Réalisateur | ANNIE ERNAUX & DAVID ERNAUX-BRIOT |
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Réalisé avant l'obtention du prix Nobel de littérature, le film zoome sur une brève période de la vie d'Annie Ernaux, de 1972 à 1981.
« En revoyant nos films super huit pris entre 1972 et 1981, il m’est apparu que ceux-ci constituaient non seulement une archive familiale mais aussi un témoignage sur les goûts, les loisirs, le style de vie et les aspirations d’une classe sociale, au cours de la décennie qui suit 1968. Ces images muettes, j’ai eu envie de les intégrer dans un récit au croisement de l’histoire, du social et aussi de l’intime, en utilisant mon journal personnel de ces années-là. » Annie Ernaux
Les Fiches du cinéma : Ce premier film d’Annie Ernaux, cosigné avec son fils, s’appuie sur les films amateurs tournés par son mari dans les années 1970. Portée par un texte remarquable, sa voix transforme de banales archives familiales en une œuvre documentaire puissante et universelle.
L’Humanité : Sa manière de se dévoiler est parfois fragile dans la diction, le filmage de son ex-mari parfois approximatif et le grain d’image omniprésent tranche avec le piqué parfait auquel le cinéma et les téléphones mobiles nous ont désormais habitués. Pourtant, le film émeut et suscite de l’espoir avec le parcours exemplaire de cette transfuge de classe qui s’est trouvée en n’oubliant jamais les siens.
L’Obs : Le résultat est saisissant : on y voit une jeune transfuge, « déclassée par le haut », qui a tout pour être heureuse, mais qui ne s’en accommode pas et veut écrire pour « venger [sa] race ». A mesure que son couple se décompose, son œuvre à venir se compose. Ce film sépia aurait pu aussi s’intituler « Illusions perdues ».
Bande à part : Un passionnant récit, dont on aurait tort de croire qu'il ne nous concerne pas, raconté avec lucidité et tendresse.
Réalisé avant l'obtention du prix Nobel de littérature, le film zoome sur une brève période de la vie d'Annie Ernaux, de 1972 à 1981.
« En revoyant nos films super huit pris entre 1972 et 1981, il m’est apparu que ceux-ci constituaient non seulement une archive familiale mais aussi un témoignage sur les goûts, les loisirs, le style de vie et les aspirations d’une classe sociale, au cours de la décennie qui suit 1968. Ces images muettes, j’ai eu envie de les intégrer dans un récit au croisement de l’histoire, du social et aussi de l’intime, en utilisant mon journal personnel de ces années-là. » Annie Ernaux
Les Fiches du cinéma : Ce premier film d’Annie Ernaux, cosigné avec son fils, s’appuie sur les films amateurs tournés par son mari dans les années 1970. Portée par un texte remarquable, sa voix transforme de banales archives familiales en une œuvre documentaire puissante et universelle.
L’Humanité : Sa manière de se dévoiler est parfois fragile dans la diction, le filmage de son ex-mari parfois approximatif et le grain d’image omniprésent tranche avec le piqué parfait auquel le cinéma et les téléphones mobiles nous ont désormais habitués. Pourtant, le film émeut et suscite de l’espoir avec le parcours exemplaire de cette transfuge de classe qui s’est trouvée en n’oubliant jamais les siens.
L’Obs : Le résultat est saisissant : on y voit une jeune transfuge, « déclassée par le haut », qui a tout pour être heureuse, mais qui ne s’en accommode pas et veut écrire pour « venger [sa] race ». A mesure que son couple se décompose, son œuvre à venir se compose. Ce film sépia aurait pu aussi s’intituler « Illusions perdues ».
Bande à part : Un passionnant récit, dont on aurait tort de croire qu'il ne nous concerne pas, raconté avec lucidité et tendresse.
Les années super 8