Réalisateur | Travers Hawkins Tim |
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À l’origine de l’affaire Wikileaks
En 2010, le soldat Manning divulgue à Wikileaks des documents sur les bavures de l’armée américaine en Irak, en Afghanistan et l’espionnage de la diplomatie mondiale, déclenchant un scandale international. Condamné à 35 ans de prison pour trahison, Manning voit sa peine commuée à 7 ans à la fin de l’administration Obama. À sa libération Chelsea Manning a accompli sa transformation en femme, devenant une activiste pour les droits humains. Un portrait intime et émouvant d’une personnalité hors norme toujours au coeur de l’actualité avec sa nouvelle incarcération en 2019, à l’occasion de l’arrestation du fondateur de Wikileaks.
Via WikiLeaks, Chelsea Manning (ex-Bradley) a été à l’origine des plus importantes révélations des crimes de guerres et tortures pratiquées par l’US Army dans les guerres en Irak (dont la fameuse vidéo Collateral murder) et en Afghanistan, ainsi que les câbles diplomatiques qui ont montré au yeux du monde comment Washington traitait ses alliés, considérés (à juste titre ?) comme des subordonnés. En d’autres termes, Manning a révélé l’impérialisme américain au XXIè siècle.
Puis, elle a payé très durement son engagement, après sa dénonciation par le hackeur Adrian Lamo (désormais décédé). Après des années de sévices et de torture dans des prisons Supermax américaine, Manning a fait plusieurs tentatives de suicides et, notamment grâce à une bonne mobilisation en soutien, elle a finalement été libérée. Son destin est à jamais lié à celui de Julian Assange qu’elle n’a jamais cessé de soutenir, sacrifiant sa propre liberté pour ne pas charger Assange, comme essayait d’obtenir les autorités américaines.
Ce très beau documentaire, juste et nécessaire, dévoile un personnage exceptionnel en tous points. Une héroïne de notre temps, d’une grande sensibilité et d’un immense courage, un courage qui pourrait bien être "contagieux" comme l’a toujours répété Julian Assange qui est désormais à son tour poursuivi pour avoir publié ces informations qui ont révélé la vérité que les Etats-Unis ne voulaient pas qu’on voie. Un film indispensable pour comprendre le monde dans lequel on vit et pour trouver le courage de résister autant que possible.
O.A.
L’Humanité : Encouragée par une caméra pudique, qui laisse respirer Chelsea dans de longs plans-séquences mutiques, la jeune femme se livre, s’analyse avec distance.
Le Figaro : Pendant sa détention pour trahison, Bradley Manning change de sexe et se rebaptise Chelsea. Elle se raconte avec une sincérité à fleur de peau, une innocence qui bouscule, quasi désespérée. Le film plonge dans le désarroi d’un personnage, dont le destin est un éternel tourbillon.
Le Nouvel Observateur : A travers le destin de cette femme, née dans un corps d’homme, soldat récompensé avant d’être dégradé pour avoir révélé à WikiLeaks les preuves des exactions de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan, le documentariste signe le portrait engagé et bouleversant d’une femme en quête de sa vérité propre et de celle perdue de son pays.
Rolling Stone : Se concluant sur son arrestation suite à celle de Julien Assange et son refus de témoigner, XY Chelsea s’avère, comme le résume son réalisateur, un « film intime et personnel sur le parcours extraordinaire d’un être humain extraordinaire ».
Transfuge : "XY Chelsea" mélange film d’espionnage et portrait intime pour tenter de saisir ce qui meut cette ancienne militaire intolérante à l’injustice et à la violence. Chelsea Manning apparaît ici comme une héroïne malgré elle, une héroïne engagée et porteuse de valeurs progressistes dans une Amérique divisée.
À l’origine de l’affaire Wikileaks
En 2010, le soldat Manning divulgue à Wikileaks des documents sur les bavures de l’armée américaine en Irak, en Afghanistan et l’espionnage de la diplomatie mondiale, déclenchant un scandale international. Condamné à 35 ans de prison pour trahison, Manning voit sa peine commuée à 7 ans à la fin de l’administration Obama. À sa libération Chelsea Manning a accompli sa transformation en femme, devenant une activiste pour les droits humains. Un portrait intime et émouvant d’une personnalité hors norme toujours au coeur de l’actualité avec sa nouvelle incarcération en 2019, à l’occasion de l’arrestation du fondateur de Wikileaks.
Via WikiLeaks, Chelsea Manning (ex-Bradley) a été à l’origine des plus importantes révélations des crimes de guerres et tortures pratiquées par l’US Army dans les guerres en Irak (dont la fameuse vidéo Collateral murder) et en Afghanistan, ainsi que les câbles diplomatiques qui ont montré au yeux du monde comment Washington traitait ses alliés, considérés (à juste titre ?) comme des subordonnés. En d’autres termes, Manning a révélé l’impérialisme américain au XXIè siècle.
Puis, elle a payé très durement son engagement, après sa dénonciation par le hackeur Adrian Lamo (désormais décédé). Après des années de sévices et de torture dans des prisons Supermax américaine, Manning a fait plusieurs tentatives de suicides et, notamment grâce à une bonne mobilisation en soutien, elle a finalement été libérée. Son destin est à jamais lié à celui de Julian Assange qu’elle n’a jamais cessé de soutenir, sacrifiant sa propre liberté pour ne pas charger Assange, comme essayait d’obtenir les autorités américaines.
Ce très beau documentaire, juste et nécessaire, dévoile un personnage exceptionnel en tous points. Une héroïne de notre temps, d’une grande sensibilité et d’un immense courage, un courage qui pourrait bien être "contagieux" comme l’a toujours répété Julian Assange qui est désormais à son tour poursuivi pour avoir publié ces informations qui ont révélé la vérité que les Etats-Unis ne voulaient pas qu’on voie. Un film indispensable pour comprendre le monde dans lequel on vit et pour trouver le courage de résister autant que possible.
O.A.
L’Humanité : Encouragée par une caméra pudique, qui laisse respirer Chelsea dans de longs plans-séquences mutiques, la jeune femme se livre, s’analyse avec distance.
Le Figaro : Pendant sa détention pour trahison, Bradley Manning change de sexe et se rebaptise Chelsea. Elle se raconte avec une sincérité à fleur de peau, une innocence qui bouscule, quasi désespérée. Le film plonge dans le désarroi d’un personnage, dont le destin est un éternel tourbillon.
Le Nouvel Observateur : A travers le destin de cette femme, née dans un corps d’homme, soldat récompensé avant d’être dégradé pour avoir révélé à WikiLeaks les preuves des exactions de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan, le documentariste signe le portrait engagé et bouleversant d’une femme en quête de sa vérité propre et de celle perdue de son pays.
Rolling Stone : Se concluant sur son arrestation suite à celle de Julien Assange et son refus de témoigner, XY Chelsea s’avère, comme le résume son réalisateur, un « film intime et personnel sur le parcours extraordinaire d’un être humain extraordinaire ».
Transfuge : "XY Chelsea" mélange film d’espionnage et portrait intime pour tenter de saisir ce qui meut cette ancienne militaire intolérante à l’injustice et à la violence. Chelsea Manning apparaît ici comme une héroïne malgré elle, une héroïne engagée et porteuse de valeurs progressistes dans une Amérique divisée.
XY Chelsea