Un film de Herzog est souvent une expérience extraordinaire, voire bouleversante. Ses films touchent à quelque chose de profond, de fondamental, à la frontière entre l’homme et le sauvage, le possible et l’impossible, entre la vie et la mort. Alors, on espère que vous partagerez cette aventure qui sort vraiment des sentiers battus.
Aborder l’oeuvre de Werner Herzog peut-être parfois intimidant pour les novices tellement elle est énorme et les sujets souvent déroutants. Et il y a des films qu’on apprécie plus facilement quand on connait déjà un peu l’oeuvre du cinéaste et ses obsessions, quand on a déjà été secoué par l’un de ses films. Ici, vous en trouverez quelques-uns parmi son imposante filmographie depuis les années 60.
Si Aguire et Fitzcarraldo sont probablement ses deux films de fiction incontournables, avec l’acteur Klaus Kinski, nous vous conseillons de passer par Ennemis Intimes qui raconte l’extraordinaire relation du cinéaste et de son alter-égo comédien, unis à la vie à la mort. A l’instar de son carnet de tournage Conquête de l’inutile (publié chez Cappricci), on y saisi l’incroyable détermination qui a poussé sans cesse le cinéaste à jouer sa vie dans son cinéma. Et un cinéaste qui s’acharne autant à filmer dans n’importe quelle condition de survie ne peut pas laisser indifférent.
Une autre approche du cinéma de Herzog est celle du voyageur qui traverse le monde et met les pieds où peu de gens imaginaient s’approcher jusque là. Gasherbrum ou encore Les ailes de l’espoir sont de bonnes façon de commencer la route avec ce génial compagnon de voyage qui vous amène aux frontières de ce que l’homme peut affronter de plus extrême face à la nature... Avec souvent le soulagement de se retrouver du bon côté de l’écran.
Il y a aussi les voyages dans les croyances mystiques les plus folles, thème récurent chez Herzog, qu’il regarde intrigué mais sans jugement dernier... Mais autant vous dire que ce n’est pas forcément l’angle d’approche le plus facile pour entrer dans son cinéma.
Dans les nombreux chemins empruntés par le cinéaste, qui est né dans les ruines de l’Allemagne vaincue et détruite, il y a aussi la folie guerrière des hommes, souvent confrontée à la sauvage nature, comme dans Petit Dieter doit voler...
Finalement, par n’importe quel angle vous découvrez l’oeuvre de Werner Herzog, sa cohérence se révèle de film en film, nous mettant face à nos propres émotions et nos propres réflexions. Bienvenue aux heureux curieux qui vont découvrir ce cinéaste pour la première fois !
Une introduction à l’oeuvre du cinéaste allemand à retrouver sur le site de Dvdclassik
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