Réalisateur | Moretti Nanni |
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Une série d’événements va transformer radicalement l’existence des habitants d’un immeuble romain, dévoilant leur difficulté à être parent, frère ou voisin dans un monde où les rancœurs et la peur semblent avoir eu raison du vivre ensemble.
Tandis que les hommes sont prisonniers de leurs entêtements, les femmes tentent, chacune à leur manière, de raccommoder ces vies désunies et de transmettre enfin sereinement un amour que l’on aurait pu croire à jamais disparu…
Avec : Riccardo Scamarcio, Alba Rohrwacher, Nanni Moretti, Margherita Buy...
Sélectionné au festival de Cannes en 2021
L'humanité : Triple regard passionnant sur l’Italie contemporaine, où le foyer concentre des angoisses contradictoires, Tre Piani séduit par son ambition romanesque et la justesse de sa mise en scène.
aVoir-aLire.com : Nanni Moretti offre une merveille de cinéma.
La Croix : Un film sobre et poignant sur notre difficulté à vivre ensemble.
Marianne : Ce film, atypique dans sa carrière, impressionne par sa hauteur de vue, par sa lucidité mélancolique.
Télérama : Autant de mises à jour aboutissent à un résultat paradoxal : loin de marquer une rupture dans l’œuvre, Tre piani donne, au contraire, l’impression de retrouver un Nanni Moretti familier, celui de La Chambre du fils (2001) plutôt que de Habemus papam (2011).
JDD : Dommage que le scénario soit cousu de fil blanc, alignant des situations prévisibles avec des interprètes qui ne provoquent jamais d'empathie.
Le film TRE PIANI, comme le livre d'Eshkol Nevo dont il est tiré, raconte l'histoire de trois familles qui vivent dans le même immeuble. Il aborde des thèmes universels tels que la culpabilité, les conséquences de nos choix, la justice et la responsabilité qui accompagne le fait d’être parent. Les personnages, fragiles et effrayés, sont mus par des peurs et des obsessions, et finissent souvent par accomplir des actes extrêmes. Pourtant, leurs motivations émotionnelles et sentimentales sont toujours compréhensibles. Alors que dans le livre, les histoires s’interrompent au plus fort de la crise, dans le film il était important de les faire se dérouler jusqu'au bout, d'étudier les conséquences des choix faits par les personnages, de voir les répercussions que leurs actes ont sur leur vie et sur celle de leurs proches.
Chaque histoire a été développée comme s'il s'agissait d'un film distinct, puis entrelacée avec les autres. L'alternance d'un personnage à l'autre n’autorise aucune suspension du récit, chaque scène devient nécessaire. La profondeur des thèmes abordés par le livre m'a suggéré d’adopter un style simple et sans ornement, qui ne permet ni distractions ni digressions.
À l'heure où nous parlons beaucoup de ce que nous laisserons à nos enfants en termes écologiques, nous parlons peu de ce que nous leur laisserons en termes éthiques et moraux. Chaque geste que nous faisons, même dans l'intimité de notre foyer, a des conséquences qui affecteront les générations futures. Chacun d'entre nous doit en être conscient et responsable : nos actions sont ce que nous laissons en héritage à ceux qui viennent après nous.
Cette histoire raconte notre tendance à mener des vies isolées, à nous éloigner d'une communauté que non seulement nous ne voyons plus, mais dont nous pensons pouvoir nous passer. Pourtant, ce qui arrive à ces personnages nous montre à quel point nous sommes tous concernés par l’effort commun à faire pour se sentir membre d'une communauté. Le film est une invitation à s'ouvrir au monde extérieur qui emplit nos rues, à l’extérieur de nos maisons. Il ne tient qu'à nous de ne pas à nouveau rester enfermés dans nos « trois étages ».
Nanni Moretti
Une série d’événements va transformer radicalement l’existence des habitants d’un immeuble romain, dévoilant leur difficulté à être parent, frère ou voisin dans un monde où les rancœurs et la peur semblent avoir eu raison du vivre ensemble.
Tandis que les hommes sont prisonniers de leurs entêtements, les femmes tentent, chacune à leur manière, de raccommoder ces vies désunies et de transmettre enfin sereinement un amour que l’on aurait pu croire à jamais disparu…
Avec : Riccardo Scamarcio, Alba Rohrwacher, Nanni Moretti, Margherita Buy...
Sélectionné au festival de Cannes en 2021
L'humanité : Triple regard passionnant sur l’Italie contemporaine, où le foyer concentre des angoisses contradictoires, Tre Piani séduit par son ambition romanesque et la justesse de sa mise en scène.
aVoir-aLire.com : Nanni Moretti offre une merveille de cinéma.
La Croix : Un film sobre et poignant sur notre difficulté à vivre ensemble.
Marianne : Ce film, atypique dans sa carrière, impressionne par sa hauteur de vue, par sa lucidité mélancolique.
Télérama : Autant de mises à jour aboutissent à un résultat paradoxal : loin de marquer une rupture dans l’œuvre, Tre piani donne, au contraire, l’impression de retrouver un Nanni Moretti familier, celui de La Chambre du fils (2001) plutôt que de Habemus papam (2011).
JDD : Dommage que le scénario soit cousu de fil blanc, alignant des situations prévisibles avec des interprètes qui ne provoquent jamais d'empathie.
Le film TRE PIANI, comme le livre d'Eshkol Nevo dont il est tiré, raconte l'histoire de trois familles qui vivent dans le même immeuble. Il aborde des thèmes universels tels que la culpabilité, les conséquences de nos choix, la justice et la responsabilité qui accompagne le fait d’être parent. Les personnages, fragiles et effrayés, sont mus par des peurs et des obsessions, et finissent souvent par accomplir des actes extrêmes. Pourtant, leurs motivations émotionnelles et sentimentales sont toujours compréhensibles. Alors que dans le livre, les histoires s’interrompent au plus fort de la crise, dans le film il était important de les faire se dérouler jusqu'au bout, d'étudier les conséquences des choix faits par les personnages, de voir les répercussions que leurs actes ont sur leur vie et sur celle de leurs proches.
Chaque histoire a été développée comme s'il s'agissait d'un film distinct, puis entrelacée avec les autres. L'alternance d'un personnage à l'autre n’autorise aucune suspension du récit, chaque scène devient nécessaire. La profondeur des thèmes abordés par le livre m'a suggéré d’adopter un style simple et sans ornement, qui ne permet ni distractions ni digressions.
À l'heure où nous parlons beaucoup de ce que nous laisserons à nos enfants en termes écologiques, nous parlons peu de ce que nous leur laisserons en termes éthiques et moraux. Chaque geste que nous faisons, même dans l'intimité de notre foyer, a des conséquences qui affecteront les générations futures. Chacun d'entre nous doit en être conscient et responsable : nos actions sont ce que nous laissons en héritage à ceux qui viennent après nous.
Cette histoire raconte notre tendance à mener des vies isolées, à nous éloigner d'une communauté que non seulement nous ne voyons plus, mais dont nous pensons pouvoir nous passer. Pourtant, ce qui arrive à ces personnages nous montre à quel point nous sommes tous concernés par l’effort commun à faire pour se sentir membre d'une communauté. Le film est une invitation à s'ouvrir au monde extérieur qui emplit nos rues, à l’extérieur de nos maisons. Il ne tient qu'à nous de ne pas à nouveau rester enfermés dans nos « trois étages ».
Nanni Moretti
Tre piani