Réalisateur | Marcie Florent |
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En langue dinka, "ajiep" désigne la calebasse qui reçoit le lait des vaches et évoque l’abondance. Ajiep est aussi le nom d’un minuscule village du Sud Soudan. Une école, un chef de village, un marché... et la famine à grande échelle. À la suite de la guerre qui sévit dans le pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes chassées par les combats entre le Nord et le Sud se sont réfugiées dans les environs d’Ajiep, sans aucune réserve alimentaire. Une équipe de "Médecins sans frontières" tente de limiter le désastre humain. La vie est entièrement rythmée par la quête de nourriture et la survie : largage de céréales, campagnes de vaccination, distributions alimentaires... Le film suit plus particulièrement l’histoire d’Angeth, jeune mère qui vient d’arriver à Ajiep avec ses deux fillettes ; elle a survécu neuf mois de fruits et de racines dans la forêt après le vol de son troupeau.
Aller au-devant de l‘histoire. Rencontrer l‘autre dans ce qu‘il a de plus vrai. Ainsi pourrait-on résumer la motivation de Florent Marcie de filmer là où il filme. Des situations de guerre, de libération, de dénuement aussi. Il tourne, monte et finance lui-même ses films, dans une économie de moyens et une précarité qui le rapprochent sans conteste des hommes et des femmes qu‘il côtoie. En résulte des films longs formats, à la lisière entre cinéma et reportage, présentés en décalage de l‘actualité. Une forme de troisième voie qu‘il revendique.
L’intégralité du long entretien avec Florent Marcie est disponible sur le DVD de Tomorrow Tripoli et offert en complément de Tomorrow Tripoli en VOD. En voici des extraits :
le choix du périple
En langue dinka, "ajiep" désigne la calebasse qui reçoit le lait des vaches et évoque l’abondance. Ajiep est aussi le nom d’un minuscule village du Sud Soudan. Une école, un chef de village, un marché... et la famine à grande échelle. À la suite de la guerre qui sévit dans le pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes chassées par les combats entre le Nord et le Sud se sont réfugiées dans les environs d’Ajiep, sans aucune réserve alimentaire. Une équipe de "Médecins sans frontières" tente de limiter le désastre humain. La vie est entièrement rythmée par la quête de nourriture et la survie : largage de céréales, campagnes de vaccination, distributions alimentaires... Le film suit plus particulièrement l’histoire d’Angeth, jeune mère qui vient d’arriver à Ajiep avec ses deux fillettes ; elle a survécu neuf mois de fruits et de racines dans la forêt après le vol de son troupeau.
Aller au-devant de l‘histoire. Rencontrer l‘autre dans ce qu‘il a de plus vrai. Ainsi pourrait-on résumer la motivation de Florent Marcie de filmer là où il filme. Des situations de guerre, de libération, de dénuement aussi. Il tourne, monte et finance lui-même ses films, dans une économie de moyens et une précarité qui le rapprochent sans conteste des hommes et des femmes qu‘il côtoie. En résulte des films longs formats, à la lisière entre cinéma et reportage, présentés en décalage de l‘actualité. Une forme de troisième voie qu‘il revendique.
L’intégralité du long entretien avec Florent Marcie est disponible sur le DVD de Tomorrow Tripoli et offert en complément de Tomorrow Tripoli en VOD. En voici des extraits :
le choix du périple
Sous les arbres d'Ajiep