Réalisateur | Ballouard Bruno |
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Ouvrier ou joueur de poker, Samir et Xavier vivent au jour le jour. Jeune femme brillante et future mariée, Liza a un avenir tout tracé. Ils et elle se retrouvent par hasard le temps d’un week-end pour un séjour aussi improbable qu’initiatique. Ils la protègent lors de leur confrontation au monde, mais c’est elle qui leur apprendra ce qu’est véritablement la liberté.
Avec Salomé Stevenin, Mehdi Dehbi, Bruno Clairefond, Thomas Chabrol et la participation de Catherine Jacob...
Pourquoi cette envie de liberté ?
Dans la société actuelle, on a de plus en plus, et de manière quasiment systématique, des comptes à rendre sur ce que l’on fait et ce que l’on dit, ce qui m’énerve au plus au point. On doit toujours être joignable, que ce soit par ses proches ou par son employeur. Il y a des caméras de surveillance
un peu partout et on est constamment pisté sur Internet... Il y a donc de moins en moins de vrais espaces de liberté. On finit toujours par se retrouver soumis à des contraintes diverses et il y a toujours quelqu’un qui nous attend, qui nous appelle. Nous avons tous besoin de décrocher, c’est nécessaire. Mais nous n’avons plus le droit de nous égarer, même légèrement, même pas longtemps. Je suis personnellement très attaché à cette notion de liberté. C’est fondamental et c’est devenu un luxe.
En quoi Lili Rose s’ouvre sur la liberté ?
Tous les personnages, même les seconds rôles, ont un rapport avec ça. Samir et Xavier vivent comme ils l’entendent, ils ne se posent aucune question, ne se préoccupent pas de leur avenir et ne laissent personne choisir pour eux. Ils s’emparent du présent, contrairement à beaucoup de gens qui passent leur journée à ruminer sur ce qui s’est passé la veille et pensent à ce qui va se passer le lendemain, Samir et Xavier, eux, profitent vraiment de l’instant présent. Pierrot, le personnage incarné par Thomas Chabrol, représente l’image une certaine forme de liberté. Il se laisse guider par ses envies, fantaisistes, lunaires peut-être, mais ce sont ces envies qu’il suit librement. Valérie, la jeune femme qui se trouve être sous l’emprise de son frère, en manque cruellement. Mais celle pour moi qui porte l’image de la liberté telle que je voulais la décrire, c’est Liza. Elle s’émancipe, s’achemine progressivement vers une vie qu’elle choisit, qui s’impose de plus en plus, par petites touches, au fil des rencontres, des échanges. Xavier et Samir lui permettent de découvrir un monde qui n’est pas le sien. Elle s’ouvre, s’épanouit, décide d’exister pour elle, de ne plus suivre un chemin tout tracé, voulu d’une certaine façon par d’autres qu’elle. Dès qu’elle monte dans la voiture de Xavier, elle change de trajectoire, elle ne va plus se forcer à faire ce que les autres attendent d’elle. Sa vision de la vie va changer. Pour Xavier et Samir, cette rencontre, c’est plus une sorte de parenthèse enchantée, durant laquelle Samir s’affirme, mais leur vie en revanche ne changera pas fondamentalement. Contrairement à Liza, ils retourneront de manière naturelle à leur point de départ.
(Extrait du dossier de presse)
Voir un entretien avec le réalisateur
Scénario, réalisation : Bruno Ballouard
Directeur de la photographie : Philippe Brelot
Son : Ludo Elias
Décors : Antoine Fenske
Costumes : Anaïs Guglielmetti
Premier assistant réalisateur : Victoire Gounod
Scripte : Sophie Bouteiller
Directeur de production : Guillaume Raphoz
Montage image : Antoine Le Bihen
Montage son : Mathieu Vigouroux
Mixage Matthieu Langlet
Compositeur : Narcophony
Production : Fabrice Préel-Cléach
Chargée du développement : Emmanuelle Latourrette
Ouvrier ou joueur de poker, Samir et Xavier vivent au jour le jour. Jeune femme brillante et future mariée, Liza a un avenir tout tracé. Ils et elle se retrouvent par hasard le temps d’un week-end pour un séjour aussi improbable qu’initiatique. Ils la protègent lors de leur confrontation au monde, mais c’est elle qui leur apprendra ce qu’est véritablement la liberté.
