Réalisateur | Comolli Jean-Louis |
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A la fin du XIXe siècle, des anarchistes italiens émigrent au Brésil pour y fonder une communauté sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais pas sans conflit, ni passion…
Cette utopie d’hier convoque quelques-unes des questions brûlantes d’aujourd’hui : celle d’une organisation non répressive, celle de la circulation du savoir et du pouvoir, celle de la libération des femmes et de la lutte contre l’appareil familial
Le Monde (1976) : "L’originalité principale du film de Comolli vient de sa technique de tournage, de l’incessante complicité entre le metteur en scène et son opérateur, Yann Le Masson qui tient presque constamment la caméra à la main, recrée une fluidité narrative qui n’est pas sans rappeler à deux ou trois moments, mais dans un tout autre contexte, les incessants travellings de Miklos Jancso. Cette caméra familière, enrichie par le son synchrone (inconnu en Italie), mise au service de comédiens qui rompent totalement avec la tradition du « grand » cinéma italien de Fellini et de Dino Risi, cette caméra donne son style au film, légitime le décousu du récit, le côté récitatif de la narration. Si on le connaît surtout par les « Cahiers du cinéma », Jean-Louis Comolli est critique de jazz à ses heures, coauteur du livre « Free Jazz et Black Power » ; il retrouve naturellement ici une démarche musicale et « casse » les méthodes de tournage comme il « casse » le récit, au risque de désorienter un moment le spectateur avide d’identification. La révolte de La Cecilia se reproduit à tous les niveaux, et d’abord à celui de la technique."
Le Monde (2008) : "Ancien rédacteur en chef aux Cahiers du cinéma, Jean-Louis Comolli signa en 1976 ce premier film tourné dans une improvisation allègre retraçant comment, à la fin du XIXe siècle, un groupe d’anarchistes italiens tenta de créer une communauté utopique au Brésil, sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais non sans conflits ni passions. Il interroge la place de la femme, de la sexualité, se questionne sur le savoir et le pouvoir."
A la fin du XIXe siècle, des anarchistes italiens émigrent au Brésil pour y fonder une communauté sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais pas sans conflit, ni passion…
Cette utopie d’hier convoque quelques-unes des questions brûlantes d’aujourd’hui : celle d’une organisation non répressive, celle de la circulation du savoir et du pouvoir, celle de la libération des femmes et de la lutte contre l’appareil familial
Le Monde (1976) : "L’originalité principale du film de Comolli vient de sa technique de tournage, de l’incessante complicité entre le metteur en scène et son opérateur, Yann Le Masson qui tient presque constamment la caméra à la main, recrée une fluidité narrative qui n’est pas sans rappeler à deux ou trois moments, mais dans un tout autre contexte, les incessants travellings de Miklos Jancso. Cette caméra familière, enrichie par le son synchrone (inconnu en Italie), mise au service de comédiens qui rompent totalement avec la tradition du « grand » cinéma italien de Fellini et de Dino Risi, cette caméra donne son style au film, légitime le décousu du récit, le côté récitatif de la narration. Si on le connaît surtout par les « Cahiers du cinéma », Jean-Louis Comolli est critique de jazz à ses heures, coauteur du livre « Free Jazz et Black Power » ; il retrouve naturellement ici une démarche musicale et « casse » les méthodes de tournage comme il « casse » le récit, au risque de désorienter un moment le spectateur avide d’identification. La révolte de La Cecilia se reproduit à tous les niveaux, et d’abord à celui de la technique."
Le Monde (2008) : "Ancien rédacteur en chef aux Cahiers du cinéma, Jean-Louis Comolli signa en 1976 ce premier film tourné dans une improvisation allègre retraçant comment, à la fin du XIXe siècle, un groupe d’anarchistes italiens tenta de créer une communauté utopique au Brésil, sans chef, sans hiérarchie, sans patron, sans police, mais non sans conflits ni passions. Il interroge la place de la femme, de la sexualité, se questionne sur le savoir et le pouvoir."
La Cécilia