Réalisateur | Vautier René |
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À l’aube de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, René Vautier a produit un film sur la conquête de l’Algérie par la France en 1830. Il fut sévèrement critiqué par le Ministère français des affaires étrangères qui considérait cette prédiction d’une rébellion de l’Algérie contre l’oppresseur étranger, comme un danger pour la sécurité nationale. En réaction à cette accusation, en 1957 René Vautier passe de "l’autre côté" et tourne, caméra au poing, un film sur et avec le mouvement de résistance algérien.
René Vautier veut montrer ce qu’il voit et contrer la version de la propagande coloniale française. Il est bien sûr recherché côté français pour ce qui est considéré comme une trahison. Cependant, 800 copies du film seront tirées depuis l’Allemagne de l’Est, en 17 langues et diffusées à travers le monde (sauf en France, où il faudra attendre une projection à la Sorbonne occupée en Mai 68).
Mais les indépendantistes algériens ne sont pas tous forcément d’accord pour que leur révolution soit filmée par un Français, d’autant que le contact de René Vautier s’est fait liquidé. Coincé dans les méandres des conflits de pouvoirs révolutionnaires et sans qu’on lui dise pourquoi, le cinéaste est détenu dans une prison par décision du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) avec d’autres Algériens pendant que le film est diffusé par le FLN... Vingt cinq mois dans une prison de Denden à l’ouest de Tunis.
Après la déclaration d’indépendance, René Vautier fonde le premier Centre Audiovisuel Algérien et dirigera le premier film de l’Algérie indépendante : Le peuple en marche.
Pendant ce tournage que René Vautier a été blessé trois fois. Il a essuyé directement des tirs de l’armée française visant délibérément sa caméra. Un éclat s’est logé dans la tête (dure) du cinéaste breton. Il conservera ce souvenir toute sa vie, faisant le lui probablement le seul cinéaste avec un bout de caméra dans la tête.
À l’aube de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, René Vautier a produit un film sur la conquête de l’Algérie par la France en 1830. Il fut sévèrement critiqué par le Ministère français des affaires étrangères qui considérait cette prédiction d’une rébellion de l’Algérie contre l’oppresseur étranger, comme un danger pour la sécurité nationale. En réaction à cette accusation, en 1957 René Vautier passe de "l’autre côté" et tourne, caméra au poing, un film sur et avec le mouvement de résistance algérien.
René Vautier veut montrer ce qu’il voit et contrer la version de la propagande coloniale française. Il est bien sûr recherché côté français pour ce qui est considéré comme une trahison. Cependant, 800 copies du film seront tirées depuis l’Allemagne de l’Est, en 17 langues et diffusées à travers le monde (sauf en France, où il faudra attendre une projection à la Sorbonne occupée en Mai 68).
Mais les indépendantistes algériens ne sont pas tous forcément d’accord pour que leur révolution soit filmée par un Français, d’autant que le contact de René Vautier s’est fait liquidé. Coincé dans les méandres des conflits de pouvoirs révolutionnaires et sans qu’on lui dise pourquoi, le cinéaste est détenu dans une prison par décision du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) avec d’autres Algériens pendant que le film est diffusé par le FLN... Vingt cinq mois dans une prison de Denden à l’ouest de Tunis.
Après la déclaration d’indépendance, René Vautier fonde le premier Centre Audiovisuel Algérien et dirigera le premier film de l’Algérie indépendante : Le peuple en marche.
Pendant ce tournage que René Vautier a été blessé trois fois. Il a essuyé directement des tirs de l’armée française visant délibérément sa caméra. Un éclat s’est logé dans la tête (dure) du cinéaste breton. Il conservera ce souvenir toute sa vie, faisant le lui probablement le seul cinéaste avec un bout de caméra dans la tête.
Algérie en flammes