• Umwelt, de l'autre côté des miroirs

Umwelt, de l'autre côté des miroirs



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Réalisateur

David Mambouch

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« Il existe un tableau de Klee qui s’intitule Angelus novus. Il représente un ange qui semble avoir dessein de s’éloigner de ce à quoi son regard semble rivé. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. Tel est l’aspect que doit avoir
nécessairement l’ange de l’histoire. Il a le visage tourné vers le passé. Où paraît devant nous une suite d’événements, il ne voit qu’une seule et unique catastrophe, qui ne cesse d’amonceler ruines sur ruines et les jette à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler les vaincus. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si forte que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse incessamment vers l’avenir auquel il tourne le dos, cependant que jusqu’au ciel devant lui s’accumulent les ruines. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès »

Walter Benjamin - Thèses sur le concept d’histoire.

Ce film est disponible pour la première fois et en exclusivité sur CinéMutins.

VU PAR LES MUTINS

Quand on a vu UMWELT, la pièce de Maguy Marin, ce fut un choc, un grand coup dans la gueule, un de ces rares moments de spectateur où l’on se demande ce qu’on a vu ou plutôt ce qu’on a vécu, car c’est bien de ça qu’il s’agit, de l’art à vivre plutôt qu’à voir ou à consommer. De la danse ? Du théâtre contemporain ? Du cinéma vivant ? De la transe ?

Avec le film de David Mambouch, UMWELT, de l’autre côté des miroirs, c’est une autre expérience à vivre encore, entre le devant et le dedans. On cherchera forcément à tenter de comprendre ce qui nous arrive. Alors, nous avons parlé avec Maguy Marin du geste, du rythme, du nombre… c’est politique ! Un petit film en accès libre à voir avant ou après le film.

COMPLÉMENT : MAGUY MARIN À CONTRE TEMPS

Réalisation : Olivier Azam - Les Mutins de Pangée - CinéMutins
Tourné en Juin 2024 à RAMDAM un centre d’art, lors d’une rencontre avec la chorégraphe et danseuse Maguy Marin qui invitait André Minvielle, les Chaudrons et les mutins de Pangée

 

Ce qui se voit, ce qui est vu

La pièce Umwelt est construite sur une composition polyrythmique constituée de 420 vignettes figurant une vingtaine d’activités humaines, (manger, s’habiller, porter, etc) d’une durée à peu près égale d’une dizaine de secondes. Ces vignettes sont les fragments extraits en plein milieu d’une activité assez banale dont on n’aura ni le commencement ni la fin. Aucune cause ne pourra être établie à cette action, pas plus que ses conséquences.

Le spectacle Umwelt se déroule dans un paysage horizontal qui dégueule au fur et à mesure de son déroulement en flux plus ou moins importants des éléments du monde dans lequel nous vivons au seuil du troisième millénaire : nature, animaux et humains, chaque milieu est codé, en état perpétuel de transcodage ou de transduction, manière dont un milieu sert de base à un autre ou au contraire s’établit sur un autre, se dissipe ou se constitue dans l’autre. Dominations, corps affectant et affectés entre eux, interférences de toutes sortes, attractions, répulsions, sympathies, antipathies, altérations, alliages, pénétrations, dessinant peu à peu un paysage dévasté par les diverses traces d’activités, rejets, déchets, accumulation de « restes », transformant l’espace en une ruine systématiquement formée par tous dans l’indifférence générale.

Un progrès à reculons dont les ressorts nous échappent devant la tempête des inégalités et des injustices qui engendre la catastrophe.
Le citoyen assiste, impuissant, à ce désastre sans avoir accès aux structures qui ont permis cet état du monde. Le spectateur d’Umwelt, lui aussi, assiste à ce désastre frontal spectaculaire sans avoir accès à ce qui a lieu, plus loin à travers les miroirs : ce qui a été agencé et mis en oeuvre au plateau pour la réalisation de la pièce.

 

Ce qui n’est pas vu, ce qui est caché

En fond de plateau, se déroule une autre chorégraphie, minutée au millimètre où chacun joue d’abord pour lui-même : pas de temps à donner pour une attention particulière extérieure à ce qui est à faire, s’attarder pour aider quelqu’un, rêver, tout est compté et chacun, pour ne manquer aucune de ses entrées à la face visible des spectateurs, est tenu à une autonomie implacable, ne peut compter que sur lui-même, dans une sorte de jungle faite d’individualisme et d’ordre qui n’accepte, en principe, aucun pas de côté.

