• Général Idi Amin Dada : Autoportrait

Général Idi Amin Dada : Autoportrait


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Schroeder Barbet

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Tour à tour naïf ou lucide, drôle ou inquiétant, illuminé ou sûr de sa force physique et de la mission qu'il doit accomplir, Amin Dada n'a pas fini d'intriguer, sinon d'inquiéter. Il est celui qui a acclamé Hitler, fait disparaître des milliers de personnes depuis son arrivée au pouvoir. A travers cet homme qui proclame « tout pouvoir se gagne par K.O », Barbet Schroeder en profite pour étudier sociologiquement et politiquement ce pays en pleine mutation depuis le départ de la Grande-Bretagne : le manque de devises, le problèmes des 80.000 Hindous chassés à la suite d'un rêve du président, et qui détenaient 80 % de l'économie, la désorganisation du commerce qui provoque une vertigineuse hausse des prix et une inflation battant tous les records dans ce pays d'Afrique. Un portrait au vitriol.

"Il ne faut pas oublier qu'après un siècle de colonialisme, Amin Dada nous renvoie une image déformée de nous-mêmes." (B. Schoeder)

UN AUTOPORTRAIT ?

Pour convaincre Idi Amin Dada de se laisser filmer, Barbet Schroeder lui a proposé d’être son assistant pour réaliser avec lui un autoportrait. En 1971, le dictateur ougandais est au sommet de sa gloire et se prend au jeux, dirigeant parfois la caméra, sans avoir conscience de l'image qu'il donne dans cet "autoportrait". Shroeder va gérer cette relation totalement dingue pour arriver à ses fins, négociant plan après plan sa liberté, expliquant à Amin Dada que s'il décidait tout seul, les gens dirait qu'il est un dictateur. Le cinéaste joue un jeu ambiguë et dangereux, refusant de se transformer en juge mais fixant quelques limites, comme celle de ne jamais dîner avec le dictateur.
 
Après avoir entendu dire qu'à l'étranger des spectateurs avaient ri devant le film, Amin Dada consulte Kadhafi et des militants de l'IRA pour lui faire un rapport. Il demande alors à Schroeder de couper trois moments qui totalisent 2 minutes 31 secondes. Les coupes concernent le passage relatant la mésaventure de son ministre des Affaires étrangères dont le corps a été donné aux crocodiles ou encore la dernière phrase du film, inspirée de Jean Rouch et que Shroeder avait ajouté dans le but d'empêcher une exploitation raciste du film : "Il ne faut pas oublier qu'après un siècle de colonialisme, Amin Dada nous renvoie une image déformée de nous-mêmes." Le cinéaste refuse les coupes mais le dictateur lui fait une proposition qu'il ne peut pas refuser... Amin Dada a effectivement pris en otage 150 ressortissants français, promettant leur libération si Shroeder consentait à remonter le film. Les plans coupés seront remontés après la chute d'Amin Dada et c'est cette version intégrale qui est disponible aujourd'hui.

Avec ce film, Shroeder posait la première pierre d'une oeuvre qu'il intitulera "la trilogie du mal", complétée ensuite avec L'avocat de la terreur et Le Vénérable W., son projet sur les Khmers rouges ayant échoué.  Général Idi Amin Dada : Autoportrait reste un film exceptionnel qui marque l'histoire du cinéma documentaire.

Barbet Schroeder

Né en 1941 à Téhéran (Iran), Barbet Schroeder suivra son père géologue en Colombie. Il choisit ensuite la France pour mener ses études. Schroeder collabore à la revue cinématographique Les Cahiers du cinéma puis réalise deux courts métrages ; Jean-Luc Godard le prend comme assistant dans Les Carabiniers. En 1962, il fonde avec Éric Rohmer la société de production Les Films du Losange qui produit la quasi-totalité des films de Rohmer et des films de Jacques Rivette, Jean Eustache, Rainer W. Fassbinder et Wim Wenders. Il collabore avec les Pink Floyd pour More (1969) et La Vallée (1972), qui donnent une grande place au thème de la liberté dans des décors représentatifs de la culture hippie. En 1974, il réalise un documentaire sur Idi Amin Dada dans lequel il révèle le dictateur. Il part réaliser aux États-Unis. Admirateur de Charles Bukowski, il commande à celui-ci le scénario de Barfly qui lui assure une reconnaissance certaine et lui permet de réaliser Le Mystère von Bülow (1990) pour lequel il est sélectionné aux Oscars. Il réalise ensuite d’autres films aux États-Unis avant de revenir en France.


