Réalisateur | Vautier René |
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Premier film anticolonialiste français et pamphlet époustouflant d’un jeune homme décoré de la croix de guerre pour avoir résisté aux occupants nazis à 16 ans et qui voulait témoigner de ce qu’il voyait en Afrique et qui le révoltait. Ce film, censuré pendant des années, est un monument de notre patrimoine cinématographique.
« Ici, le chef de village, Sikali Wattara, a été enfumé et abattu d’une balle dans la nuque, une balle française… Ici, une enfant de sept mois a été tuée, une balle française lui a fait sauter le crâne… Ici, du sang sur le mur, une femme enceinte est venue mourir, deux balles françaises dans le ventre… Sur cette terre d’Afrique, quatre cadavres, trois hommes et une femme assassinés en notre nom à nous, gens de France ! » Ainsi parlait René Vautier sur ses premières images de cinéaste, images tournées clandestinement en 1949 à travers l’Afrique coloniale et sauvées in extremis de la censure. Interdit pendant 40 ans, le film est réhabilité en 1990 par le ministère des Affaires étrangères qui le diffuse dans les ambassades en Afrique pour prouver qu’il existait bien un sentiment anticolonialiste français au début des années 50...
Premier film anticolonialiste français et pamphlet époustouflant d’un jeune homme décoré de la croix de guerre pour avoir résisté aux occupants nazis à 16 ans et qui voulait témoigner de ce qu’il voyait en Afrique et qui le révoltait. Ce film, censuré pendant des années, est un monument de notre patrimoine cinématographique.
« Ici, le chef de village, Sikali Wattara, a été enfumé et abattu d’une balle dans la nuque, une balle française… Ici, une enfant de sept mois a été tuée, une balle française lui a fait sauter le crâne… Ici, du sang sur le mur, une femme enceinte est venue mourir, deux balles françaises dans le ventre… Sur cette terre d’Afrique, quatre cadavres, trois hommes et une femme assassinés en notre nom à nous, gens de France ! » Ainsi parlait René Vautier sur ses premières images de cinéaste, images tournées clandestinement en 1949 à travers l’Afrique coloniale et sauvées in extremis de la censure. Interdit pendant 40 ans, le film est réhabilité en 1990 par le ministère des Affaires étrangères qui le diffuse dans les ambassades en Afrique pour prouver qu’il existait bien un sentiment anticolonialiste français au début des années 50...
Afrique 50