Réalisateur | Pittard Eric |
Partager sur |
Un couple, Eric reporter confirmé et Leila sa compagne, redécouvrent les sensations vitales du désir amoureux et de l’engagement social. Lorsqu’Éric apprend que rien ne va plus, que ses cellules s’emballent telles des herbes folles, l’impatient devient patient. Sans pathos il offre son regard décalé, parfois amusé, souvent poétique sur ce séjour au pays des globules.
Pendant cette période de vacuité, le héros converse avec l’Ankou en passant le balai dans la cuisine de sa maison bretonne, essaie de faire l’amour clandestinement dans sa chambre d’hôpital, gamberge sur ce crabe qui lui déglingue sexualité et mémoire. Se remémore des scènes vécues par le reporter qu’il fût.
L’Humanité : "Documentariste engagé, Éric Pittard braque cette fois sa caméra sur lui-même dans cette autofiction un peu fragile, parfois maladroite, mais dénuée de toute complaisance."
Le Monde : "Une autofiction sincère et courageuse, traversée par de salvateurs traits d’humour, en plus d’une belle rencontre avec un réalisateur, à la personnalité attachante."
Transfuge : "Le collage et l’amoncellement de séquences disparates finissent alors par produire ce qui vaut sans doute bien le cinéma : un peu de vie."
Après avoir collaboré en tant que cadreur et directeur photo avec Ali Akika, Nicolas Philibert Juliet Berto ou Robert Kramer, Eric Pittard se rapproche du collectif Cinélutte dans les années 1970. En 1998, il réalise l’Usine. À travers la vie dans la fonderie Bouhyer, près de Nantes, il filme « une histoire où il n’y a pas de bons et de méchants, d’ouvriers victimes d’un côté et de patrons cyniques de l’autre, pas de conflits ouverts, juste une communauté régie par des parcours différents et des rapports de classes », selon ses propres mots. La même année sort "Dupont… Banlieue… France", un documentaire qui nous fait découvrir un couple de prolos dans une cité, dont la rage se transforme en haine et qui exprime, face à la caméra du réalisateur. En 2010, après dix ans d’absence, il fait son retour au cinéma pour "De l’usage du sextoy en temps de crise", dans lequel il joue le premier rôle... Eric Pittard nous a quitté en 2013.
Un couple, Eric reporter confirmé et Leila sa compagne, redécouvrent les sensations vitales du désir amoureux et de l’engagement social. Lorsqu’Éric apprend que rien ne va plus, que ses cellules s’emballent telles des herbes folles, l’impatient devient patient. Sans pathos il offre son regard décalé, parfois amusé, souvent poétique sur ce séjour au pays des globules.
Pendant cette période de vacuité, le héros converse avec l’Ankou en passant le balai dans la cuisine de sa maison bretonne, essaie de faire l’amour clandestinement dans sa chambre d’hôpital, gamberge sur ce crabe qui lui déglingue sexualité et mémoire. Se remémore des scènes vécues par le reporter qu’il fût.
L’Humanité : "Documentariste engagé, Éric Pittard braque cette fois sa caméra sur lui-même dans cette autofiction un peu fragile, parfois maladroite, mais dénuée de toute complaisance."
Le Monde : "Une autofiction sincère et courageuse, traversée par de salvateurs traits d’humour, en plus d’une belle rencontre avec un réalisateur, à la personnalité attachante."
Transfuge : "Le collage et l’amoncellement de séquences disparates finissent alors par produire ce qui vaut sans doute bien le cinéma : un peu de vie."
Après avoir collaboré en tant que cadreur et directeur photo avec Ali Akika, Nicolas Philibert Juliet Berto ou Robert Kramer, Eric Pittard se rapproche du collectif Cinélutte dans les années 1970. En 1998, il réalise l’Usine. À travers la vie dans la fonderie Bouhyer, près de Nantes, il filme « une histoire où il n’y a pas de bons et de méchants, d’ouvriers victimes d’un côté et de patrons cyniques de l’autre, pas de conflits ouverts, juste une communauté régie par des parcours différents et des rapports de classes », selon ses propres mots. La même année sort "Dupont… Banlieue… France", un documentaire qui nous fait découvrir un couple de prolos dans une cité, dont la rage se transforme en haine et qui exprime, face à la caméra du réalisateur. En 2010, après dix ans d’absence, il fait son retour au cinéma pour "De l’usage du sextoy en temps de crise", dans lequel il joue le premier rôle... Eric Pittard nous a quitté en 2013.
De l'usage du sextoy en temps de crise