  •  Général Idi Amin Dada : Autoportrait

    Général Idi Amin Dada : Autoportrait


    Langue : Multilingue
  • Proposé par <p>Universcin&eacute;</p> <p>Les Films du losange</p>
  • Année de sortie 1974
  • Pays de production France
  • Langue VOSTFR
  • Zone de diffusion Monde
  • Disponibilité Location / Vente
  • Genre Documentaire
  • Durée 01H32
  • Identifiant Allociné 3865

Tour à tour naïf ou lucide, drôle ou inquiétant, illuminé ou sûr de sa force physique et de la mission qu'il doit accomplir, Amin Dada n'a pas fini d'intriguer, sinon d'inquiéter. Il est celui qui a acclamé Hitler, fait disparaître des milliers de personnes depuis son arrivée au pouvoir. A travers cet homme qui proclame « tout pouvoir se gagne par K.O », Barbet Schroeder en profite pour étudier sociologiquement et politiquement ce pays en pleine mutation depuis le départ de la Grande-Bretagne : le manque de devises, le problèmes des 80.000 Hindous chassés à la suite d'un rêve du président, et qui détenaient 80 % de l'économie, la désorganisation du commerce qui provoque une vertigineuse hausse des prix et une inflation battant tous les records dans ce pays d'Afrique. Un portrait au vitriol.

"Il ne faut pas oublier qu'après un siècle de colonialisme, Amin Dada nous renvoie une image déformée de nous-mêmes." (B. Schoeder)

UN AUTOPORTRAIT ?

Pour convaincre Idi Amin Dada de se laisser filmer, Barbet Schroeder lui a proposé d’être son assistant pour réaliser avec lui un autoportrait. En 1971, le dictateur ougandais est au sommet de sa gloire et se prend au jeux, dirigeant parfois la caméra, sans avoir conscience de l'image qu'il donne dans cet "autoportrait". Shroeder va gérer cette relation totalement dingue pour arriver à ses fins, négociant plan après plan sa liberté, expliquant à Amin Dada que s'il décidait tout seul, les gens dirait qu'il est un dictateur. Le cinéaste joue un jeu ambiguë et dangereux, refusant de se transformer en juge mais fixant quelques limites, comme celle de ne jamais dîner avec le dictateur.
 
Après avoir entendu dire qu'à l'étranger des spectateurs avaient ri devant le film, Amin Dada consulte Kadhafi et des militants de l'IRA pour lui faire un rapport. Il demande alors à Schroeder de couper trois moments qui totalisent 2 minutes 31 secondes. Les coupes concernent le passage relatant la mésaventure de son ministre des Affaires étrangères dont le corps a été donné aux crocodiles ou encore la dernière phrase du film, inspirée de Jean Rouch et que Shroeder avait ajouté dans le but d'empêcher une exploitation raciste du film : "Il ne faut pas oublier qu'après un siècle de colonialisme, Amin Dada nous renvoie une image déformée de nous-mêmes." Le cinéaste refuse les coupes mais le dictateur lui fait une proposition qu'il ne peut pas refuser... Amin Dada a effectivement pris en otage 150 ressortissants français, promettant leur libération si Shroeder consentait à remonter le film. Les plans coupés seront remontés après la chute d'Amin Dada et c'est cette version intégrale qui est disponible aujourd'hui.

Avec ce film, Shroeder posait la première pierre d'une oeuvre qu'il intitulera "la trilogie du mal", complétée ensuite avec L'avocat de la terreur et Le Vénérable W., son projet sur les Khmers rouges ayant échoué.  Général Idi Amin Dada : Autoportrait reste un film exceptionnel qui marque l'histoire du cinéma documentaire.

Barbet Schroeder

Né en 1941 à Téhéran (Iran), Barbet Schroeder suivra son père géologue en Colombie. Il choisit ensuite la France pour mener ses études. Schroeder collabore à la revue cinématographique Les Cahiers du cinéma puis réalise deux courts métrages ; Jean-Luc Godard le prend comme assistant dans Les Carabiniers. En 1962, il fonde avec Éric Rohmer la société de production Les Films du Losange qui produit la quasi-totalité des films de Rohmer et des films de Jacques Rivette, Jean Eustache, Rainer W. Fassbinder et Wim Wenders. Il collabore avec les Pink Floyd pour More (1969) et La Vallée (1972), qui donnent une grande place au thème de la liberté dans des décors représentatifs de la culture hippie. En 1974, il réalise un documentaire sur Idi Amin Dada dans lequel il révèle le dictateur. Il part réaliser aux États-Unis. Admirateur de Charles Bukowski, il commande à celui-ci le scénario de Barfly qui lui assure une reconnaissance certaine et lui permet de réaliser Le Mystère von Bülow (1990) pour lequel il est sélectionné aux Oscars. Il réalise ensuite d’autres films aux États-Unis avant de revenir en France.


  •  Général Idi Amin Dada : Autoportrait

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    Langue : Multilingue
  • Proposé par <p>Universcin&eacute;</p> <p>Les Films du losange</p>
  • Année de sortie 1974
  • Pays de production France
  • Langue VOSTFR
  • Zone de diffusion Monde
  • Disponibilité Location / Vente
  • Genre Documentaire
  • Durée 01H32
  • Identifiant Allociné 3865

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