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Beloufa Farouk

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Après la bataille de Kfar Chouba au Liban, en janvier 1975, Larbi Nasri, un jeune journaliste algérien, est pris dans le tourbillon des événements qui précèdent la guerre civile. Il assiste à la construction du mythe de Nahla, une chanteuse adulée par la population arabe. Un jour Nahla perd sa voix sur scène. L’atmosphère de crise qui règne autour d’elle, gagne comme une infection. Larbi, fasciné, perd pied et s’enlise.
Le film de Farouk Beloufa a été unanimement salué par la critique internationale dès sa sortie et il est resté comme une référence cinématographique incontournable du monde arabe. La virtuosité de la mise en scène et la complexité des personnages face à l’imminence de la guerre civile au Liban ont conféré à l’œuvre la stature d’un mythe. Invisible pendant 35 ans, il est ressorti enfin en 2016 en VOD et DVD (Edition Les Mutins de Pangée).

COMPLÉMENT

 Sur le tournage de Nahla - 27 min
Jocelyne Saab, jeune journaliste et réalisatrice libanaise, interviewe le réalisateur et l’équipe du film pendant le tournage de Nahla, à Beyrouth.

Un film culte dès sa sortie

"Nahla de Farouk Beloufa occupe une place à part dans la cinématographie algérienne. Il est à ce jour le seul film tourné dans le monde arabe par un cinéaste algérien au moment où le Liban s’embrasait dans une guerre politico-civile et confessionnelle qui dura quinze ans de 1975 à 1990. Tourné en 1978, Nahla raconte le séjour à Beyrouth d’un journaliste algérien (Youssef Saïah) parti couvrir pour son journal le conflit qui entremêle les milices des phalanges, les partis musulmans et les palestiniens.
Le journaliste, peu au fait des réalités du Moyen Orient, va découvrir au delà du rêve et des mythes d’une arabité moderne, la complexité de la situation libanaise.
Il sera pris dans une sorte de fascination pour cette terre symbolisée à travers le portrait et les histoires de trois femmes tout aussi attirantes les unes que les autres. Il y a d’abord Nahla, la chanteuse qui rêve d’un destin régional, Maha la journaliste au féminisme affirmé et Hind l’activiste palestinienne issue des camps de réfugiés.
Entre une réalité beyrouthine formidablement « fictionnée » et une approche semi-romanesque de ce qui demeure un conflit identitaire, Farouk Beloufa a écrit Nahla juste après la fameuse bataille de Kfar Chouba, de janvier 1975, village frontalier du sud Liban.
Influencé par le cinéaste Youssef Chahine dont il a été l’assistant sur Le retour du fils prodigue, Farouk Beloufa a signé, avec Nahla, l’une des œuvres marquantes du cinéma arabe quant au doigté qui a été le sien pour dessiner un tableau de trois femmes, lesquelles font de ce film l’un des plus beaux s’agissant de l’univers de ces passionarias arabes qui militent ou s’activent en faveur de l’émancipation du genre féminin."

- Source : Le Maghreb des films

NAHLA, UNE VOIX S’ÉLÈVE

Un article de Nidam Abdi paru dans Libération le 7 décembre 2004.

"Nahla est peut-être le plus abouti des films sur les jeunes de la gauche arabe des années 70. Dans une période troublante, partagée entre les rêves d’une émancipation politique (la Palestine) ou le chaos au Liban (guerre communautaire), le cinéaste algérien Farouk Beloufa tourne à Beyrouth en 1978 un long métrage écrit à quatre mains avec le romancier Rachid Boudjedra. Celui d’un journaliste algérien parti au Liban pour couvrir la guerre civile et qui découvre, au-delà du rêve d’une arabité moderne, la complexité de la réalité locale. Elle se révélera même attirante pour le journaliste maghrébin, happé dans trois histoires de femmes différentes : Nahla la chanteuse, Maha la journaliste et Hind l’activiste palestinienne. Alternant des instants de fictions et des images documentaires, Farouk Beloufa s’est inspiré de la réalité beyrouthine, juste après la bataille de Kfar Chouba (janvier 1975), village frontalier du sud Liban. Le film, sorti en 1979, avait eu l’éloge de la critique. Vingt-cinq ans après, il garde la même fraîcheur et reste en phase avec l’actualité proche-orientale.

