Réalisateurs | Pfohl Christian, Béranger Jo |
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Dans le Parc Gezi au cœur d’Istanbul, sur la place Taksim, quelques dizaines de défenseurs des arbres vont lancer en Mai 2013 un mouvement de protestation qui va gagner toute la Turquie et s’opposer au pouvoir autoritaire. Face à cette éruption de liberté, à ce "Mai 68 turc", le premier ministre Erdogan a lancé une féroce répression. Que s’est-il passé au parc Gezi ? Qui sont ces protestataires ? Comment le pays entier a changé après cet été 2013 ?
Le combat des çapulku – les clochards comme les appelle Erdogan – est né d’ un combat plus ancien contre les destructions de quartiers entiers d’Istanbul remplacés par des îlots de buildings et de gigantesques centres commerciaux à l’américaine. C’était le destin du parc Gezi imaginé par Erdogan. Face cette destruction d’Istanbul ceux de Taksim se lèvent et crient « Le parc est à nous, Istanbul est à nous ». Pour eux, il s’agit aussi de défendre le droit de rester un citoyen en respirant dans un parc plutôt que devenir un consommateur enfermé dans un centre commercial. De s’élever contre la corruption et le capitalisme sauvage. De défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, la liberté de penser face à la propagande continuelle du pouvoir.
Dans le Parc Gezi au cœur d’Istanbul, sur la place Taksim, quelques dizaines de défenseurs des arbres vont lancer en Mai 2013 un mouvement de protestation qui va gagner toute la Turquie et s’opposer au pouvoir autoritaire. Face à cette éruption de liberté, à ce "Mai 68 turc", le premier ministre Erdogan a lancé une féroce répression. Que s’est-il passé au parc Gezi ? Qui sont ces protestataires ? Comment le pays entier a changé après cet été 2013 ?
Le combat des çapulku – les clochards comme les appelle Erdogan – est né d’ un combat plus ancien contre les destructions de quartiers entiers d’Istanbul remplacés par des îlots de buildings et de gigantesques centres commerciaux à l’américaine. C’était le destin du parc Gezi imaginé par Erdogan. Face cette destruction d’Istanbul ceux de Taksim se lèvent et crient « Le parc est à nous, Istanbul est à nous ». Pour eux, il s’agit aussi de défendre le droit de rester un citoyen en respirant dans un parc plutôt que devenir un consommateur enfermé dans un centre commercial. De s’élever contre la corruption et le capitalisme sauvage. De défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, la liberté de penser face à la propagande continuelle du pouvoir.
Taksim, chronique de la révolution des arbres