Réalisateur | Chomienne Caroline |
Partager sur |
La vie s’ouvre à la jeune et talentueuse Mila. A la fac, elle vient de rencontrer l’amour. Et dans le monde de la danse, sa passion, on vient de lui proposer un premier contrat « pro ».
Mais sa vie bascule après un viol collectif dont elle est victime lors d’une soirée arrosée.
Comment parler du viol collectif et des conditions d’une résilience ?
Une épreuve pour la chorégraphe Andrea Sitter et moi-même. Et plus tard pour les comédiennes.
Comme la plupart des femmes, nous avons toutes, un jour ou l’autre, été molestées voire agressées. Traiter d’un tel sujet n’est pas facile, ni anodin. Pour éviter toute stigmatisation, nous avons choisi de situer le viol dans un milieu de jeunes filles aisées.
Mila est victime d’une sorte de bizutage étudiant, lors d’un casting pour intégrer une compagnie de danse. Elle apparaît décalée par rapport à ce qu’elle vit, son silence et son déni questionnent : va-t-elle choisir la reconstruction plutôt que la destruction imposée ?
La beauté de la danse et des jeunes artistes introduit une certaine distance qui permet de filmer et de regarder cet acte sordide, mais le rend encore plus troublant, révoltant, intolérable. De la misogynie ordinaire à la violence la plus abjecte il n’y a qu’un pas...
Il fallait aussi, pour sortir de ce drame par le haut, envisager une possible résilience. D’où la fin ouverte de La Leçon de danse.
Parmi la centaine de danseuses professionnelles que nous avons rencontrées pour le rôle de Mila, le choix d’Alexane Albert a été tout de suite évident devant l’intelligence et la finesse de son jeu.
Pour le rôle de Rose, son amie, confidente et soutien, il fallait une actrice avec une formation plus complète, tant en comédie qu’en danse. J’ai rencontré l’excellente Lujza Richter à Londres.
La danse était un parti-pris risqué pour traiter du viol. J’ai été rassurée d’être comprise le dernier jour du tournage quand le chef opérateur du film Paolo Carnera m’a dit, face à la nudité et la posture de Mila, avoir eu l’impression de filmer une peinture de Degas.
La vie s’ouvre à la jeune et talentueuse Mila. A la fac, elle vient de rencontrer l’amour. Et dans le monde de la danse, sa passion, on vient de lui proposer un premier contrat « pro ».
Mais sa vie bascule après un viol collectif dont elle est victime lors d’une soirée arrosée.
Comment parler du viol collectif et des conditions d’une résilience ?
Une épreuve pour la chorégraphe Andrea Sitter et moi-même. Et plus tard pour les comédiennes.
Comme la plupart des femmes, nous avons toutes, un jour ou l’autre, été molestées voire agressées. Traiter d’un tel sujet n’est pas facile, ni anodin. Pour éviter toute stigmatisation, nous avons choisi de situer le viol dans un milieu de jeunes filles aisées.
Mila est victime d’une sorte de bizutage étudiant, lors d’un casting pour intégrer une compagnie de danse. Elle apparaît décalée par rapport à ce qu’elle vit, son silence et son déni questionnent : va-t-elle choisir la reconstruction plutôt que la destruction imposée ?
La beauté de la danse et des jeunes artistes introduit une certaine distance qui permet de filmer et de regarder cet acte sordide, mais le rend encore plus troublant, révoltant, intolérable. De la misogynie ordinaire à la violence la plus abjecte il n’y a qu’un pas...
Il fallait aussi, pour sortir de ce drame par le haut, envisager une possible résilience. D’où la fin ouverte de La Leçon de danse.
Parmi la centaine de danseuses professionnelles que nous avons rencontrées pour le rôle de Mila, le choix d’Alexane Albert a été tout de suite évident devant l’intelligence et la finesse de son jeu.
Pour le rôle de Rose, son amie, confidente et soutien, il fallait une actrice avec une formation plus complète, tant en comédie qu’en danse. J’ai rencontré l’excellente Lujza Richter à Londres.
La danse était un parti-pris risqué pour traiter du viol. J’ai été rassurée d’être comprise le dernier jour du tournage quand le chef opérateur du film Paolo Carnera m’a dit, face à la nudité et la posture de Mila, avoir eu l’impression de filmer une peinture de Degas.
La nuit