Réalisateur | Coello Christophe |
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Le documentaire Cas d’école, signé Christophe Coello, interroge la défiance des enfants des familles gitanes du quartier Saint-Jacques, à Perpignan, à l’égard de l’école. À partir de témoignages de parents, d’enfants, de professeurs, il tente de comprendre la manière dont gitans et non-gitans cohabitent dans une même ville, et sur quelles bases se façonnent les discriminations et la ségrégation sociale.
Perpignan. Jérémy, 7 ans, n’aime pas l’école car il déteste qu’on le réveille. Hier, il s’est couché à trois heures du matin. Son copain, Kinay, 9 ans, prétend savoir lire mais ajoute qu’il ne lit jamais en dehors de l’école. Il y a aussi ces trois petites filles qui rêvent du pays gitan, le pays où elles aimeraient vivre. Il y a encore ce petit bonhomme, haut comme trois pommes, qui donne des frissons lorsqu’il se met à chanter. Il y a des nuits où les enfants du quartier jouent sur la place, jusqu’à minuit, parfois plus tard. Et il y a des jours où la salle de classe est presque vide, désespérément vide... Ces enfants ne manquent ni d’amour ni d’attention et les adultes du quartier reconnaissent volontiers que le rapport à l’école doit changer...
Alors, pourquoi des parents attentionnés et conscients ne réveillent-ils pas leurs enfants à l’heure de les envoyer en classe ? Nous sommes à Saint-Jacques, un quartier historique de Perpignan rongé par plus de 80% de chômage. Ses habitants, en majorité des gitans catalans, vivent au quotidien la misère et les discriminations.
Le film a reçu une Mention spéciale du prix Unaforis au festival du film d’action sociale de l’IRTS de Lorraine.
Réalisation : Christophe Coello
Montage : Bernard Sasia
Technicien vidéo : Ludovic Raynaud
Le documentaire Cas d’école, signé Christophe Coello, interroge la défiance des enfants des familles gitanes du quartier Saint-Jacques, à Perpignan, à l’égard de l’école. À partir de témoignages de parents, d’enfants, de professeurs, il tente de comprendre la manière dont gitans et non-gitans cohabitent dans une même ville, et sur quelles bases se façonnent les discriminations et la ségrégation sociale.
Perpignan. Jérémy, 7 ans, n’aime pas l’école car il déteste qu’on le réveille. Hier, il s’est couché à trois heures du matin. Son copain, Kinay, 9 ans, prétend savoir lire mais ajoute qu’il ne lit jamais en dehors de l’école. Il y a aussi ces trois petites filles qui rêvent du pays gitan, le pays où elles aimeraient vivre. Il y a encore ce petit bonhomme, haut comme trois pommes, qui donne des frissons lorsqu’il se met à chanter. Il y a des nuits où les enfants du quartier jouent sur la place, jusqu’à minuit, parfois plus tard. Et il y a des jours où la salle de classe est presque vide, désespérément vide... Ces enfants ne manquent ni d’amour ni d’attention et les adultes du quartier reconnaissent volontiers que le rapport à l’école doit changer...
Alors, pourquoi des parents attentionnés et conscients ne réveillent-ils pas leurs enfants à l’heure de les envoyer en classe ? Nous sommes à Saint-Jacques, un quartier historique de Perpignan rongé par plus de 80% de chômage. Ses habitants, en majorité des gitans catalans, vivent au quotidien la misère et les discriminations.
Le film a reçu une Mention spéciale du prix Unaforis au festival du film d’action sociale de l’IRTS de Lorraine.
Réalisation : Christophe Coello
Montage : Bernard Sasia
Technicien vidéo : Ludovic Raynaud
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