Réalisateurs | Hagenmüller Bertrand, Combret Baptiste |
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« Mettre en œuvre un autre monde plutôt que courir derrière celui qui s’écroule. » Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires surendettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.
Du Larzac à Notre-Dame-des-Landes, l’histoire continue. Il ne suffit pas de se contenter des utopies rêvées ou de regretter les temps jadis imaginaires, tous ses fantasmes qui se fracassent sur les rochers du quotidien. Au-delà des étapes mouvementées de la lutte, des confrontations physiques, des effets de modes et des clichés entrechoqués dans le tambour battant de la médiatisation quotidienne qui avale et recrache sans relâche, nous voilà ici devant un laboratoire des alternatives concrètes. Le film montre comment ça se passe, en vrai, quand des jeunes "Zadistes" viennent s’installer près de paysans "traditionnels", qui tuent le cochon et font ce qu’ils ont à faire, les concessions que font les uns et les autres, les idées qui émergent, les désirs de faire autrement, un couple d’agriculteur qui envisagera de passer en bio, un autre couple qui ouvrira une buvette, la jeune voisine "normale" et curieuse, attirée par l’énergie des nouveaux arrivant qu’elle observe à distance avec bienveillance et qui un jour viendra... Tous ces personnages attachants, bien ancré dans le réel, faisant face à leurs propres contradictions, composent un concentré d’humanité encourageant pour qui a besoin de l’être. Loin des visions étroites relatées dans les salons parisiens et les rédactions-réactions, ce film montre comment un autre monde est encore possible. C’est pour taper encore quelques coups de marteau sur ce clou que nous avons eu envie d’éditer ce film.
Alternatives économiques : « Difficile d’affirmer que le mouvement d’opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes a souffert d’une sous-médiatisation. Et pourtant, comme trop souvent, les innombrables reportages sur le sujet n’ont guère cherché à dépasser la surface spectaculaire pour prendre le temps de rencontrer les différents occupants de cette « zone à défendre ». Et tenter de comprendre leurs multiples motivations, leurs aspirations, mais aussi leurs contradictions. C’est précisément ce que se sont employés à faire Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller, ce qui rend leur documentaire aussi rare que précieux. »
Médiapart : Parmi la soixantaine de lieux qui existent aujourd’hui sur la ZAD, le Liminbout est singulier car il est le seul où cohabitent paysan.nes et habitant.es historiques, occupant.es de la Zad et voisin.nes non militant.es. C’est toute l’intelligence du film que de se concentrer sur ce lieu minuscule pour accorder de la place et du temps de parole à ces personnes rendues invisibles à chaque nouvelle opération policière et menace d’expulsion. Des expériences vitales occultées par les couches d’images médiatiques et de discours idéologiques déversés sur la Zad."
Libération : « La réalité composite et quotidienne du film l’emporte immédiatement, chez le spectateur, sur toute forme d’interprétation, précisément en la rendant possible à nouveau – en l’invitant à en savoir plus. Où le documentaire devient la base de toute réflexion : partir de ce qu’il se passe, c’est mieux voir tout ce qu’on peut faire. Film de réinformation bienvenu, Les Pieds sur terre est aussi un traité de composition, sur la simple question de comment faire ensemble ce que chacun a toutes les raisons de désirer. »
Le Canard enchainé : « Une immersion tranquille, contemplative et bienveillante dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, signée Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller. Utile à l’heure où Bruxelles vient de classer sans suite la procédure ouverte contre la France. »
Télérama : « Ni CRS vindicatifs, ni zadistes cagoulés dans ce documentaire tourné au cœur du bocage de Notre-Dame-des-Landes. Mais une aimable galerie de portraits d’éleveurs de moutons, de paysans syndicalistes et de squatters pacifiques, qui luttent ensemble contre cet aberrant projet d’aéroport. »
Réalisation – Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller
Image – Batiste Combret
Son – Bertrand Hagenmüller
Étalonnage – Lucie Bruneteau
Studio étalonnage – Philéas Productions
Mixage son – Rafaël Bernabeu Garcia
Studio mixage – Chacapa Studio
Musique originale – Amélie Legrand
Distribué au cinéma par Les Films des deux rives
« Mettre en œuvre un autre monde plutôt que courir derrière celui qui s’écroule. » Au cœur de Notre-Dame-des-Landes, le Liminbout, hameau d’une dizaine d’habitants tient le haut du pavé. Agriculteur historique, paysans syndicalistes, locataires surendettés venus chercher une autre vie, squatteurs plus ou moins confirmés y apprennent à vivre et à lutter ensemble au quotidien. « Ici, disent-ils, on ne fait pas de la politique : on la vit. » Loin des représentations habituelles de la ZAD, le film est une immersion dans le huis-clos de ce village devenu au fil des années symbole de la lutte contre l’aéroport et son monde.
