Réalisateur | Sunzu Michée |
Partager sur |
Portrait du jazzman François Mantuila qui, après avoir vécu 32 ans aux Etats-Unis et travaillé avec les plus grands musiciens, retourne à Kinshasa, dans son Congo natal où il ne retrouve plus ses repères. Disparu avant la fin du tournage, il souhaitait transmettre son savoir à la jeune génération de guitaristes, mais il n’en a pas eu le temps. Au fil de ses obsèques filmées, Michée Sunzu fait revivre Mantuila à travers les témoignages de ceux qui l’ont connu et qui louent son talent. Le tableau est cependant sans concessions, à l’image de l’oraison funèbre prononcée par la mère du guitariste : "Tu n’as fais que picoler et insulter. Que Dieu te pardonne !"
En 2008, Olivier Azam des Mutins de Pangée rencontrait Michée Sunzu à Kinshasa (République Démocratique du Congo). Michée était un jeune cinéaste sans caméra qui voulait faire du cinéma dans un pays sans cinémas. La passion et l’optimisme de ce garçon étaient sans limites. Après quelques voyages à Paris, les liens se sont tissés entre Michée et les Mutins de Pangée. On lui donnait un peu de matériel et voilà que quelques mois plus tard, il revenait avec un documentaire.
Nous avons été séduits par la découverte d’un guitariste au parcours exceptionnel et par la qualité musicale des intervenants. Michée Sunzu a été touché par le talent de Mantuila et par le regard qu’il posait sur son pays retrouvé après 32 ans passés aux États-Unis. Mais cette complicité se confronte rapidement aux témoignages sans concessions sur l’artiste, "vieux 32", éternel expatrié. « L’immersion » dans ses obsèques, fil conducteur du film, offre un portrait sensible, très étonnant, marqué par un humour typiquement kinois, loin de la légende dorée, mais plus proche de la réalité. Une comédie du réel.
Michée Sunzu continue à tourner des images dans un pays où rien n’est facile et nous l’aidons autant que possible.
Portrait du jazzman François Mantuila qui, après avoir vécu 32 ans aux Etats-Unis et travaillé avec les plus grands musiciens, retourne à Kinshasa, dans son Congo natal où il ne retrouve plus ses repères. Disparu avant la fin du tournage, il souhaitait transmettre son savoir à la jeune génération de guitaristes, mais il n’en a pas eu le temps. Au fil de ses obsèques filmées, Michée Sunzu fait revivre Mantuila à travers les témoignages de ceux qui l’ont connu et qui louent son talent. Le tableau est cependant sans concessions, à l’image de l’oraison funèbre prononcée par la mère du guitariste : "Tu n’as fais que picoler et insulter. Que Dieu te pardonne !"
En 2008, Olivier Azam des Mutins de Pangée rencontrait Michée Sunzu à Kinshasa (République Démocratique du Congo). Michée était un jeune cinéaste sans caméra qui voulait faire du cinéma dans un pays sans cinémas. La passion et l’optimisme de ce garçon étaient sans limites. Après quelques voyages à Paris, les liens se sont tissés entre Michée et les Mutins de Pangée. On lui donnait un peu de matériel et voilà que quelques mois plus tard, il revenait avec un documentaire.
Nous avons été séduits par la découverte d’un guitariste au parcours exceptionnel et par la qualité musicale des intervenants. Michée Sunzu a été touché par le talent de Mantuila et par le regard qu’il posait sur son pays retrouvé après 32 ans passés aux États-Unis. Mais cette complicité se confronte rapidement aux témoignages sans concessions sur l’artiste, "vieux 32", éternel expatrié. « L’immersion » dans ses obsèques, fil conducteur du film, offre un portrait sensible, très étonnant, marqué par un humour typiquement kinois, loin de la légende dorée, mais plus proche de la réalité. Une comédie du réel.
Michée Sunzu continue à tourner des images dans un pays où rien n’est facile et nous l’aidons autant que possible.
Mantuila, fou de la guitare