Réalisateur | Cyril Le Tourneur d’Ison |
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À la manière de ces parchemins qui gardent la mémoire des anciens textes, ce film explore la mémoire d’un paysage mayennais qui conserve la trace d’héritages anciens. Mais cette mémoire est menacée de disparaître.
Car ces traces se dégradent au fur et à mesure des transformations anthropiques de l’espace. Comme si l'homme voulait se venger de la nature. Remodeler les paysages, redistribuer les eaux, selon ses caprices, labourer sans fin la terre pour la recouvrir d'une couche lisse de béton et d’asphalte, balafrer l’espace de voies à grande vitesse pour accélérer toujours plus la circulation des êtres et des marchandises.
N’est-il pas déjà trop tard pour réfléchir à la façon de préserver cette mémoire du paysage ? La faillite de la symbolique de l’espace rural dans la civilisation industrielle est-elle prononcée ?
Témoin de cette métamorphose qui semble irréversible, un cheval blanc métaphorique - Pégase, emblème du logo du département - erre dans des espaces emblématiques de la banalisation du paysage...
À la manière de ces parchemins qui gardent la mémoire des anciens textes, ce film explore la mémoire d’un paysage mayennais qui conserve la trace d’héritages anciens. Mais cette mémoire est menacée de disparaître.
Car ces traces se dégradent au fur et à mesure des transformations anthropiques de l’espace. Comme si l'homme voulait se venger de la nature. Remodeler les paysages, redistribuer les eaux, selon ses caprices, labourer sans fin la terre pour la recouvrir d'une couche lisse de béton et d’asphalte, balafrer l’espace de voies à grande vitesse pour accélérer toujours plus la circulation des êtres et des marchandises.
N’est-il pas déjà trop tard pour réfléchir à la façon de préserver cette mémoire du paysage ? La faillite de la symbolique de l’espace rural dans la civilisation industrielle est-elle prononcée ?
Témoin de cette métamorphose qui semble irréversible, un cheval blanc métaphorique - Pégase, emblème du logo du département - erre dans des espaces emblématiques de la banalisation du paysage...
La grâce du sillon