Chacun se doit d’avoir des gestes excessivement précis pour saisir ses accessoires, se déshabiller, changer de costume, tout en continuant à suivre pendant ce temps ce qui a lieu à la face, qui est donné à voir au public. Pour la mise en oeuvre de ce travail, et malgré des difficultés liées à la multitude de vignettes, au changement de costumes, au bruit intense de la musique, se sont créés et plus fortes encore que la débrouille individuelle à s’en sortir, des solidarités, des entraides qui ont rendu possible l’articulation de plusieurs entrées, tenues pour impossible à réaliser. Si l’avant-scène donne l’image d’un paysage en déroute, un avenir obstrué par le chacun pour soi, à l’inverse, l’arrière scène porte en elle l’image de ce qui, jusqu’à aujourd’hui n’a cessé de contenir un tant soit peu le malheur : le besoin commun d’agir ensemble pour contribuer au bien-être de tous.

«Le plus utile, pour les hommes, est de s’attacher par des relations sociales, de se soumettre à des liens qui leur permettent de faire de tous un seul ensemble, et, d’une façon générale, de faire tout ce qui rend les amitiés plus solides. »
Spinoza - Ethique - Partie IV Chapitre XII

Ce film, loin d’être une captation de plus, entremêle les deux faces du spectacle : le plan frontal vu depuis une salle de théâtre, et celui, invisible pour les spectateurs, de l’autrecôté des miroirs. Une réalisation où l’on pourra découvrir et suivre une dramaturgie très différente et rarement observée et cependant complémentaire de celle qui se déroule sur scène. Cette immersion renforce l’impression du temps réel du spectacle et donne à sentir
l’urgence et le vertige du minutieux travail d’interprétation collective à l’oeuvre au milieu de la tempête.

David Mambouch et Maguy Marin.

Avec
Ulises Alvarez, Kaïs Chouibi, Chandra Grangean, Louise Mariotte, Lise Messina, Isabelle Missal, Paul Pedebideau, Rolando Rocha, Ennio Sammarco

Réalisation
David Mambouch

Image
Pierre Grange

Opérateurs
Pierre Grange, David Mambouch, Pascaline Manachère

Machinerie
Coralie Verdier

Ingénieur son
Philippe Vincent

Data manager
Pascaline Manachère

Etalonnage
Pierre Grange, David Mambouch

Montage & mixage
David Mambouch

Responsable de production
Laure Delavier

Production
Compagnie Maguy Marin

Coproduction
Lux - Scène nationale de Valence

Ce film a été tourné à la Comédie de Saint-Etienne – CDN en mai 2022

DAVID MAMBOUCH

DAVID MAMBOUCH est formé comme acteur à l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de 2001 à 2004. De 2004 à 2010, il est comédien de la troupe permanente du Théâtre National Populaire. Parallèlement, il tourne en tant qu’acteur pour le cinéma et la télévision.
Après une formation de scénariste aux côtés de Jean-Marie Roth, il co-écrit plusieurs scénarios de long métrage, écrit et réalise également de nombreux courts métrages, notamment avec Laure Giappiconi et Olivier Borle, une mini-série en 12 épisodes intitulée La Grande Cause. Auteur pour le théâtre, il écrit Kaveh Kanes (2003, mise en scène de Catherine Hargreaves, ENSATT), Terrible (Européennes 2004, Théâtre Les Ateliers), Premières Armes (2007, mise en scène par Olivier Borle au TNP), Noires Pensées, Mains Fermes (2008, mise en scène par l’auteur au Théâtre Les Ateliers à Lyon), I-A (2017, mise en scène Olivier Borle au Théâtre des Clochards Célestes) et La fin de l’humanité (2021) commande pour Philippe Vincent (Cie Scènes Théâtre Cinéma). Depuis 2012, il collabore avec la Cie Maguy Marin, comme réalisateur d’abord, pour le film nocturnes, adaptation cinématographique de la pièce éponyme, et aussi comme interprète pour les reprises de May B et Umwelt. Il crée aux côtés de Maguy Marin et Benjamin Lebreton le solo Singspiele, dont il est interprète et créateur sonore.
En 2015, il met en scène Juan (Théâtre National Populaire), puis Hamlet-Machine (Théâtre du Point du Jour) en collaboration avec Philippe Vincent. Il collabore avec le chorégraphe Pierre Pontvianne (Cie PARC) avec lequel il crée la pièce Mass en septembre 2018 aux Ateliers de Paris. En 2018, il réalise le documentaire Maguy Marin - L’Urgence d’Agir (prix de la critique) qui sort en salle en mars 2019. Il réalise également JOTR, d’après la pièce Janet on the Roof du chorégraphe Pierre Pontvianne. Il a également réalisé le film May B , qui sort en salle fin 2020.
En 2021, il compose la musique du spectacle Mangeclous, d’après Albert Cohen mise en scène par Olivier Borle/Théâtre Oblique (Théâtre de la Renaissance) et celle du spectacle Y aller voir de plus près de Maguy Marin (Festival d’Avignon). Pour cette dernière pièce, il collabore avec Anca Bene à la création de films projetés en scène.

