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La rencontre


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Réalisateur

Cavalier Alain

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Un cinéaste rencontre une femme. Par petites touches, il filme avec sa caméra vidéo des moments de leur vie, des objets, des lieux, puis se rend compte qu’il ne stocke pas des souvenirs mais qu’il construit un film. Il demande à la personne l’autorisation de continuer... Après un an de tournage, 75 minutes de vidéo racontent l’histoire d’un lien tissé dans le quotidien et sublimé par le sentiment.

un caillou, un bibelot, une poignée de porte, une paire de chaussures

La Rencontre est l’aboutissement du trajet d’un cinéaste pour qui la technique, l’économie et l’art doivent se rejoindre pour pouvoir créer sereinement. Cavalier s’est toujours attaché à filmer l’éphémère, les traces, et il trouve dans les nouveaux outils vidéo la possibilité de s’approcher au plus près d’une chose et de la montrer telle qu’elle est : là, dans l’instant. Il filme des petits objets de son environnement qui font écho à l’histoire du film, à savoir sa rencontre avec sa femme : un caillou, un bibelot, une poignée de porte, une paire de chaussures. De sa femme il ne filme que des fragments de son corps, de son visage.

Il souhaite avec La Rencontre filmer l’amour, directement, dans sa plus simple expression, essayer de rendre compte de sa réalité. Il souhaite également saisir ce qui disparaît, ce qui meurt, ne pas en conserver seulement la trace mais l’essence. Passionné par ces questions de cinéma, porté par son amour, Cavalier conçoit La Rencontre comme un home movie pour lui et sa femme. Comme il reste un cinéaste, et qu’un cinéaste a besoin du dialogue avec le spectateur, que sans adresse il n’y a pas de lettre, pas de film, Cavalier se dit que finalement ce petit film pourrait être distribué. Pour le kinescopage, il filme avec une caméra 35 mm un écran télé où il diffuse son film vidéo. Pour la diffusion, il s’arrange directement avec le Saint André des Arts qui lui offre quelques séances par semaines, mais pendant un an. Le temps que le film trouve tranquillement son public, qu’il mène sa petite vie de manière aussi discrète qu’il a vu le jour.
Et de fait, La Rencontre nous interpelle, dépasse le journal intime pour nous parle de cinéma, de vie. Cavalier explore toujours les rapports entre le filmeur et le filmé, entre les visages et la parole.

Dans Libera Me, il évacuait toute parole pour mieux s’approcher du mystère des corps. Dans La Rencontre, il procède de manière inverse : absence des corps et omniprésence des voix. Mais c’est, par des moyens à priori contraires, la même recherche, le même geste de cinéma, l’absence de l’un renforçant la présence de l’autre.

La Rencontre est un film qui laisse entièrement libre le spectateur, qui ne lui impose rien, qui lui laisse prendre possession de tout ce qui est laissé hors champ. On fait dans un même temps corps avec le narrateur, son histoire, on est directement en contact avec lui, on voyage à ses côtés. On partage directement son intériorité, les images de sa vie, sans médiation. Alain Cavalier a rejoint et renforcé une famille de cinéastes qui, de Vincent Dieutre (Entering Difference) à Eric Pauwels (Lettre d’un cinéaste à sa fille, Lettre à Jean Rouch) en passant par Robert Kramer, conçoivent un cinéma où n’existerait comme interface entre le filmeur et le spectateur que la seule toile de l’écran. La Rencontre est un film précieux, fragile et magnifique.