Avec Salomé Stevenin, Mehdi Dehbi, Bruno Clairefond, Thomas Chabrol et la participation de Catherine Jacob...
Pourquoi cette envie de liberté ?
Dans la société actuelle, on a de plus en plus, et de manière quasiment systématique, des comptes à rendre sur ce que l’on fait et ce que l’on dit, ce qui m’énerve au plus au point. On doit toujours être joignable, que ce soit par ses proches ou par son employeur. Il y a des caméras de surveillance
un peu partout et on est constamment pisté sur Internet... Il y a donc de moins en moins de vrais espaces de liberté. On finit toujours par se retrouver soumis à des contraintes diverses et il y a toujours quelqu’un qui nous attend, qui nous appelle. Nous avons tous besoin de décrocher, c’est nécessaire. Mais nous n’avons plus le droit de nous égarer, même légèrement, même pas longtemps. Je suis personnellement très attaché à cette notion de liberté. C’est fondamental et c’est devenu un luxe.
En quoi Lili Rose s’ouvre sur la liberté ?
Tous les personnages, même les seconds rôles, ont un rapport avec ça. Samir et Xavier vivent comme ils l’entendent, ils ne se posent aucune question, ne se préoccupent pas de leur avenir et ne laissent personne choisir pour eux. Ils s’emparent du présent, contrairement à beaucoup de gens qui passent leur journée à ruminer sur ce qui s’est passé la veille et pensent à ce qui va se passer le lendemain, Samir et Xavier, eux, profitent vraiment de l’instant présent. Pierrot, le personnage incarné par Thomas Chabrol, représente l’image une certaine forme de liberté. Il se laisse guider par ses envies, fantaisistes, lunaires peut-être, mais ce sont ces envies qu’il suit librement. Valérie, la jeune femme qui se trouve être sous l’emprise de son frère, en manque cruellement. Mais celle pour moi qui porte l’image de la liberté telle que je voulais la décrire, c’est Liza. Elle s’émancipe, s’achemine progressivement vers une vie qu’elle choisit, qui s’impose de plus en plus, par petites touches, au fil des rencontres, des échanges. Xavier et Samir lui permettent de découvrir un monde qui n’est pas le sien. Elle s’ouvre, s’épanouit, décide d’exister pour elle, de ne plus suivre un chemin tout tracé, voulu d’une certaine façon par d’autres qu’elle. Dès qu’elle monte dans la voiture de Xavier, elle change de trajectoire, elle ne va plus se forcer à faire ce que les autres attendent d’elle. Sa vision de la vie va changer. Pour Xavier et Samir, cette rencontre, c’est plus une sorte de parenthèse enchantée, durant laquelle Samir s’affirme, mais leur vie en revanche ne changera pas fondamentalement. Contrairement à Liza, ils retourneront de manière naturelle à leur point de départ.
(Extrait du dossier de presse)
Voir un entretien avec le réalisateur
Scénario, réalisation : Bruno Ballouard
Directeur de la photographie : Philippe Brelot
Son : Ludo Elias
Décors : Antoine Fenske
Costumes : Anaïs Guglielmetti
Premier assistant réalisateur : Victoire Gounod
Scripte : Sophie Bouteiller
Directeur de production : Guillaume Raphoz
Montage image : Antoine Le Bihen
Montage son : Mathieu Vigouroux
Mixage Matthieu Langlet
Compositeur : Narcophony
Production : Fabrice Préel-Cléach
Chargée du développement : Emmanuelle Latourrette
Lili Rose