Dernier élément qui a fait la réussite de Nahla : la musique. Interprétée par Yasmine Khlat, la chanteuse Nahla est convaincante en diva libanaise, et rappelle, par sa voix comme par sa beauté mélancolique, la grande Feyrouz. Et pour cause, c’est son fils, Zyad Rahbani (on le voit dans le film en chef d’orchestre) qui a dirigé la musique du film.

Le réalisateur

Farouk Beloufa est né en 1947 et a étudié le cinéma à l’Institut National du Cinéma à Alger et poursuit ses études en France, à l’IDHEC (Fémis) où il obtient son diplôme en 1967. Il suit également des cours à l’École Pratique des Hautes Études sous la direction de Roland Barthes. En parallèle, il présente une thèse sur la théorie du cinéma. Après deux courts-métrages (Situation de transition (1966) et Travestis et cassures noir sur blanc (1967), il réalise le documentaire Insurrectionnelles (1973) qui sera censuré et remonté par les autorités algériennes sous le titre La guerre de Libération. Après ses déconvenues avec la censure d’État, il travaillera comme assistant avec Youcef Chahine sur le film Le retour de l’enfant prodigue (1976) et tournera quelque temps plus tard le mythique Nahla. Farouk Beloufa nous a quitté le 9 avril 2018.


  • Nahla

    Nahla


    Langue : Multilingue
  • Sur le tournage de Nahla par Jocelyne Saab

    Sur le tournage de Nahla par Jocelyne Saab


    Langue : Multilingue
  • Produit par Radiodiffusion Television Algerienne
  • Proposé par <p>Les Mutins de Pangee</p>
  • Année de sortie 1979
  • Pays de production Algerie
  • Langue VOST
  • Durée 1h41
  • Identifiant Allociné 3540

Après la bataille de Kfar Chouba au Liban, en janvier 1975, Larbi Nasri, un jeune journaliste algérien, est pris dans le tourbillon des événements qui précèdent la guerre civile. Il assiste à la construction du mythe de Nahla, une chanteuse adulée par la population arabe. Un jour Nahla perd sa voix sur scène. L’atmosphère de crise qui règne autour d’elle, gagne comme une infection. Larbi, fasciné, perd pied et s’enlise.
Le film de Farouk Beloufa a été unanimement salué par la critique internationale dès sa sortie et il est resté comme une référence cinématographique incontournable du monde arabe. La virtuosité de la mise en scène et la complexité des personnages face à l’imminence de la guerre civile au Liban ont conféré à l’œuvre la stature d’un mythe. Invisible pendant 35 ans, il est ressorti enfin en 2016 en VOD et DVD (Edition Les Mutins de Pangée).

COMPLÉMENT

 Sur le tournage de Nahla - 27 min
Jocelyne Saab, jeune journaliste et réalisatrice libanaise, interviewe le réalisateur et l’équipe du film pendant le tournage de Nahla, à Beyrouth.

