Réalisateur | Natacha Thiéry |
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Pour la première fois depuis quatre-vingts ans, le premier mai 2020, partout dans le monde, est célébré dans l’enfermement. À l’approche de cette Journée internationale des travailleurs, le souvenir du premier mai 2018 à Tokyo m’est revenu en rêve. J’adresse une lettre cinématographique depuis Paris à un ami japonais vivant à Tokyo : les deux capitales sont en état d’urgence sanitaire. Je restitue ce que je perçois de Paris, dont les habitants sont surveillés de jour et de nuit, y glane les traces d’un « nous », malgré tout, et retrouve les sensations de Tokyo en 2018, lors du cinquantenaire de 1968, entre défilé et temple de Gotokuji, jusqu’à une rencontre inoubliable. Les luttes aussi sont contagieuses et universelles. Et rien ne peut empêcher nos rêves d’une société plus juste.
Version Française + English version
Dreaming of Gotokuji on a Moonless First of May
For the first time in eighty years, Labour Day 2020 is experienced in confinement, everywhere in the world. At the end of April 2020, as Labour Day is approaching, I am sending a cinematographic letter from Paris to a friend living in Tokyo. The two capitals are in a state of sanitary emergency because of the Covid-19 virus. As Labour Day 2020 is approaching, the memory of Labour Day 2018 in Tokyo came back to me in a dream. I describe what I am able to detect from Paris, whose inhabitants are confined and watched, day and night. At the same time, impressions of 2018 in Tokyo come back, impressions of the fiftieth anniversary of Labour Day 1968, from the march to Gotokuji temple, up to an unforgettable meeting, a stroke of luck. Struggles, too, are contagious and universal. And nothing can stop our dreams of a fairer society.
Sélectionné au Cinéma du Réel 2021, section « Front(s) populaire(s) »
Pour la première fois depuis quatre-vingts ans, le premier mai 2020, partout dans le monde, est célébré dans l’enfermement. À l’approche de cette Journée internationale des travailleurs, le souvenir du premier mai 2018 à Tokyo m’est revenu en rêve. J’adresse une lettre cinématographique depuis Paris à un ami japonais vivant à Tokyo : les deux capitales sont en état d’urgence sanitaire. Je restitue ce que je perçois de Paris, dont les habitants sont surveillés de jour et de nuit, y glane les traces d’un « nous », malgré tout, et retrouve les sensations de Tokyo en 2018, lors du cinquantenaire de 1968, entre défilé et temple de Gotokuji, jusqu’à une rencontre inoubliable. Les luttes aussi sont contagieuses et universelles. Et rien ne peut empêcher nos rêves d’une société plus juste.
Version Française + English version
Dreaming of Gotokuji on a Moonless First of May
For the first time in eighty years, Labour Day 2020 is experienced in confinement, everywhere in the world. At the end of April 2020, as Labour Day is approaching, I am sending a cinematographic letter from Paris to a friend living in Tokyo. The two capitals are in a state of sanitary emergency because of the Covid-19 virus. As Labour Day 2020 is approaching, the memory of Labour Day 2018 in Tokyo came back to me in a dream. I describe what I am able to detect from Paris, whose inhabitants are confined and watched, day and night. At the same time, impressions of 2018 in Tokyo come back, impressions of the fiftieth anniversary of Labour Day 1968, from the march to Gotokuji temple, up to an unforgettable meeting, a stroke of luck. Struggles, too, are contagious and universal. And nothing can stop our dreams of a fairer society.
Sélectionné au Cinéma du Réel 2021, section « Front(s) populaire(s) »
Rêve de Gotokuji par un premier mai sans lune...
Dreaming of Gotokuji on a Moonless First of May