Réalisateur | Merejkowsky Pierre |
Acteur | Jean-François Gallotte |
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À la suite d’une émission télévisée, une femme aubergiste, le directeur d’une agence de communication, une femme anorexique et un groupe de militants autonomes rejoignent la lutte solitaire d’Eric. Ce dernier s’oppose au percement d’un tunnel qui symbolise à ses yeux la course folle et inutile d’un progrès niant la dimension spirituelle de la destinée humaine. La communauté ainsi formée se déchire dans d’interminables querelles intestines qui mêlent l’affectif et le politique. La renaissance succède à la chute.
Avec : Aurélien Recoing, Bernard Cerf, Eric Feldman, Jean-François Gallotte, Astrid Adverbe, Patrick Zocco, Isabelle Bouchemaa, Véronique Fortin...
Le personnage d’Éric, interprété par Pierre Merejkowsky, est inspiré du militant Éric Pététin, qui a lutté dans les années 90, contre le percement de la vallée du Somport par un tunnel destiné à la circulation des voitures. Il estimait que les associations locales et les élus ne remettaient pas en cause l’expansion et le progrès. Seul, ou presque, avec sa tribu, il s’est enchaîné, a mis le feu à du matériel EDF, volé des képis... Le tunnel a été percé. Il a volé une voiture, pour protester contre la multiplication des voitures... Il a alors été déclaré fou et interné.
Le Monde : Le film met en scène la triste fin promise à toute contestation un tant soit peu radicale du fonctionnement de notre société. Pierre Merejkowsky incarne le personnage principal de cette histoire, où le militantisme vire de façon assez drôlatique au théâtre hystérique et au règlement de compte intime, tandis que l’asile psychiatrique crucifie les derniers enragés militant pour un monde meilleur.
Chronic’art.com : Beaucoup de désespoir ici, et la certitude d’un point de vue qui dépasse sa condition, exténuant un à un les clichés. Cette vision-là des engagements romantiques du passé, consciente de sa chute sans pour autant renier une irrépressible foi dans la lutte, vaut tous les trophées de guerre fanfaronnants d’un Michael Moore ou d’un José Bové.
Directrice de la photo : Emmanuelle Le Fur
Directeur de production : Simon Chancerel
Montage : Michèle Le Guernevel
Scripte : Corinne Ailliot
Mixage : Adam Wolny
Scénariste : Pierre Merejkowsky
Ingénieur du son : Francis Bonfanti
Montage son : Alexandre Hecker
Décoratrice : Marie-Noëlle Lacassin
À la suite d’une émission télévisée, une femme aubergiste, le directeur d’une agence de communication, une femme anorexique et un groupe de militants autonomes rejoignent la lutte solitaire d’Eric. Ce dernier s’oppose au percement d’un tunnel qui symbolise à ses yeux la course folle et inutile d’un progrès niant la dimension spirituelle de la destinée humaine. La communauté ainsi formée se déchire dans d’interminables querelles intestines qui mêlent l’affectif et le politique. La renaissance succède à la chute.
Avec : Aurélien Recoing, Bernard Cerf, Eric Feldman, Jean-François Gallotte, Astrid Adverbe, Patrick Zocco, Isabelle Bouchemaa, Véronique Fortin...
Le personnage d’Éric, interprété par Pierre Merejkowsky, est inspiré du militant Éric Pététin, qui a lutté dans les années 90, contre le percement de la vallée du Somport par un tunnel destiné à la circulation des voitures. Il estimait que les associations locales et les élus ne remettaient pas en cause l’expansion et le progrès. Seul, ou presque, avec sa tribu, il s’est enchaîné, a mis le feu à du matériel EDF, volé des képis... Le tunnel a été percé. Il a volé une voiture, pour protester contre la multiplication des voitures... Il a alors été déclaré fou et interné.
Le Monde : Le film met en scène la triste fin promise à toute contestation un tant soit peu radicale du fonctionnement de notre société. Pierre Merejkowsky incarne le personnage principal de cette histoire, où le militantisme vire de façon assez drôlatique au théâtre hystérique et au règlement de compte intime, tandis que l’asile psychiatrique crucifie les derniers enragés militant pour un monde meilleur.
Chronic’art.com : Beaucoup de désespoir ici, et la certitude d’un point de vue qui dépasse sa condition, exténuant un à un les clichés. Cette vision-là des engagements romantiques du passé, consciente de sa chute sans pour autant renier une irrépressible foi dans la lutte, vaut tous les trophées de guerre fanfaronnants d’un Michael Moore ou d’un José Bové.
Directrice de la photo : Emmanuelle Le Fur
Directeur de production : Simon Chancerel
Montage : Michèle Le Guernevel
Scripte : Corinne Ailliot
Mixage : Adam Wolny
Scénariste : Pierre Merejkowsky
Ingénieur du son : Francis Bonfanti
Montage son : Alexandre Hecker
Décoratrice : Marie-Noëlle Lacassin
Insurrection résurrection