Réalisateur | Moretti Nanni |
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Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux.
Une séquence du film suffit pour qu'il entre dans notre Pangéon cinéphile : Le cinéaste interrompt le tournage d’un jeune réalisateur Netflix compatible, pendant une scène où l’ultra-violence est filmée avec jubilation. Armé de sa culture et de ses vieilles idées « politiques », le vieux cinéaste s'interpose entre un homme qui pointe un pistolet et l'autre, à genoux. Il invoque Le Titien et Apocalypse now, laisse un message sur le répondeur de Scorsese, convoque une mathématicienne et un architecte, raconte une scène de Tu ne tueras point de Kieslowski pour essayer de convaincre le jeune réalisateur que si tuer n’est pas un acte anodin, le filmer ne l'est pas du tout non plus. Rien n’y fera, Nanni Moretti est d’un autre temps et l’exécution se fera à bout portant, sans autre nuance, il y aura un tueur et un tué, un vainqueur et un vaincu et des spectateurs rassasiés par Netflix ("nos produits sont diffusés dans 190 pays !" dit la dame de Netflix). Rien que pour cette scène, le film est incontournable. Et pour les cinéphiles qui se souviennent du monde d'avant, quel bonheur de retrouver l'ironie grinçante poïélitique du Nani Moretti de Journal intime (1993) et de Aprile (1998).
Les Echos : Entouré de ses acteurs fidèles et avec un humour qui, plus que jamais, sert d'antidote à la désespérance, Nanni Moretti signe un nouveau chapitre inspiré de son grand roman personnel et national.
Bande à part : Convoquant une fois de plus son double Giovanni, Moretti raconte le monde comme il va (mal) et le cinéma, qui sauve de (presque) tout. Avec une infinie croyance en son pouvoir.
L’Humanité : Malgré un scénario trop foisonnant et un peu lâche, on est ému par de très belles idées de mise en scène comme celle où Giovanni souffle les répliques à deux jeunes gens qui se disputent, comme s’il voulait réécrire son propre passé. C’est au fond ce que raconte Vers un avenir radieux, cette foi sans faille dans le cinéma, qui a le pouvoir de réparer les blessures d’amour, de changer le cours de l’histoire, de faire marcher des éléphants en plein cœur de Rome.
Giovanni, cinéaste italien renommé, s’apprête à tourner son nouveau film. Mais entre son couple en crise, son producteur français au bord de la faillite et sa fille qui le délaisse, tout semble jouer contre lui ! Toujours sur la corde raide, Giovanni va devoir repenser sa manière de faire s’il veut mener tout son petit monde vers un avenir radieux.
Une séquence du film suffit pour qu'il entre dans notre Pangéon cinéphile : Le cinéaste interrompt le tournage d’un jeune réalisateur Netflix compatible, pendant une scène où l’ultra-violence est filmée avec jubilation. Armé de sa culture et de ses vieilles idées « politiques », le vieux cinéaste s'interpose entre un homme qui pointe un pistolet et l'autre, à genoux. Il invoque Le Titien et Apocalypse now, laisse un message sur le répondeur de Scorsese, convoque une mathématicienne et un architecte, raconte une scène de Tu ne tueras point de Kieslowski pour essayer de convaincre le jeune réalisateur que si tuer n’est pas un acte anodin, le filmer ne l'est pas du tout non plus. Rien n’y fera, Nanni Moretti est d’un autre temps et l’exécution se fera à bout portant, sans autre nuance, il y aura un tueur et un tué, un vainqueur et un vaincu et des spectateurs rassasiés par Netflix ("nos produits sont diffusés dans 190 pays !" dit la dame de Netflix). Rien que pour cette scène, le film est incontournable. Et pour les cinéphiles qui se souviennent du monde d'avant, quel bonheur de retrouver l'ironie grinçante poïélitique du Nani Moretti de Journal intime (1993) et de Aprile (1998).
Les Echos : Entouré de ses acteurs fidèles et avec un humour qui, plus que jamais, sert d'antidote à la désespérance, Nanni Moretti signe un nouveau chapitre inspiré de son grand roman personnel et national.
Bande à part : Convoquant une fois de plus son double Giovanni, Moretti raconte le monde comme il va (mal) et le cinéma, qui sauve de (presque) tout. Avec une infinie croyance en son pouvoir.
L’Humanité : Malgré un scénario trop foisonnant et un peu lâche, on est ému par de très belles idées de mise en scène comme celle où Giovanni souffle les répliques à deux jeunes gens qui se disputent, comme s’il voulait réécrire son propre passé. C’est au fond ce que raconte Vers un avenir radieux, cette foi sans faille dans le cinéma, qui a le pouvoir de réparer les blessures d’amour, de changer le cours de l’histoire, de faire marcher des éléphants en plein cœur de Rome.
Vers un avenir radieux