Du Larzac à Notre-Dame-des-Landes, l’histoire continue. Il ne suffit pas de se contenter des utopies rêvées ou de regretter les temps jadis imaginaires, tous ses fantasmes qui se fracassent sur les rochers du quotidien. Au-delà des étapes mouvementées de la lutte, des confrontations physiques, des effets de modes et des clichés entrechoqués dans le tambour battant de la médiatisation quotidienne qui avale et recrache sans relâche, nous voilà ici devant un laboratoire des alternatives concrètes. Le film montre comment ça se passe, en vrai, quand des jeunes "Zadistes" viennent s’installer près de paysans "traditionnels", qui tuent le cochon et font ce qu’ils ont à faire, les concessions que font les uns et les autres, les idées qui émergent, les désirs de faire autrement, un couple d’agriculteur qui envisagera de passer en bio, un autre couple qui ouvrira une buvette, la jeune voisine "normale" et curieuse, attirée par l’énergie des nouveaux arrivant qu’elle observe à distance avec bienveillance et qui un jour viendra... Tous ces personnages attachants, bien ancré dans le réel, faisant face à leurs propres contradictions, composent un concentré d’humanité encourageant pour qui a besoin de l’être. Loin des visions étroites relatées dans les salons parisiens et les rédactions-réactions, ce film montre comment un autre monde est encore possible. C’est pour taper encore quelques coups de marteau sur ce clou que nous avons eu envie d’éditer ce film.
Alternatives économiques : « Difficile d’affirmer que le mouvement d’opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes a souffert d’une sous-médiatisation. Et pourtant, comme trop souvent, les innombrables reportages sur le sujet n’ont guère cherché à dépasser la surface spectaculaire pour prendre le temps de rencontrer les différents occupants de cette « zone à défendre ». Et tenter de comprendre leurs multiples motivations, leurs aspirations, mais aussi leurs contradictions. C’est précisément ce que se sont employés à faire Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller, ce qui rend leur documentaire aussi rare que précieux. »
Médiapart : Parmi la soixantaine de lieux qui existent aujourd’hui sur la ZAD, le Liminbout est singulier car il est le seul où cohabitent paysan.nes et habitant.es historiques, occupant.es de la Zad et voisin.nes non militant.es. C’est toute l’intelligence du film que de se concentrer sur ce lieu minuscule pour accorder de la place et du temps de parole à ces personnes rendues invisibles à chaque nouvelle opération policière et menace d’expulsion. Des expériences vitales occultées par les couches d’images médiatiques et de discours idéologiques déversés sur la Zad."
Libération : « La réalité composite et quotidienne du film l’emporte immédiatement, chez le spectateur, sur toute forme d’interprétation, précisément en la rendant possible à nouveau – en l’invitant à en savoir plus. Où le documentaire devient la base de toute réflexion : partir de ce qu’il se passe, c’est mieux voir tout ce qu’on peut faire. Film de réinformation bienvenu, Les Pieds sur terre est aussi un traité de composition, sur la simple question de comment faire ensemble ce que chacun a toutes les raisons de désirer. »
Le Canard enchainé : « Une immersion tranquille, contemplative et bienveillante dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, signée Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller. Utile à l’heure où Bruxelles vient de classer sans suite la procédure ouverte contre la France. »
Télérama : « Ni CRS vindicatifs, ni zadistes cagoulés dans ce documentaire tourné au cœur du bocage de Notre-Dame-des-Landes. Mais une aimable galerie de portraits d’éleveurs de moutons, de paysans syndicalistes et de squatters pacifiques, qui luttent ensemble contre cet aberrant projet d’aéroport. »
Réalisation – Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller
Image – Batiste Combret
Son – Bertrand Hagenmüller
Étalonnage – Lucie Bruneteau
Studio étalonnage – Philéas Productions
Mixage son – Rafaël Bernabeu Garcia
Studio mixage – Chacapa Studio
Musique originale – Amélie Legrand
Distribué au cinéma par Les Films des deux rives
Les pieds sur terre