Réalisateurs | Godard Jean-Luc, Miéville Anne-Marie |
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Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville participent à une rare expérience de « télévision nouvelle » durant l’été 1976.
FR3 diffuse tous les dimanches soir un épisode de la série. Il y a 12 épisodes au total que CinéMutins vous propose par paire.
Chaque épisode est divisé en deux volets : le premier présente un événement, un document ou une personne ; le second prend la forme d’une réflexion, d’un essai, pour composer un diptyque de leçon de choses et de langage imbriqués.
Les contraintes acceptées consistent à réaliser des tournages rapides (trois mois) et autonomes, réalisés avec un matériel semi-professionnel vidéo de l’époque.
La qualité des bandes est dans le meilleur état possible vu la fragilité du support à l’époque et il peut paraitre loin des normes techniques d’aujourd’hui, mais l’intelligence et l’originalité du programme télévisuel a rarement été égalé depuis… sauf peut-être dans une autre série que le couple Godard-Miéville proposera en 1979 : France, tour détour, deux enfants (bientôt disponible sur CinéMutins).
1a : Y’a personne, suivi de Y'a personne et puis soudain y'a quelqu'un (58 min)
Godard, hors-champs, s'entretient dans le bureau de la production, avec des femmes et des hommes — un jeune soudeur, une femme de ménage (Jeanne), une secrétaire de direction, un cadre commercial... —, tous au chômage, envoyés par l'ANPE de la ville de Grenoble. Ils sont là car ils ont répondu à une annonce déposée par la production du film qui souhaite les payer pour ce qu'ils pourraient dire à propos de leur situation. La séquence se termine avec Jeanne chantant l'Internationale et le jeune soudeur lisant un texte de sa composition, condamnant entre autres la discrimination à l'embauche.
1b : Louison (42 min)
Au milieu des champs, Louison, agriculteur-exploitant depuis vingt-trois ans, face à la caméra et devant son tracteur, parle de son métier, des conditions climatiques (la sécheresse), de ses gestes au quotidien produits lors d'une journée type, de son rapport à la banque, au monde extérieur, du poids du système économique, et du fait que, selon lui, la terre, personne ne devrait en être propriétaire. Si la terre qu'il travaille et qu'il ne possède pas était vendue, il se retrouverait au chômage : mais son statut, son quotidien, est ni celui d'un ouvrier d'usine, ni d'un entrepreneur.
Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville participent à une rare expérience de « télévision nouvelle » durant l’été 1976.
FR3 diffuse tous les dimanches soir un épisode de la série. Il y a 12 épisodes au total que CinéMutins vous propose par paire.
Chaque épisode est divisé en deux volets : le premier présente un événement, un document ou une personne ; le second prend la forme d’une réflexion, d’un essai, pour composer un diptyque de leçon de choses et de langage imbriqués.
Les contraintes acceptées consistent à réaliser des tournages rapides (trois mois) et autonomes, réalisés avec un matériel semi-professionnel vidéo de l’époque.
La qualité des bandes est dans le meilleur état possible vu la fragilité du support à l’époque et il peut paraitre loin des normes techniques d’aujourd’hui, mais l’intelligence et l’originalité du programme télévisuel a rarement été égalé depuis… sauf peut-être dans une autre série que le couple Godard-Miéville proposera en 1979 : France, tour détour, deux enfants (bientôt disponible sur CinéMutins).
1a : Y’a personne, suivi de Y'a personne et puis soudain y'a quelqu'un (58 min)
Godard, hors-champs, s'entretient dans le bureau de la production, avec des femmes et des hommes — un jeune soudeur, une femme de ménage (Jeanne), une secrétaire de direction, un cadre commercial... —, tous au chômage, envoyés par l'ANPE de la ville de Grenoble. Ils sont là car ils ont répondu à une annonce déposée par la production du film qui souhaite les payer pour ce qu'ils pourraient dire à propos de leur situation. La séquence se termine avec Jeanne chantant l'Internationale et le jeune soudeur lisant un texte de sa composition, condamnant entre autres la discrimination à l'embauche.
1b : Louison (42 min)
Au milieu des champs, Louison, agriculteur-exploitant depuis vingt-trois ans, face à la caméra et devant son tracteur, parle de son métier, des conditions climatiques (la sécheresse), de ses gestes au quotidien produits lors d'une journée type, de son rapport à la banque, au monde extérieur, du poids du système économique, et du fait que, selon lui, la terre, personne ne devrait en être propriétaire. Si la terre qu'il travaille et qu'il ne possède pas était vendue, il se retrouverait au chômage : mais son statut, son quotidien, est ni celui d'un ouvrier d'usine, ni d'un entrepreneur.
6 fois 2 - 1a Ya personne
6 fois 2 - 1b Louison
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