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La DorMeuse Duval


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Réalisateur

Sanchez Manuel

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Par le réalisateur des Arcandiers
Dans un village sur les bords de la Meuse à la frontière franco-belge, Basile Matrin, magasinier d’usine, mène une vie monotone aux côtés de son épouse Rose. La jeune Maryse Duval, revenue de Paris laissant son rêve de comédienne derrière elle, va involontairement faire basculer le destin de Rose et de son mari. Le voisin et ami de Basile Matrin, correspondant local du Quotidien de la Meuse, est témoin du drame comique qui se joue en face de chez lui. Il va entrer à son corps défendant dans cette « dramédie »...
Avec : Dominique Pinon, Marina Tomé, Delphine Depardieu, Pascal Turmo, Toni Librizzi, Charles Schneider...

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR

D’où est venue l’idée de La DorMeuse Duval ?
Je vis dans les Ardennes après avoir quitté Paris. Je suis venu écrire avec Muriel Harrar, mon épouse et co-scénariste, un scénario inspiré de la vie de Madame Rimbaud. Ce projet a été mis en attente et j’ai eu envie de réaliser une comédie à l’italienne. J’ai relu tous les poèmes de Rimbaud qui est né à Charleville et mon imaginaire a dû être irrigué par les images hallucinantes de deux poèmes : « Le dormeur du val » et « Ophélie ». Il y a aussi la découverte de l’œuvre de Franz Bartelt, écrivain et poète qui vit dans les Ardennes sur les bords de la Meuse. Après la lecture de son roman « Les Bottes Rouges », je l’ai contacté pour lui dire que j’avais apprécié son écriture, son humour et les motifs poétiques qui traversent son roman. « La DorMeuse Duval » est une adaptation de ce roman qui met en scène un correspondant local d’un journal de province qui s’est lié d’amitié avec son voisin, ouvrier d’usine. Je viens du monde ouvrier et raconter sur le mode de la comédie un drame dans le monde ouvrier m’a intéressé. Franz Bartelt nous a fait totalement confiance et nous avons fait avec Muriel Harrar une adaptation fidèle à l’esprit du roman en nous focalisant sur la disparition de la jeune Maryse Duval qui dans le roman s’appelle Marise Caillois.

C’est votre deuxième long métrage. Dans « Les Arcandiers », votre premier long métrage, le fleuve, la Loire, était très présent. Pourquoi cette fois-ci, la Meuse ?
J’ai passé toute mon enfance sur les bords de la Loire. Maintenant, j’habite les Ardennes traversées par un autre grand fleuve : La Meuse. J’aime tout ce qui coule : les fleuves, les rivières, la pluie, les mots tout comme Maryse Duval dans le film. Il pleut souvent dans les Ardennes. La pluie fait partie du paysage et du quotidien des gens. Cependant, je n’ai pas une vision négative de la pluie. Elle a sa dimension érotique tout comme le fleuve qui pénètre la Vallée de la Meuse en se frottant aux collines aux courbes gracieuses. Dans mon premier film, « Les Arcandiers », la Loire était associée à la mort, dans « La DorMeuse Duval », la Meuse c’est à la fois Eros et Thanatos.

On découvre à travers le personnage de Matrin, joué par Dominique Pinon, un idéaliste sympathique...
Le personnage de Matrin est idéaliste par contraste avec celui du « journaleux » joué par Pascal Turmo qui, lui, apparaît comme un homme cynique et désenchanté. Mais Matrin est un obsessionnel, peut-être comme tous les idéalistes, certes amoureux de sa femme mais son rêve de pureté va le conduire à une dérive.

