Réalisateur | Juan José Lozano, Zoltan Horvath |
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Samedi 1er mars 2008, le commandant Raul Reyes, numéro 2 des FARC meurt dans la jungle sous le poids d’une tonne de bombes larguées par la CIA et l’armée colombienne.
Avec son corps, les militaires récupèrent un trésor : ses ordinateurs avec dix ans de correspondance de celui en charge des négociations pour la libération d’une centaine d’otages (Ingrid Betancourt en première ligne), et qui officiait comme responsable des affaires étrangères de la plus vieille guérilla communiste au monde. Un document inouï où se croisent des politiques, des journalistes, des marchands d’armes, des diplomates, des tueurs à gages, des proches et même ses enfants.
Ecran large : Jungle Rouge ne ravira certainement pas ceux qui cherchaient un film richement documenté sur la chute des Farcs. En revanche, le long-métrage fait de Raul Reyes un objet d'étude intéressant en ayant recours à l'animation pour plonger dans sa psyché et faire de la jungle le théâtre d'un huis clos étouffant autant qu'un tombeau à ciel ouvert.
L'Humanité : Le résultat découvre un portrait introspectif d’un combattant révolutionnaire et bureaucrate qui a perdu prise avec le réel. Intrigant, parfois confus, le film est aussi passionnant sur les rapports de force entre combattants, les relations hommes-femmes en contradiction avec les valeurs énoncées.
Les Fiches du cinéma : Sur des images de synthèse et en 2D, un film d’action et un témoignage historique passionnants, et une analyse de la paranoïa sur un conflit qui dura cinquante ans.
Samedi 1er mars 2008, le commandant Raul Reyes, numéro 2 des FARC meurt dans la jungle sous le poids d’une tonne de bombes larguées par la CIA et l’armée colombienne.
Avec son corps, les militaires récupèrent un trésor : ses ordinateurs avec dix ans de correspondance de celui en charge des négociations pour la libération d’une centaine d’otages (Ingrid Betancourt en première ligne), et qui officiait comme responsable des affaires étrangères de la plus vieille guérilla communiste au monde. Un document inouï où se croisent des politiques, des journalistes, des marchands d’armes, des diplomates, des tueurs à gages, des proches et même ses enfants.
Ecran large : Jungle Rouge ne ravira certainement pas ceux qui cherchaient un film richement documenté sur la chute des Farcs. En revanche, le long-métrage fait de Raul Reyes un objet d'étude intéressant en ayant recours à l'animation pour plonger dans sa psyché et faire de la jungle le théâtre d'un huis clos étouffant autant qu'un tombeau à ciel ouvert.
L'Humanité : Le résultat découvre un portrait introspectif d’un combattant révolutionnaire et bureaucrate qui a perdu prise avec le réel. Intrigant, parfois confus, le film est aussi passionnant sur les rapports de force entre combattants, les relations hommes-femmes en contradiction avec les valeurs énoncées.
Les Fiches du cinéma : Sur des images de synthèse et en 2D, un film d’action et un témoignage historique passionnants, et une analyse de la paranoïa sur un conflit qui dura cinquante ans.
Jungle rouge