Réalisateur | Coulibaly Mory |
Partager sur |
Mory Coulibaly a tourné des images lors de l’occupation du gymnase à Cachan en 2006. En France depuis 2002, il se trouvait là, au moment de l’expulsion du squat, bien qu’il ait obtenu le statut de réfugié politique fin 2003, qui lui permettait de se trouver un logement. Délégué auprès des familles, il est resté avec les autres par solidarité et parce que pour lui, c’était le prolongement d’une lutte commencée ensemble.
En quittant le bâtiment F. il a tout laissé derrière lui, un peu comme lorsqu’il avait quitté son pays d’origine : La Côte d’Ivoire. Plus tard, un ami lui a rapporté sa caméra, seul objet de valeur auquel, dans la panique, il n’avait plus pensé et il s’est dit : "Je n’ai plus rien, il me reste juste cette caméra, il faut filmer."
Le film Sou Hami. La crainte de la nuit d’Anne-Laure de Franssu suit Mory Coulibaly dans son voyage au Mali, au cours d’une tournée de villes en villages où il projette Regardez chers parents à des spectateurs stupéfaits par la violence de l’état policier, et dont les propos, souvent moins navrés pour eux-mêmes que pour l’état de la France contemporaine, constituent l’une des plus puissantes critiques à ce jour de la politique gouvernementale.
- Festival "Attention chantier"
- "Routes de l’espoir" au ciné 104 à Pantin
- Festival du cinéma engagé
- "Routes et déroutes" à la galerie l’Art au garage
- "Illégal_Cinéma" aux Laboratoires d’Aubervilliers
- Festival "D’ailleurs nous sommes d’ici"
- Festival Africajarc 2011
- Festival "Le FIDEL 2011" à la CNHI
Mory Coulibaly a tourné des images lors de l’occupation du gymnase à Cachan en 2006. En France depuis 2002, il se trouvait là, au moment de l’expulsion du squat, bien qu’il ait obtenu le statut de réfugié politique fin 2003, qui lui permettait de se trouver un logement. Délégué auprès des familles, il est resté avec les autres par solidarité et parce que pour lui, c’était le prolongement d’une lutte commencée ensemble.
En quittant le bâtiment F. il a tout laissé derrière lui, un peu comme lorsqu’il avait quitté son pays d’origine : La Côte d’Ivoire. Plus tard, un ami lui a rapporté sa caméra, seul objet de valeur auquel, dans la panique, il n’avait plus pensé et il s’est dit : "Je n’ai plus rien, il me reste juste cette caméra, il faut filmer."
Le film Sou Hami. La crainte de la nuit d’Anne-Laure de Franssu suit Mory Coulibaly dans son voyage au Mali, au cours d’une tournée de villes en villages où il projette Regardez chers parents à des spectateurs stupéfaits par la violence de l’état policier, et dont les propos, souvent moins navrés pour eux-mêmes que pour l’état de la France contemporaine, constituent l’une des plus puissantes critiques à ce jour de la politique gouvernementale.
- Festival "Attention chantier"
- "Routes de l’espoir" au ciné 104 à Pantin
- Festival du cinéma engagé
- "Routes et déroutes" à la galerie l’Art au garage
- "Illégal_Cinéma" aux Laboratoires d’Aubervilliers
- Festival "D’ailleurs nous sommes d’ici"
- Festival Africajarc 2011
- Festival "Le FIDEL 2011" à la CNHI
Regardez chers parents