Réalisateur | Lobmaier Manuel |
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« Quand nous étions enfants, nous passions nos vacances en France, mais uniquement dans des endroits accessibles par le chemin de fer. Il était notre moyen de transport et nous aimions voyager ainsi ». En apprenant que la ligne qui desservait les paysages de son enfance dans les Cévennes a été fermée, Manuel Lobmaier décide de faire le voyage depuis la Suisse où il réside, en traversant la France en train. Il se donne comme contrainte de toujours utiliser la ligne ferroviaire la plus proche du tracé vol-d’oiseau, sans prendre de bus. Un projet simple, mais une fois passée la frontière française commencent les ennuis. Très vite, il se trouve engagé dans une odyssée aux allures kafkaïennes. Filmé en toute discrétion, le film dresse un état de lieu tragi-comique des « petites lignes » françaises.
« De ce voyage, il me reste le souvenir de ces lignes de chemin de fer rouillées, négligées, oubliées dans la neige froide. Les longues attentes dans presque chaque gare pour une correspondance. Les nuits dans un sac de couchage en pleine neige dans un ancien hangar à marchandises, ou sous la pluie protégé par un buisson. Une autoroute flambante neuve à côté d’une ligne désaffectée. La tristesse des cheminots dès qu’on leur parlait de politique ferroviaire. En récompense la beauté des paysages enneigés parfois ensoleillés parfois brumeux par les fenêtres ». (Manuel Lobmaier)
« Il fallait un Suisse pour illustrer, menant un train de sénateur, le dépérissement du chemin de fer français […]. Manuel Lobmaier signe un implacable plaidoyer pour le service public de proximité. » L'HUMANITÉ
« Quand nous étions enfants, nous passions nos vacances en France, mais uniquement dans des endroits accessibles par le chemin de fer. Il était notre moyen de transport et nous aimions voyager ainsi ». En apprenant que la ligne qui desservait les paysages de son enfance dans les Cévennes a été fermée, Manuel Lobmaier décide de faire le voyage depuis la Suisse où il réside, en traversant la France en train. Il se donne comme contrainte de toujours utiliser la ligne ferroviaire la plus proche du tracé vol-d’oiseau, sans prendre de bus. Un projet simple, mais une fois passée la frontière française commencent les ennuis. Très vite, il se trouve engagé dans une odyssée aux allures kafkaïennes. Filmé en toute discrétion, le film dresse un état de lieu tragi-comique des « petites lignes » françaises.
« De ce voyage, il me reste le souvenir de ces lignes de chemin de fer rouillées, négligées, oubliées dans la neige froide. Les longues attentes dans presque chaque gare pour une correspondance. Les nuits dans un sac de couchage en pleine neige dans un ancien hangar à marchandises, ou sous la pluie protégé par un buisson. Une autoroute flambante neuve à côté d’une ligne désaffectée. La tristesse des cheminots dès qu’on leur parlait de politique ferroviaire. En récompense la beauté des paysages enneigés parfois ensoleillés parfois brumeux par les fenêtres ». (Manuel Lobmaier)
« Il fallait un Suisse pour illustrer, menant un train de sénateur, le dépérissement du chemin de fer français […]. Manuel Lobmaier signe un implacable plaidoyer pour le service public de proximité. » L'HUMANITÉ
Au bout des rails