chinois, des mauvais délinquants et des bons footballeurs, de l’abolition du salariat et du patronat, du roman national, du socialisme, de la liberté, des pauvres et de la bourgeoisie, d’un nouveau rêve français...
Luc Leclerc du Sablon part à la rencontre d’une France populaire, celle des ronds-points et des TER, celle qui passe souvent sous les radars des médias. Un pays qui, un beau jour, s’invite dans l’actualité... à la stupeur générale.
Tout est politique, disait-on quand j’étais enfant. À tout propos, le football, Anquetil, Poulidor, étaient politique. La minijupe, la DS 21, Jean-Claude Killy, Les Rolling Stones, l’art, le sexe, la religion, la drogue, tout était politique. Et aujourd’hui ? Je n’ai jamais pensé qu’en allant filmer dans la Creuse ou dans le Finistère, j’allais découvrir une petite communauté d’hommes et de femmes qui auraient mis au point un corpus politique, philosophique, et que j’allais revenir en disant : « ils ont trouvé la solution, je l’ai filmée ». Non, je n’ai rien trouvé que des gens intelligents. Je suis sûr qu’il y a de l’intelligence partout, il suffit d’avoir envie d’aller la chercher. C’est un voyage, un acte d’humilité. De la part d’un cinéaste comme de celle d’un politique, d’un responsable syndical. Il faut aller chercher cette intelligence la où elle est, comme elle se présente. C’est un acte politique de la mettre en valeur, dans la lumière.
Parmi les préoccupations récurrentes des Mutins de Pangée, il y a la représentation d’une France populaire, celle des campagnes, des chemins de fer et des ronds-points, celle qui passe souvent sous les radars des médias, mais qui a pourtant toujours été là sous nos yeux et dans quelques films... Une France qui, un beau jour, s’invite dans l’actualité à la stupeur générale.
Parmi les films qui explorent en profondeur cette France, il y a Micheline et Au prochain printemps de Luc Leclerc du Sablon, deux films sortis au cinéma mais jamais édités en DVD jusque-là. Tous deux sont des rencontres cinématographiques à travers le voyage : l’un par une errance dans les trains des lignes secondaires de la France des années 90 où l’on fumait encore dans les wagons et l’autre à travers la France pendant la campagne électorale présidentielle de 2007. Il y a du mouvement, il y a du hors champs, de la sensibilité, de la poésie, l’accordéon de Marc Perrone et des rencontres touchantes de sincérité qui nous montrent cette France « invisible » à qui on ne la raconte pas.
Politis : Un film impressionniste ? il y a de ça , avec cette liberté que la littérature s’accorde plus facilement que le cinéma, surtout quand il s’agit d’un documentaire.
Télérama : Un portrait en creux de la France, au moment de la campagne présidentielle de 2007 ? Sacré défi, relevé par un réalisateur aussi rêveur que motivé.
TéléCinéObs : Des instantanés qui, grâce à un montage réfléchi et à une belle maîtrise de l’écriture cinématographique, dressent un passionnant portrait humaniste de la diversité sociologique de l’électeur français.
Critikat : Avec délicatesse et attention, le documentariste compose le portrait poétique d’une population hétéroclite dont l’intelligence éclate à chaque plan.
Les Fiches du cinéma : Loin du documentaire militant et instrumentalisé, le film dresse une cartographie politique, poétique et humaine de la France dans les mois qui ont précédé l’élection présidentielle.
Réalisation : Luc Leclerc du Sablon
Image : Djian Katell, Luc Leclerc du Sablon
Son : Philippe Fabbri, André Rigaut, Olivier Schwob
Montage : Nicolas Milteau
Musique : Rodolphe Burger, Arthur Simon
Au prochain printemps