L’acteur Pascal Turmo apparaît pour la première fois à l’écran dans un rôle principal, comment l’avez-vous « casté » ?
Je n’avais jamais rencontré Pascal Turmo avant le premier jour de tournage. Je l’avais aperçu dans un petit rôle dans le film « Omar m’a tuer ». Alain Depardieu, un des producteurs associés de « La DorMeuse Duval » avec Marylise Den Hollander m’avait montré un court-métrage « Le Vent des regrets » d’Olivier Vidal et Sébastien Maggiani. Alain Depardieu jouait dans ce court-métrage le rôle d’un homme condamné à la suite d’un parricide commis lorsqu’il était enfant. Pascal Turmo interprétait son avocat avec beaucoup de conviction et de présence. Je ne l’ai pas « casté » mais je l’ai choisi après la défection de dernière minute de l’acteur qui devait interpréter le rôle du correspondant local du « Quotidien de la Meuse ». Pascal Turmo m’a dit que j’étais fou car choisir un inconnu pour le rôle principal c’était prendre un risque. Je n’ai aucun regret. Au contraire. Le cinéma doit être une aventure et la prise de risque permet de sortir d’un cinéma qui est devenu une chasse gardée réservée à une poignée de rentiers.

Dans « La DorMeuse Duval », Il y a quelques clins d’œil à Flaubert. Le chien du journaliste s’appelle Flaubert et il lit « Salammbô ».
J’ai une grande admiration pour Gustave Flaubert qui a su dépeindre la médiocrité, la faiblesse, la lâcheté des hommes. Ce qui a séduit Alain Depardieu c’est le côté « Affreux, Sales et Méchants », film de Ettore Scola auquel je n’avais pas pensé et qui est pour moi un film de référence. Le personnage de Rose joué par Marina Tomé peut trouver sa filiation dans « Madame Bovary ». Elle lit des livres à l’eau de rose, écoute de « la grande musique » tout en regardant à la télé « Les feux de l’amour » pendant que son mari est à l’usine.

Delphine Depardieu qui joue Maryse Duval, vous a été imposée par la production ?
Pas du tout ! J’avais vu Delphine Depardieu dans un documentaire consacré à son père « L’homme de l’ombre » et j’avais été séduit par sa franchise et sa texture de voix. Le personnage de Maryse Duval est celui d’une comédienne amateure, partie des Ardennes à Paris pour devenir professionnelle. Elle revient dans son village avec un rêve brisé et se fait embaucher en usine tout en continuant à jouer dans une troupe de comédiens amateurs dont le metteur en scène est joué par l’excellent Fabrice Eberhard.

Il y a beaucoup de « petits » rôles dans La DorMeuse Duval et l’on reconnaît quelques personnalités de la télé et du cinéma...
Il n’y a pas de petits rôles mais une mosaïque de personnages qui constitue une communauté villageoise. Le père Duval est incarné par l’acteur Charles Schneider que l’on voit dans une série très populaire. Charles a joué dans mon premier court-métrage et a un des rôles principaux dans « Les Arcandiers ». Il fait partie de mon univers comme Dominique Pinon et Toni Librizzi. J’ai été flatté que Pierre-Lou Rajot et Didier Kaminka acceptent de participer à cette aventure de La DorMeuse Duval dans ce que vous appelez des « petits rôles ». Il est vrai que ce sont des amis et d’excellents comédiens.

LISTE TECHNIQUE

Réalisation : Manuel Sanchez
Scénario et dialogues : Muriel Sanchez-Harrar et Manuel Sanchez, d’après le roman Les Bottes rouges de Franz Bartelt
Décors : Baptiste Dequet
Costumes : Muriel Sanchez-Harrar
Photographie : Sophie Cadet
Montage : Fabien Montagner
Musique : Etienne Perruchon
Son : Maxime Roy
Productions : Marylise Den Hollander
Sociétés de production : Quizas Productions


  • La dorMeuse Duval

    La dorMeuse Duval


    Langue : Multilingue
    Sous-titres : English, German, Spanish, Français
  • Produit par Alain Depardieu, Marylise Den Hollander, Jeremy Banster
  • Proposé par <p>Quizas</p>
  • Année de sortie 2017
  • Pays de production France
  • Langue VF
  • Durée 1h50
  • Identifiant Allociné 243994

