Réalisateur | Hennot Benjamin |
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L’hiver de 1960 à 1961 fut le théâtre de la plus longue grève générale qu’ait connue la Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale : jusqu'à deux mois d’immobilisation totale du pays contre une loi d’austérité.
Sur les innombrables archives, une profusion de personnages de tous bords nous racontent les initiatives qu’ils menèrent alors.
Mais, surprise : à la place d'anciens grévistes aux tempes grises, ce sont des jeunes qui nous racontent ces éclats de lutte, comme s’ils y étaient, comme s’ils y avaient été.
Détruire rajeunit célèbre une Belgique qui lutte avec malice, inventivité et agressivité pour nuire à ce qui nuit, pour détruire ce qui détruit. Détruire rajeunit, c’est l’histoire écrite par la rue indocile, ses guerrières ordinaires et ses guerriers sans renom.
Face aux canons à eau, face aux blindés, face aux fusils, aux balles réelles, aux chevaux et aux sabres, la rue fait front avec courage.
Détruire rajeunit n’est pas un film sur le passé, mais pour le présent. Et pour conjuguer au présent le passé, Détruire rajeunit conjure toute solennité : les corps sont rajeunis pour que circule plus vive la mémoire collective. Place aux jeunes.
Détruire rajeunit c’est la lutte vue sous l’angle de ses techniques inavouables, impérissables, toujours latentes et dans l’attente d’un combat à venir, prêtes à ressurgir.
Détruire rajeunit fait une histoire des vaincus, en s’attardant sur les moyens dont ils disposaient pour triompher.
Détruire rajeunit n’est pas un film sur la lutte mais pour la lutte.
Détruire rajeunit constitue une entrave méchante à la circulation des idées fatalistes.
L’hiver de 1960 à 1961 fut le théâtre de la plus longue grève générale qu’ait connue la Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale : jusqu'à deux mois d’immobilisation totale du pays contre une loi d’austérité.
Sur les innombrables archives, une profusion de personnages de tous bords nous racontent les initiatives qu’ils menèrent alors.
Mais, surprise : à la place d'anciens grévistes aux tempes grises, ce sont des jeunes qui nous racontent ces éclats de lutte, comme s’ils y étaient, comme s’ils y avaient été.
Détruire rajeunit célèbre une Belgique qui lutte avec malice, inventivité et agressivité pour nuire à ce qui nuit, pour détruire ce qui détruit. Détruire rajeunit, c’est l’histoire écrite par la rue indocile, ses guerrières ordinaires et ses guerriers sans renom.
Face aux canons à eau, face aux blindés, face aux fusils, aux balles réelles, aux chevaux et aux sabres, la rue fait front avec courage.
Détruire rajeunit n’est pas un film sur le passé, mais pour le présent. Et pour conjuguer au présent le passé, Détruire rajeunit conjure toute solennité : les corps sont rajeunis pour que circule plus vive la mémoire collective. Place aux jeunes.
Détruire rajeunit c’est la lutte vue sous l’angle de ses techniques inavouables, impérissables, toujours latentes et dans l’attente d’un combat à venir, prêtes à ressurgir.
Détruire rajeunit fait une histoire des vaincus, en s’attardant sur les moyens dont ils disposaient pour triompher.
Détruire rajeunit n’est pas un film sur la lutte mais pour la lutte.
Détruire rajeunit constitue une entrave méchante à la circulation des idées fatalistes.
Détruire rajeunit