Réalisateur | Julien Colonna |
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Corse, 1995. Lesia vit son premier été d’adolescente. Un jour, un homme fait irruption et la conduit à moto dans une villa isolée où elle retrouve son père, en planque, entouré de ses hommes. Une guerre éclate dans le milieu et l’étau se resserre autour du clan. La mort frappe. Commence alors une cavale au cours de laquelle père et fille vont apprendre à se regarder, à se comprendre et à s’aimer.
L'Humanité : De son rythme effréné à l’interprétation farouche de ses comédiens, le Royaume est un très grand film de cavale.
Positif : Sa puissante originalité consiste à mêler l'histoire intime (et universelle) des rapports père-enfant à une ample fresque, qui évite les pièges du film à thèse sur le "problème corse". Son style allie l'hyperréalisme du portrait de milieu avec l'élégie tragique de certains westerns crépusculaires et pose la question de la masculinité toxique au sein d'un groupe social.
L'Obs : D’un polar chargé de culture corse, on pouvait craindre le pire, tant l’imagerie insulaire prête à la caricature – accent, chasse au sanglier, sens de l’honneur, virilité taiseuse et autres clichés en fonte. Mais le film de Julien Colonna, s’il se love avec délice dans le folklore, s’avère au contraire léger comme une plume.
Bande à part : Une force archaïque très puissante traverse ce brillant premier-long métrage et nous tient en haleine, mobilisés, de sa séquence inaugurale à son générique de fin.
Corse, 1995. Lesia vit son premier été d’adolescente. Un jour, un homme fait irruption et la conduit à moto dans une villa isolée où elle retrouve son père, en planque, entouré de ses hommes. Une guerre éclate dans le milieu et l’étau se resserre autour du clan. La mort frappe. Commence alors une cavale au cours de laquelle père et fille vont apprendre à se regarder, à se comprendre et à s’aimer.
L'Humanité : De son rythme effréné à l’interprétation farouche de ses comédiens, le Royaume est un très grand film de cavale.
Positif : Sa puissante originalité consiste à mêler l'histoire intime (et universelle) des rapports père-enfant à une ample fresque, qui évite les pièges du film à thèse sur le "problème corse". Son style allie l'hyperréalisme du portrait de milieu avec l'élégie tragique de certains westerns crépusculaires et pose la question de la masculinité toxique au sein d'un groupe social.
L'Obs : D’un polar chargé de culture corse, on pouvait craindre le pire, tant l’imagerie insulaire prête à la caricature – accent, chasse au sanglier, sens de l’honneur, virilité taiseuse et autres clichés en fonte. Mais le film de Julien Colonna, s’il se love avec délice dans le folklore, s’avère au contraire léger comme une plume.
Bande à part : Une force archaïque très puissante traverse ce brillant premier-long métrage et nous tient en haleine, mobilisés, de sa séquence inaugurale à son générique de fin.
Le royaume
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