MAGUY MARIN

Danseuse et chorégraphe née à Toulouse, Maguy Marin étudie la danse classique au Conservatoire de Toulouse puis entre au ballet de Strasbourg avant de rejoindre Mudra (Bruxelles), l’école pluridisciplinaire de Maurice Béjart. En 1978, elle crée avec Daniel Ambash le Ballet-Théâtre de l’Arche qui deviendra en 1984 la Compagnie Maguy Marin. Le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne voit le jour en 1985 : là se poursuivent un travail artistique assidu et une intense diffusion de par le monde.
En 1987, la rencontre avec le musicien-compositeur Denis Mariotte donne lieu à une longue collaboration. Une nouvelle implantation en 1998, pour un nouveau Centre Chorégraphique National à Rillieux-la-Pape. Un « nous, en temps et lieu » qui renforce notre capacité à faire surgir « ces forces diagonales résistantes à l’oubli » (H. Arendt). L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité des années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape à partir d’un ancrage dans la ville de Toulouse à partir de 2012. En janvier 2015, Maguy Marin et la compagnie retrouvent l'agglomération lyonnaise. Une installation à Ramdam à Sainte- Foy-lès-Lyon qui enclenche le déploiement d’un nouveau projet ambitieux : RAMDAM, UN CENTRE D’ART

- Le site de la compagnie Maguy Marin


  • Umwelt, de l'autre côté des miroirs

    Umwelt, de l'autre côté des miroirs


    Langue : Multilingue
  • Thématiques <p>composition polyrythmique</p>
  • Produit par Compagnie Maguy Marin
  • Année de sortie 2022
  • Pays de production France
  • Zone de diffusion Monde
  • Disponibilité Location / Vente
  • Durée 1h

« Il existe un tableau de Klee qui s’intitule Angelus novus. Il représente un ange qui semble avoir dessein de s’éloigner de ce à quoi son regard semble rivé. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. Tel est l’aspect que doit avoir
nécessairement l’ange de l’histoire. Il a le visage tourné vers le passé. Où paraît devant nous une suite d’événements, il ne voit qu’une seule et unique catastrophe, qui ne cesse d’amonceler ruines sur ruines et les jette à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler les vaincus. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si forte que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse incessamment vers l’avenir auquel il tourne le dos, cependant que jusqu’au ciel devant lui s’accumulent les ruines. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès »

Walter Benjamin - Thèses sur le concept d’histoire.

Ce film est disponible pour la première fois et en exclusivité sur CinéMutins.

VU PAR LES MUTINS

Quand on a vu UMWELT, la pièce de Maguy Marin, ce fut un choc, un grand coup dans la gueule, un de ces rares moments de spectateur où l’on se demande ce qu’on a vu ou plutôt ce qu’on a vécu, car c’est bien de ça qu’il s’agit, de l’art à vivre plutôt qu’à voir ou à consommer. De la danse ? Du théâtre contemporain ? Du cinéma vivant ? De la transe ?

Avec le film de David Mambouch, UMWELT, de l’autre côté des miroirs, c’est une autre expérience à vivre encore, entre le devant et le dedans. On cherchera forcément à tenter de comprendre ce qui nous arrive. Alors, nous avons parlé avec Maguy Marin du geste, du rythme, du nombre… c’est politique ! Un petit film en accès libre à voir avant ou après le film.