Par le réalisateur des Arcandiers
Dans un village sur les bords de la Meuse à la frontière franco-belge, Basile Matrin, magasinier d’usine, mène une vie monotone aux côtés de son épouse Rose. La jeune Maryse Duval, revenue de Paris laissant son rêve de comédienne derrière elle, va involontairement faire basculer le destin de Rose et de son mari. Le voisin et ami de Basile Matrin, correspondant local du Quotidien de la Meuse, est témoin du drame comique qui se joue en face de chez lui. Il va entrer à son corps défendant dans cette « dramédie »...
Avec : Dominique Pinon, Marina Tomé, Delphine Depardieu, Pascal Turmo, Toni Librizzi, Charles Schneider...

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR

D’où est venue l’idée de La DorMeuse Duval ?
Je vis dans les Ardennes après avoir quitté Paris. Je suis venu écrire avec Muriel Harrar, mon épouse et co-scénariste, un scénario inspiré de la vie de Madame Rimbaud. Ce projet a été mis en attente et j’ai eu envie de réaliser une comédie à l’italienne. J’ai relu tous les poèmes de Rimbaud qui est né à Charleville et mon imaginaire a dû être irrigué par les images hallucinantes de deux poèmes : « Le dormeur du val » et « Ophélie ». Il y a aussi la découverte de l’œuvre de Franz Bartelt, écrivain et poète qui vit dans les Ardennes sur les bords de la Meuse. Après la lecture de son roman « Les Bottes Rouges », je l’ai contacté pour lui dire que j’avais apprécié son écriture, son humour et les motifs poétiques qui traversent son roman. « La DorMeuse Duval » est une adaptation de ce roman qui met en scène un correspondant local d’un journal de province qui s’est lié d’amitié avec son voisin, ouvrier d’usine. Je viens du monde ouvrier et raconter sur le mode de la comédie un drame dans le monde ouvrier m’a intéressé. Franz Bartelt nous a fait totalement confiance et nous avons fait avec Muriel Harrar une adaptation fidèle à l’esprit du roman en nous focalisant sur la disparition de la jeune Maryse Duval qui dans le roman s’appelle Marise Caillois.

C’est votre deuxième long métrage. Dans « Les Arcandiers », votre premier long métrage, le fleuve, la Loire, était très présent. Pourquoi cette fois-ci, la Meuse ?
J’ai passé toute mon enfance sur les bords de la Loire. Maintenant, j’habite les Ardennes traversées par un autre grand fleuve : La Meuse. J’aime tout ce qui coule : les fleuves, les rivières, la pluie, les mots tout comme Maryse Duval dans le film. Il pleut souvent dans les Ardennes. La pluie fait partie du paysage et du quotidien des gens. Cependant, je n’ai pas une vision négative de la pluie. Elle a sa dimension érotique tout comme le fleuve qui pénètre la Vallée de la Meuse en se frottant aux collines aux courbes gracieuses. Dans mon premier film, « Les Arcandiers », la Loire était associée à la mort, dans « La DorMeuse Duval », la Meuse c’est à la fois Eros et Thanatos.

On découvre à travers le personnage de Matrin, joué par Dominique Pinon, un idéaliste sympathique...
Le personnage de Matrin est idéaliste par contraste avec celui du « journaleux » joué par Pascal Turmo qui, lui, apparaît comme un homme cynique et désenchanté. Mais Matrin est un obsessionnel, peut-être comme tous les idéalistes, certes amoureux de sa femme mais son rêve de pureté va le conduire à une dérive.

