Réalisateur | Costa-Gavras |
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En 1951, à Prague, Artur Ludvík, vice-ministre des Affaires étrangères, est arrêté et torturé, victime d'une purge politique ordonnée par le président Gottwald.
En 1951, à Prague, Artur Ludvík, vice-ministre des Affaires étrangères, est arrêté et torturé, victime d'une purge politique ordonnée par le président Gottwald.
Tiré du récit authentique d'Artur London, membre du Parti communiste tchécoslovaque contraint d'avouer de faux crimes et de dénoncer amis et collègues, L'Aveu stigmatise les pratiques staliniennes au début des années 50. Avec une grande rigueur, le film raconte la longue destruction morale de cet homme, parfaitement interprété par Yves Montand (lui-même proche du Parti communiste), remarquable dans l'incompréhension, le dégoût et le désespoir d'un partisan pris au piège de sa fidélité. Un an après le phénomène Z, Costa-Gavras poursuit dans sa volonté de dénoncer tous les totalitarismes, et permet à l'acteur d'accéder à l'un des plus beaux rôles de sa carrière.
Un film de Costa-Gavras
Avec Yves Montand, Simone Signoret.
Télérama : En 1968, à l'aube du printemps de Prague, le Tchèque Artur London vit en France et publie son témoignage : ancien membre des Brigades internationales et de la Résistance, communiste devenu ministre dans son pays, il fut, en 1951, victime des purges staliniennes. Avec treize autres dignitaires, on l'accusa injustement de complot contre l'Etat, on le contraignit à d'abjectes séances d'autocritique. À la suite d'un procès kafkaïen, onze de ses compagnons furent pendus. Costa-Gavras reprend les pièces de ce brûlant dossier politique.
Le Monde : Après la dernière image et même après que le mot "fin" a disparu de l'écran, on reste, un court instant, interdit et muet, comme en suspens entre le cauchemar que l'on vient de vivre et une réalité quotidienne qui, lentement, retrouve ses droits.
New Yorker : Une démonstration réfléchie et intelligente de la manière dont des hommes forts et idéalistes deviennent des pions de l'histoire.
L'aveu
Tiré du récit authentique d'Artur London, membre du Parti communiste tchécoslovaque contraint d'avouer de faux crimes et de dénoncer amis et collègues, L'Aveu stigmatise les pratiques staliniennes au début des années 50. Avec une grande rigueur, le film raconte la longue destruction morale de cet homme, parfaitement interprété par Yves Montand (lui-même proche du Parti communiste), remarquable dans l'incompréhension, le dégoût et le désespoir d'un partisan pris au piège de sa fidélité. Un an après le phénomène Z, Costa-Gavras poursuit dans sa volonté de dénoncer tous les totalitarismes, et permet à l'acteur d'accéder à l'un des plus beaux rôles de sa carrière.
Un film de Costa-Gavras
Avec Yves Montand, Simone Signoret.
Revue de presse
Télérama : En 1968, à l'aube du printemps de Prague, le Tchèque Artur London vit en France et publie son témoignage : ancien membre des Brigades internationales et de la Résistance, communiste devenu ministre dans son pays, il fut, en 1951, victime des purges staliniennes. Avec treize autres dignitaires, on l'accusa injustement de complot contre l'Etat, on le contraignit à d'abjectes séances d'autocritique. À la suite d'un procès kafkaïen, onze de ses compagnons furent pendus. Costa-Gavras reprend les pièces de ce brûlant dossier politique.
Le Monde : Après la dernière image et même après que le mot "fin" a disparu de l'écran, on reste, un court instant, interdit et muet, comme en suspens entre le cauchemar que l'on vient de vivre et une réalité quotidienne qui, lentement, retrouve ses droits.
New Yorker : Une démonstration réfléchie et intelligente de la manière dont des hommes forts et idéalistes deviennent des pions de l'histoire.