COMPLÉMENT : MAGUY MARIN À CONTRE TEMPS

Réalisation : Olivier Azam - Les Mutins de Pangée - CinéMutins
Tourné en Juin 2024 à RAMDAM un centre d’art, lors d’une rencontre avec la chorégraphe et danseuse Maguy Marin qui invitait André Minvielle, les Chaudrons et les mutins de Pangée

 

Ce qui se voit, ce qui est vu

La pièce Umwelt est construite sur une composition polyrythmique constituée de 420 vignettes figurant une vingtaine d’activités humaines, (manger, s’habiller, porter, etc) d’une durée à peu près égale d’une dizaine de secondes. Ces vignettes sont les fragments extraits en plein milieu d’une activité assez banale dont on n’aura ni le commencement ni la fin. Aucune cause ne pourra être établie à cette action, pas plus que ses conséquences.

Le spectacle Umwelt se déroule dans un paysage horizontal qui dégueule au fur et à mesure de son déroulement en flux plus ou moins importants des éléments du monde dans lequel nous vivons au seuil du troisième millénaire : nature, animaux et humains, chaque milieu est codé, en état perpétuel de transcodage ou de transduction, manière dont un milieu sert de base à un autre ou au contraire s’établit sur un autre, se dissipe ou se constitue dans l’autre. Dominations, corps affectant et affectés entre eux, interférences de toutes sortes, attractions, répulsions, sympathies, antipathies, altérations, alliages, pénétrations, dessinant peu à peu un paysage dévasté par les diverses traces d’activités, rejets, déchets, accumulation de « restes », transformant l’espace en une ruine systématiquement formée par tous dans l’indifférence générale.

Un progrès à reculons dont les ressorts nous échappent devant la tempête des inégalités et des injustices qui engendre la catastrophe.
Le citoyen assiste, impuissant, à ce désastre sans avoir accès aux structures qui ont permis cet état du monde. Le spectateur d’Umwelt, lui aussi, assiste à ce désastre frontal spectaculaire sans avoir accès à ce qui a lieu, plus loin à travers les miroirs : ce qui a été agencé et mis en oeuvre au plateau pour la réalisation de la pièce.

 

Ce qui n’est pas vu, ce qui est caché

En fond de plateau, se déroule une autre chorégraphie, minutée au millimètre où chacun joue d’abord pour lui-même : pas de temps à donner pour une attention particulière extérieure à ce qui est à faire, s’attarder pour aider quelqu’un, rêver, tout est compté et chacun, pour ne manquer aucune de ses entrées à la face visible des spectateurs, est tenu à une autonomie implacable, ne peut compter que sur lui-même, dans une sorte de jungle faite d’individualisme et d’ordre qui n’accepte, en principe, aucun pas de côté.

Chacun se doit d’avoir des gestes excessivement précis pour saisir ses accessoires, se déshabiller, changer de costume, tout en continuant à suivre pendant ce temps ce qui a lieu à la face, qui est donné à voir au public. Pour la mise en oeuvre de ce travail, et malgré des difficultés liées à la multitude de vignettes, au changement de costumes, au bruit intense de la musique, se sont créés et plus fortes encore que la débrouille individuelle à s’en sortir, des solidarités, des entraides qui ont rendu possible l’articulation de plusieurs entrées, tenues pour impossible à réaliser. Si l’avant-scène donne l’image d’un paysage en déroute, un avenir obstrué par le chacun pour soi, à l’inverse, l’arrière scène porte en elle l’image de ce qui, jusqu’à aujourd’hui n’a cessé de contenir un tant soit peu le malheur : le besoin commun d’agir ensemble pour contribuer au bien-être de tous.

«Le plus utile, pour les hommes, est de s’attacher par des relations sociales, de se soumettre à des liens qui leur permettent de faire de tous un seul ensemble, et, d’une façon générale, de faire tout ce qui rend les amitiés plus solides. »
Spinoza - Ethique - Partie IV Chapitre XII

Ce film, loin d’être une captation de plus, entremêle les deux faces du spectacle : le plan frontal vu depuis une salle de théâtre, et celui, invisible pour les spectateurs, de l’autrecôté des miroirs. Une réalisation où l’on pourra découvrir et suivre une dramaturgie très différente et rarement observée et cependant complémentaire de celle qui se déroule sur scène. Cette immersion renforce l’impression du temps réel du spectacle et donne à sentir
l’urgence et le vertige du minutieux travail d’interprétation collective à l’oeuvre au milieu de la tempête.

David Mambouch et Maguy Marin.