L’acteur Pascal Turmo apparaît pour la première fois à l’écran dans un rôle principal, comment l’avez-vous « casté » ?
Je n’avais jamais rencontré Pascal Turmo avant le premier jour de tournage. Je l’avais aperçu dans un petit rôle dans le film « Omar m’a tuer ». Alain Depardieu, un des producteurs associés de « La DorMeuse Duval » avec Marylise Den Hollander m’avait montré un court-métrage « Le Vent des regrets » d’Olivier Vidal et Sébastien Maggiani. Alain Depardieu jouait dans ce court-métrage le rôle d’un homme condamné à la suite d’un parricide commis lorsqu’il était enfant. Pascal Turmo interprétait son avocat avec beaucoup de conviction et de présence. Je ne l’ai pas « casté » mais je l’ai choisi après la défection de dernière minute de l’acteur qui devait interpréter le rôle du correspondant local du « Quotidien de la Meuse ». Pascal Turmo m’a dit que j’étais fou car choisir un inconnu pour le rôle principal c’était prendre un risque. Je n’ai aucun regret. Au contraire. Le cinéma doit être une aventure et la prise de risque permet de sortir d’un cinéma qui est devenu une chasse gardée réservée à une poignée de rentiers.

Dans « La DorMeuse Duval », Il y a quelques clins d’œil à Flaubert. Le chien du journaliste s’appelle Flaubert et il lit « Salammbô ».
J’ai une grande admiration pour Gustave Flaubert qui a su dépeindre la médiocrité, la faiblesse, la lâcheté des hommes. Ce qui a séduit Alain Depardieu c’est le côté « Affreux, Sales et Méchants », film de Ettore Scola auquel je n’avais pas pensé et qui est pour moi un film de référence. Le personnage de Rose joué par Marina Tomé peut trouver sa filiation dans « Madame Bovary ». Elle lit des livres à l’eau de rose, écoute de « la grande musique » tout en regardant à la télé « Les feux de l’amour » pendant que son mari est à l’usine.

Delphine Depardieu qui joue Maryse Duval, vous a été imposée par la production ?
Pas du tout ! J’avais vu Delphine Depardieu dans un documentaire consacré à son père « L’homme de l’ombre » et j’avais été séduit par sa franchise et sa texture de voix. Le personnage de Maryse Duval est celui d’une comédienne amateure, partie des Ardennes à Paris pour devenir professionnelle. Elle revient dans son village avec un rêve brisé et se fait embaucher en usine tout en continuant à jouer dans une troupe de comédiens amateurs dont le metteur en scène est joué par l’excellent Fabrice Eberhard.

Il y a beaucoup de « petits » rôles dans La DorMeuse Duval et l’on reconnaît quelques personnalités de la télé et du cinéma...
Il n’y a pas de petits rôles mais une mosaïque de personnages qui constitue une communauté villageoise. Le père Duval est incarné par l’acteur Charles Schneider que l’on voit dans une série très populaire. Charles a joué dans mon premier court-métrage et a un des rôles principaux dans « Les Arcandiers ». Il fait partie de mon univers comme Dominique Pinon et Toni Librizzi. J’ai été flatté que Pierre-Lou Rajot et Didier Kaminka acceptent de participer à cette aventure de La DorMeuse Duval dans ce que vous appelez des « petits rôles ». Il est vrai que ce sont des amis et d’excellents comédiens.

LISTE TECHNIQUE

Réalisation : Manuel Sanchez
Scénario et dialogues : Muriel Sanchez-Harrar et Manuel Sanchez, d’après le roman Les Bottes rouges de Franz Bartelt
Décors : Baptiste Dequet
Costumes : Muriel Sanchez-Harrar
Photographie : Sophie Cadet
Montage : Fabien Montagner
Musique : Etienne Perruchon
Son : Maxime Roy
Productions : Marylise Den Hollander
Sociétés de production : Quizas Productions


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    Langue : Multilingue
    Sous-titres : English, German, Spanish, Français
  • Produit par Alain Depardieu, Marylise Den Hollander, Jeremy Banster
  • Proposé par <p>Quizas</p>
  • Année de sortie 2017
  • Pays de production France
  • Langue VF
  • Durée 1h50
  • Identifiant Allociné 243994

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