Olivier Bitoun (Dvd Classik)

Fiche technique

Réalisateur : Alain Cavalier
Acteurs : Alain Cavalier, Françoise Widoff, Florence Malraux
Scénario : Alain Cavalier
Image : Alain Cavalier
Montage : Alain Cavalier
Production : Les Films de l’Astrophore


  • La rencontre

    La rencontre


    Langue : Multilingue
  • Proposé par <p>Pyramide Films</p>
  • Année de sortie 1996
  • Pays de production France
  • Langue VF
  • Durée 01H13
  • Identifiant Allociné 85210

Un cinéaste rencontre une femme. Par petites touches, il filme avec sa caméra vidéo des moments de leur vie, des objets, des lieux, puis se rend compte qu’il ne stocke pas des souvenirs mais qu’il construit un film. Il demande à la personne l’autorisation de continuer... Après un an de tournage, 75 minutes de vidéo racontent l’histoire d’un lien tissé dans le quotidien et sublimé par le sentiment.

un caillou, un bibelot, une poignée de porte, une paire de chaussures

La Rencontre est l’aboutissement du trajet d’un cinéaste pour qui la technique, l’économie et l’art doivent se rejoindre pour pouvoir créer sereinement. Cavalier s’est toujours attaché à filmer l’éphémère, les traces, et il trouve dans les nouveaux outils vidéo la possibilité de s’approcher au plus près d’une chose et de la montrer telle qu’elle est : là, dans l’instant. Il filme des petits objets de son environnement qui font écho à l’histoire du film, à savoir sa rencontre avec sa femme : un caillou, un bibelot, une poignée de porte, une paire de chaussures. De sa femme il ne filme que des fragments de son corps, de son visage.

Il souhaite avec La Rencontre filmer l’amour, directement, dans sa plus simple expression, essayer de rendre compte de sa réalité. Il souhaite également saisir ce qui disparaît, ce qui meurt, ne pas en conserver seulement la trace mais l’essence. Passionné par ces questions de cinéma, porté par son amour, Cavalier conçoit La Rencontre comme un home movie pour lui et sa femme. Comme il reste un cinéaste, et qu’un cinéaste a besoin du dialogue avec le spectateur, que sans adresse il n’y a pas de lettre, pas de film, Cavalier se dit que finalement ce petit film pourrait être distribué. Pour le kinescopage, il filme avec une caméra 35 mm un écran télé où il diffuse son film vidéo. Pour la diffusion, il s’arrange directement avec le Saint André des Arts qui lui offre quelques séances par semaines, mais pendant un an. Le temps que le film trouve tranquillement son public, qu’il mène sa petite vie de manière aussi discrète qu’il a vu le jour.
Et de fait, La Rencontre nous interpelle, dépasse le journal intime pour nous parle de cinéma, de vie. Cavalier explore toujours les rapports entre le filmeur et le filmé, entre les visages et la parole.

Dans Libera Me, il évacuait toute parole pour mieux s’approcher du mystère des corps. Dans La Rencontre, il procède de manière inverse : absence des corps et omniprésence des voix. Mais c’est, par des moyens à priori contraires, la même recherche, le même geste de cinéma, l’absence de l’un renforçant la présence de l’autre.

La Rencontre est un film qui laisse entièrement libre le spectateur, qui ne lui impose rien, qui lui laisse prendre possession de tout ce qui est laissé hors champ. On fait dans un même temps corps avec le narrateur, son histoire, on est directement en contact avec lui, on voyage à ses côtés. On partage directement son intériorité, les images de sa vie, sans médiation. Alain Cavalier a rejoint et renforcé une famille de cinéastes qui, de Vincent Dieutre (Entering Difference) à Eric Pauwels (Lettre d’un cinéaste à sa fille, Lettre à Jean Rouch) en passant par Robert Kramer, conçoivent un cinéma où n’existerait comme interface entre le filmeur et le spectateur que la seule toile de l’écran. La Rencontre est un film précieux, fragile et magnifique.

Olivier Bitoun (Dvd Classik)

Fiche technique

Réalisateur : Alain Cavalier
Acteurs : Alain Cavalier, Françoise Widoff, Florence Malraux
Scénario : Alain Cavalier
Image : Alain Cavalier
Montage : Alain Cavalier
Production : Les Films de l’Astrophore


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    Langue : Multilingue
  • Proposé par <p>Pyramide Films</p>
  • Année de sortie 1996
  • Pays de production France
  • Langue VF
  • Durée 01H13
  • Identifiant Allociné 85210

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