Réalisateur | Trillat Marcel |
Partager sur |
Ils semblent avoir disparu. Lorsqu’on entend encore parler d’eux, c’est à l’occasion d’une fermeture d’usine. Ils sont pourtant près de 6 millions à produire la totalité des objets simples ou élaborés qui constituent notre univers quotidien. Le film va d’une région à l’autre, d’une industrie à l’autre, avec des haltes dans des entreprises très diverses, plus ou moins modernes et importantes, parfois conviviales, parfois conflictuelles, et décrit la France contemporaine des ouvriers, ces “prolos” qui existent dans leur diversité, leur solitude et leur combativité.
C’est une promenade subjective de Marcel Trillat dans la France des usines, un voyage en six étapes qui nous fait visiter l’usine « Renault Trucks » à Venissieux dans la banlieue de Lyon, usine “classique” où, bien qu’on fasse appel à l’inventivité des ouvriers, récompensée par un système de points leur permettant de gagner une cafetière ou une place de cinéma - c’est selon - , les plus jeunes ne se voient pas finir ici et rêvent d’un autre travail, d’une autre vie.
Ensuite, le film nous conduit à Beauchamp dans l’Oise, dans l’usine 3M, fabriquant Post-it et abrasifs. Le directeur de cette usine, confronté à l’exigence des actionnaires qui exigent chaque année une hausse de la rentabilité d’au moins 5 %, a trouvé d’autres moyens d’augmenter la productivité.
La 3ème étape nous invite à découvrir une usine “modèle”, où directeur et syndicalistes travaillent en co-gestion pour éviter licenciements et restructuration. Un tableau presque idyllique comparé au sort des sous-traitants employés par les chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, sujet de la halte suivante.
La 5ème étape propose un détour en pleine campagne, dans une petite usine d’équipement électrique la MAFELEC, le jour du départ à la retraite de Roger. Un grand jour pour lui puisque après 45 ans de service la médaille du travail va lui être remise.
Pour terminer, le film aborde une catégorie, qui n’est pas à proprement parler “ouvrière”, l’occasion d’entendre comment des employés immigrés, soumis à des horaires aberrants, se sont battus pour obtenir des prud’hommes des conditions de travail normales et légales. Ce voyage, état des lieux non exhaustif du travail ouvrier, est à voir comme une esquisse des “prolos” de 2002 qui existent dans leur diversité, leur solitude et leur combativité.
Ils semblent avoir disparu. Lorsqu’on entend encore parler d’eux, c’est à l’occasion d’une fermeture d’usine. Ils sont pourtant près de 6 millions à produire la totalité des objets simples ou élaborés qui constituent notre univers quotidien. Le film va d’une région à l’autre, d’une industrie à l’autre, avec des haltes dans des entreprises très diverses, plus ou moins modernes et importantes, parfois conviviales, parfois conflictuelles, et décrit la France contemporaine des ouvriers, ces “prolos” qui existent dans leur diversité, leur solitude et leur combativité.
C’est une promenade subjective de Marcel Trillat dans la France des usines, un voyage en six étapes qui nous fait visiter l’usine « Renault Trucks » à Venissieux dans la banlieue de Lyon, usine “classique” où, bien qu’on fasse appel à l’inventivité des ouvriers, récompensée par un système de points leur permettant de gagner une cafetière ou une place de cinéma - c’est selon - , les plus jeunes ne se voient pas finir ici et rêvent d’un autre travail, d’une autre vie.
Ensuite, le film nous conduit à Beauchamp dans l’Oise, dans l’usine 3M, fabriquant Post-it et abrasifs. Le directeur de cette usine, confronté à l’exigence des actionnaires qui exigent chaque année une hausse de la rentabilité d’au moins 5 %, a trouvé d’autres moyens d’augmenter la productivité.
La 3ème étape nous invite à découvrir une usine “modèle”, où directeur et syndicalistes travaillent en co-gestion pour éviter licenciements et restructuration. Un tableau presque idyllique comparé au sort des sous-traitants employés par les chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, sujet de la halte suivante.
La 5ème étape propose un détour en pleine campagne, dans une petite usine d’équipement électrique la MAFELEC, le jour du départ à la retraite de Roger. Un grand jour pour lui puisque après 45 ans de service la médaille du travail va lui être remise.
Pour terminer, le film aborde une catégorie, qui n’est pas à proprement parler “ouvrière”, l’occasion d’entendre comment des employés immigrés, soumis à des horaires aberrants, se sont battus pour obtenir des prud’hommes des conditions de travail normales et légales. Ce voyage, état des lieux non exhaustif du travail ouvrier, est à voir comme une esquisse des “prolos” de 2002 qui existent dans leur diversité, leur solitude et leur combativité.
Les prolos