Réalisateurs | Arikan Mehmet, Bouferkas Nadia |
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Jadis centre industriel à la jonction de Roubaix et Tourcoing, la zone de l’Union est en pleine mutation à la suite d’un ambitieux projet de renouvellement urbain : tout a été rasé, à l’exception de “Chez Salah”, café ouvert en 1965 et relique ultime d’un quartier habité surtout par des ouvriers. Son propriétaire Salah Oudjane refuse de vendre cet immeuble usé de deux étages où il a passé l’essentiel de sa vie.
Devenu symbole malgré lui d’une résistance à la “gentrification” (rénovation d’un quartier populaire au profit de couches sociales aisées), Salah est l’improbable héros de cette chronique où, au fil des saisons, on voit les bulldozers faire le vide autour de son café, dressé tel un phare dont la lueur semble attirer d’anciens habitants du quartier. Les propos de ces témoins contrebalancent la présence taciturne du gardien des lieux, évoquant pêle-mêle passé colonial, travail à l’usine, discriminations...
Revue XXI : "Les deux réalisateurs ont suivi le propriétaire pendant deux ans. Chez Salah est un film en plans fixes, sans commentaire, qui rappelle les plus fameuses heures de la série documentaire Strip-Tease."
L’Humanité : "Chez Salah l’irréductible"
Réalisation : Nadia Bouferkas et Mehmet Arikan
Image : Mehmet Arikan
Son : Nadia Bouferkas
Montage : Mehmet Arikan et Samuel Gantier
Jadis centre industriel à la jonction de Roubaix et Tourcoing, la zone de l’Union est en pleine mutation à la suite d’un ambitieux projet de renouvellement urbain : tout a été rasé, à l’exception de “Chez Salah”, café ouvert en 1965 et relique ultime d’un quartier habité surtout par des ouvriers. Son propriétaire Salah Oudjane refuse de vendre cet immeuble usé de deux étages où il a passé l’essentiel de sa vie.
Devenu symbole malgré lui d’une résistance à la “gentrification” (rénovation d’un quartier populaire au profit de couches sociales aisées), Salah est l’improbable héros de cette chronique où, au fil des saisons, on voit les bulldozers faire le vide autour de son café, dressé tel un phare dont la lueur semble attirer d’anciens habitants du quartier. Les propos de ces témoins contrebalancent la présence taciturne du gardien des lieux, évoquant pêle-mêle passé colonial, travail à l’usine, discriminations...
Revue XXI : "Les deux réalisateurs ont suivi le propriétaire pendant deux ans. Chez Salah est un film en plans fixes, sans commentaire, qui rappelle les plus fameuses heures de la série documentaire Strip-Tease."
L’Humanité : "Chez Salah l’irréductible"
Réalisation : Nadia Bouferkas et Mehmet Arikan
Image : Mehmet Arikan
Son : Nadia Bouferkas
Montage : Mehmet Arikan et Samuel Gantier
Chez Salah