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Porcher-Carli Serena

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Serena vous emmène en visite chez Enzo. Dans une ambiance intimiste, ce personnage vous laisse entrer dans sa vie, une vie extra-ordinaire, car il s’agit de celle d’un garçon trans.

Le dispositif du film de Serena Porcher-Carli se réapproprie cette sensation de monstration et d’immersion du diaporama présenté pour la première fois lors de L’exposition Universelle de 1900 à Paris. Cette fois, il s’agit de nous faire ressentir, par le biais d’un défilement de photographies, l’univers et la trajectoire d’Enzo. Le défilement photographique ne constitue pas une continuité homogène mais se compose de fragments successifs nous permettant de nous faire une idée sur différents éléments de la vie d’Enzo. Cela nous fait rentrer dans sa géographie quotidienne sans pour autant insister sur son aspect trans. C’est la voix-off qui prend cet aspect en charge. Les photographies montrent des signes, des figures (de Karl Marx à Romy Schneider en passant par Angela Davis et Einstein), des objets du quotidien. La succession de ces images se déroulent comme un diaporama, forme familiale et amateur de partage d’images (souvent liée à des événements heureux comme les vacances, les fêtes de famille...). Comme des diapositives partagées et sélectionnées, elles nous plongent dans les secrets d’Enzo. Enzo rappelle Tomboy de Céline Sciamma (2011) ou encore le récit Gabriel de George Sand (1839) mais ici, l’approche de l’intime par la photographie évoque aussi l’artiste Nan Goldin. La succession des photographies dans Enzo laissent toujours voir sur les bords un avant et un après, une trace de ce qui précède et de ce qui suit. Seule la fin du film nous montre Enzo, bien en vie, en mouvement. Passeurs d’Images, programme Des Cinés, La Vie

Pour raconter un pan de la vie du personnage qui se confie à elle, la photographe-cinéaste choisit de faire défiler de droite à gauche des photos d’objets, affiches, collages, qui le caractérisent. Ce défilement d’images est dans son principe la métaphore de son parcours de vie. La photo fixe, ainsi mise en mouvement, est le corps même du film. En documentant l’intérieur de l’appartement du personnage c’est son intériorité qui se déploie. Les objets le racontent et l’amplifient, le complètent. Ils incarnent Enzo dans un pas de deux très complémentaire avec le récit sonore du personnage.
Jean-Marie Barbe, coordinateur éditorial de Tënk et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas

La réalisatrice

Formée en géographie et anthropologie visuelle, diplômée de l’ENS Louis-Lumière, Serena Porcher-Carli est photographe et réalisatrice. Son cinéma documentaire est social et hybride (photographie, prise de vue réelle, animation).
Son premier film Enzo, réalisé en 2018, a été primé 8 fois avec plus de 60 sélections (Lussas, Côté Court, Oberhausen, Rencontres au- diovisuelles de Lille, Villeurbanne, Off-court Trouville, FIFDH, Chéries-Chéris, LIDF, FIPADOC).
En 2020 elle obtient la Bourse Brouillon d’un Rêve Écritures Émergentes pour sa série documentaire d’animation Hors Cadre, sur diverses formes d’oppressions.
Elle est la même année lauréate des Pitchs d’Addoc pour son film “Stone”, un récit intime et politique sur l’endométriose.

Pour aller plus loin :
Site internet de Serena Porcher-Carli
Page facebook
Interview lors du Festival Off-Court Trouville

Fiche Artistique et Technique

Réalisation, cadre, montage image et son, prise de vue : Serena Porcher-Carli Prise de son, montage et mixage : Claire Berriet et Margot Saada


  • Enzo

    Enzo


    Langue : Multilingue
  • Année de sortie 2019
  • Pays de production France
  • Langue VF
  • Durée 8 mn

Serena vous emmène en visite chez Enzo. Dans une ambiance intimiste, ce personnage vous laisse entrer dans sa vie, une vie extra-ordinaire, car il s’agit de celle d’un garçon trans.

Le dispositif du film de Serena Porcher-Carli se réapproprie cette sensation de monstration et d’immersion du diaporama présenté pour la première fois lors de L’exposition Universelle de 1900 à Paris. Cette fois, il s’agit de nous faire ressentir, par le biais d’un défilement de photographies, l’univers et la trajectoire d’Enzo. Le défilement photographique ne constitue pas une continuité homogène mais se compose de fragments successifs nous permettant de nous faire une idée sur différents éléments de la vie d’Enzo. Cela nous fait rentrer dans sa géographie quotidienne sans pour autant insister sur son aspect trans. C’est la voix-off qui prend cet aspect en charge. Les photographies montrent des signes, des figures (de Karl Marx à Romy Schneider en passant par Angela Davis et Einstein), des objets du quotidien. La succession de ces images se déroulent comme un diaporama, forme familiale et amateur de partage d’images (souvent liée à des événements heureux comme les vacances, les fêtes de famille...). Comme des diapositives partagées et sélectionnées, elles nous plongent dans les secrets d’Enzo. Enzo rappelle Tomboy de Céline Sciamma (2011) ou encore le récit Gabriel de George Sand (1839) mais ici, l’approche de l’intime par la photographie évoque aussi l’artiste Nan Goldin. La succession des photographies dans Enzo laissent toujours voir sur les bords un avant et un après, une trace de ce qui précède et de ce qui suit. Seule la fin du film nous montre Enzo, bien en vie, en mouvement. Passeurs d’Images, programme Des Cinés, La Vie

Pour raconter un pan de la vie du personnage qui se confie à elle, la photographe-cinéaste choisit de faire défiler de droite à gauche des photos d’objets, affiches, collages, qui le caractérisent. Ce défilement d’images est dans son principe la métaphore de son parcours de vie. La photo fixe, ainsi mise en mouvement, est le corps même du film. En documentant l’intérieur de l’appartement du personnage c’est son intériorité qui se déploie. Les objets le racontent et l’amplifient, le complètent. Ils incarnent Enzo dans un pas de deux très complémentaire avec le récit sonore du personnage.
Jean-Marie Barbe, coordinateur éditorial de Tënk et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas

La réalisatrice

Formée en géographie et anthropologie visuelle, diplômée de l’ENS Louis-Lumière, Serena Porcher-Carli est photographe et réalisatrice. Son cinéma documentaire est social et hybride (photographie, prise de vue réelle, animation).
Son premier film Enzo, réalisé en 2018, a été primé 8 fois avec plus de 60 sélections (Lussas, Côté Court, Oberhausen, Rencontres au- diovisuelles de Lille, Villeurbanne, Off-court Trouville, FIFDH, Chéries-Chéris, LIDF, FIPADOC).
En 2020 elle obtient la Bourse Brouillon d’un Rêve Écritures Émergentes pour sa série documentaire d’animation Hors Cadre, sur diverses formes d’oppressions.
Elle est la même année lauréate des Pitchs d’Addoc pour son film “Stone”, un récit intime et politique sur l’endométriose.

Pour aller plus loin :
Site internet de Serena Porcher-Carli
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Interview lors du Festival Off-Court Trouville

Fiche Artistique et Technique

Réalisation, cadre, montage image et son, prise de vue : Serena Porcher-Carli Prise de son, montage et mixage : Claire Berriet et Margot Saada


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  • Année de sortie 2019
  • Pays de production France
  • Langue VF
  • Durée 8 mn

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