Avec
Ulises Alvarez, Kaïs Chouibi, Chandra Grangean, Louise Mariotte, Lise Messina, Isabelle Missal, Paul Pedebideau, Rolando Rocha, Ennio Sammarco

Réalisation
David Mambouch

Image
Pierre Grange

Opérateurs
Pierre Grange, David Mambouch, Pascaline Manachère

Machinerie
Coralie Verdier

Ingénieur son
Philippe Vincent

Data manager
Pascaline Manachère

Etalonnage
Pierre Grange, David Mambouch

Montage & mixage
David Mambouch

Responsable de production
Laure Delavier

Production
Compagnie Maguy Marin

Coproduction
Lux - Scène nationale de Valence

Ce film a été tourné à la Comédie de Saint-Etienne – CDN en mai 2022

DAVID MAMBOUCH

DAVID MAMBOUCH est formé comme acteur à l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de 2001 à 2004. De 2004 à 2010, il est comédien de la troupe permanente du Théâtre National Populaire. Parallèlement, il tourne en tant qu’acteur pour le cinéma et la télévision.
Après une formation de scénariste aux côtés de Jean-Marie Roth, il co-écrit plusieurs scénarios de long métrage, écrit et réalise également de nombreux courts métrages, notamment avec Laure Giappiconi et Olivier Borle, une mini-série en 12 épisodes intitulée La Grande Cause. Auteur pour le théâtre, il écrit Kaveh Kanes (2003, mise en scène de Catherine Hargreaves, ENSATT), Terrible (Européennes 2004, Théâtre Les Ateliers), Premières Armes (2007, mise en scène par Olivier Borle au TNP), Noires Pensées, Mains Fermes (2008, mise en scène par l’auteur au Théâtre Les Ateliers à Lyon), I-A (2017, mise en scène Olivier Borle au Théâtre des Clochards Célestes) et La fin de l’humanité (2021) commande pour Philippe Vincent (Cie Scènes Théâtre Cinéma). Depuis 2012, il collabore avec la Cie Maguy Marin, comme réalisateur d’abord, pour le film nocturnes, adaptation cinématographique de la pièce éponyme, et aussi comme interprète pour les reprises de May B et Umwelt. Il crée aux côtés de Maguy Marin et Benjamin Lebreton le solo Singspiele, dont il est interprète et créateur sonore.
En 2015, il met en scène Juan (Théâtre National Populaire), puis Hamlet-Machine (Théâtre du Point du Jour) en collaboration avec Philippe Vincent. Il collabore avec le chorégraphe Pierre Pontvianne (Cie PARC) avec lequel il crée la pièce Mass en septembre 2018 aux Ateliers de Paris. En 2018, il réalise le documentaire Maguy Marin - L’Urgence d’Agir (prix de la critique) qui sort en salle en mars 2019. Il réalise également JOTR, d’après la pièce Janet on the Roof du chorégraphe Pierre Pontvianne. Il a également réalisé le film May B , qui sort en salle fin 2020.
En 2021, il compose la musique du spectacle Mangeclous, d’après Albert Cohen mise en scène par Olivier Borle/Théâtre Oblique (Théâtre de la Renaissance) et celle du spectacle Y aller voir de plus près de Maguy Marin (Festival d’Avignon). Pour cette dernière pièce, il collabore avec Anca Bene à la création de films projetés en scène.

MAGUY MARIN

Danseuse et chorégraphe née à Toulouse, Maguy Marin étudie la danse classique au Conservatoire de Toulouse puis entre au ballet de Strasbourg avant de rejoindre Mudra (Bruxelles), l’école pluridisciplinaire de Maurice Béjart. En 1978, elle crée avec Daniel Ambash le Ballet-Théâtre de l’Arche qui deviendra en 1984 la Compagnie Maguy Marin. Le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne voit le jour en 1985 : là se poursuivent un travail artistique assidu et une intense diffusion de par le monde.
En 1987, la rencontre avec le musicien-compositeur Denis Mariotte donne lieu à une longue collaboration. Une nouvelle implantation en 1998, pour un nouveau Centre Chorégraphique National à Rillieux-la-Pape. Un « nous, en temps et lieu » qui renforce notre capacité à faire surgir « ces forces diagonales résistantes à l’oubli » (H. Arendt). L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité des années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape à partir d’un ancrage dans la ville de Toulouse à partir de 2012. En janvier 2015, Maguy Marin et la compagnie retrouvent l'agglomération lyonnaise. Une installation à Ramdam à Sainte- Foy-lès-Lyon qui enclenche le déploiement d’un nouveau projet ambitieux : RAMDAM, UN CENTRE D’ART

- Le site de la compagnie Maguy Marin


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  • Thématiques <p>composition polyrythmique</p>
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