Un film culte dès sa sortie

"Nahla de Farouk Beloufa occupe une place à part dans la cinématographie algérienne. Il est à ce jour le seul film tourné dans le monde arabe par un cinéaste algérien au moment où le Liban s’embrasait dans une guerre politico-civile et confessionnelle qui dura quinze ans de 1975 à 1990. Tourné en 1978, Nahla raconte le séjour à Beyrouth d’un journaliste algérien (Youssef Saïah) parti couvrir pour son journal le conflit qui entremêle les milices des phalanges, les partis musulmans et les palestiniens.
Le journaliste, peu au fait des réalités du Moyen Orient, va découvrir au delà du rêve et des mythes d’une arabité moderne, la complexité de la situation libanaise.
Il sera pris dans une sorte de fascination pour cette terre symbolisée à travers le portrait et les histoires de trois femmes tout aussi attirantes les unes que les autres. Il y a d’abord Nahla, la chanteuse qui rêve d’un destin régional, Maha la journaliste au féminisme affirmé et Hind l’activiste palestinienne issue des camps de réfugiés.
Entre une réalité beyrouthine formidablement « fictionnée » et une approche semi-romanesque de ce qui demeure un conflit identitaire, Farouk Beloufa a écrit Nahla juste après la fameuse bataille de Kfar Chouba, de janvier 1975, village frontalier du sud Liban.
Influencé par le cinéaste Youssef Chahine dont il a été l’assistant sur Le retour du fils prodigue, Farouk Beloufa a signé, avec Nahla, l’une des œuvres marquantes du cinéma arabe quant au doigté qui a été le sien pour dessiner un tableau de trois femmes, lesquelles font de ce film l’un des plus beaux s’agissant de l’univers de ces passionarias arabes qui militent ou s’activent en faveur de l’émancipation du genre féminin."

- Source : Le Maghreb des films

NAHLA, UNE VOIX S’ÉLÈVE

Un article de Nidam Abdi paru dans Libération le 7 décembre 2004.

"Nahla est peut-être le plus abouti des films sur les jeunes de la gauche arabe des années 70. Dans une période troublante, partagée entre les rêves d’une émancipation politique (la Palestine) ou le chaos au Liban (guerre communautaire), le cinéaste algérien Farouk Beloufa tourne à Beyrouth en 1978 un long métrage écrit à quatre mains avec le romancier Rachid Boudjedra. Celui d’un journaliste algérien parti au Liban pour couvrir la guerre civile et qui découvre, au-delà du rêve d’une arabité moderne, la complexité de la réalité locale. Elle se révélera même attirante pour le journaliste maghrébin, happé dans trois histoires de femmes différentes : Nahla la chanteuse, Maha la journaliste et Hind l’activiste palestinienne. Alternant des instants de fictions et des images documentaires, Farouk Beloufa s’est inspiré de la réalité beyrouthine, juste après la bataille de Kfar Chouba (janvier 1975), village frontalier du sud Liban. Le film, sorti en 1979, avait eu l’éloge de la critique. Vingt-cinq ans après, il garde la même fraîcheur et reste en phase avec l’actualité proche-orientale.

Dernier élément qui a fait la réussite de Nahla : la musique. Interprétée par Yasmine Khlat, la chanteuse Nahla est convaincante en diva libanaise, et rappelle, par sa voix comme par sa beauté mélancolique, la grande Feyrouz. Et pour cause, c’est son fils, Zyad Rahbani (on le voit dans le film en chef d’orchestre) qui a dirigé la musique du film.

Le réalisateur

Farouk Beloufa est né en 1947 et a étudié le cinéma à l’Institut National du Cinéma à Alger et poursuit ses études en France, à l’IDHEC (Fémis) où il obtient son diplôme en 1967. Il suit également des cours à l’École Pratique des Hautes Études sous la direction de Roland Barthes. En parallèle, il présente une thèse sur la théorie du cinéma. Après deux courts-métrages (Situation de transition (1966) et Travestis et cassures noir sur blanc (1967), il réalise le documentaire Insurrectionnelles (1973) qui sera censuré et remonté par les autorités algériennes sous le titre La guerre de Libération. Après ses déconvenues avec la censure d’État, il travaillera comme assistant avec Youcef Chahine sur le film Le retour de l’enfant prodigue (1976) et tournera quelque temps plus tard le mythique Nahla. Farouk Beloufa nous a quitté le 9 avril 2018.


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  • Sur le tournage de Nahla par Jocelyne Saab

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  • Produit par Radiodiffusion Television Algerienne
  • Proposé par <p>Les Mutins de Pangee</p>
  • Année de sortie 1979
  • Pays de production Algerie
  • Langue VOST
  • Durée 1h41
  • Identifiant Allociné 3540

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