Réalisateur | Les Groupes Medvedkine |
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Le premier film réalisé par les ouvriers du Groupe Medvedkine. Classe de lutte nous parle de la prise de conscience, de la naissance du militantisme à travers le parcours de Suzanne, suivie avant, pendant et après Mai-68.
"Ce premier film du groupe de Besançon marque une volonté qui animera l’ensemble des œuvres des Groupes Medvedkine : celle de ne pas se contenter de prendre la parole, mais de produire de l’art. Classe de lutte nous parle de la prise de conscience, de la naissance du militantisme à travers le parcours de Suzanne, suivie avant, pendant et après Mai-68. Une chanson espagnole ouvre le film, une succession de plans l’accompagne, politique et art se rencontrent et se mêlent. Suzanne Zedet regarde des rushes. À côté de la table de montage, un écriteau : "Le cinéma n’est pas une magie, mais une technique et une science, une technique née d’une science et mise au service d’une volonté : la volonté qu’ont les travailleurs de se libérer." Et de la magie il y en a pourtant dans cette réappropriation si personnelle des outils du cinéma, on est constamment surpris par la liberté de ton de Classe de lutte. Les ouvriers ne se libèrent pas, ils libèrent d’abord le cinéma de ses formes figées." Olivier Bitoun
Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage de "À bientôt j’espère" pendant la grève dans les usines de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers exprimèrent leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu’un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes. Très vite au sein du collectif SLON se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprit de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques.
Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés.
Le premier film réalisé par les ouvriers du Groupe Medvedkine. Classe de lutte nous parle de la prise de conscience, de la naissance du militantisme à travers le parcours de Suzanne, suivie avant, pendant et après Mai-68.
"Ce premier film du groupe de Besançon marque une volonté qui animera l’ensemble des œuvres des Groupes Medvedkine : celle de ne pas se contenter de prendre la parole, mais de produire de l’art. Classe de lutte nous parle de la prise de conscience, de la naissance du militantisme à travers le parcours de Suzanne, suivie avant, pendant et après Mai-68. Une chanson espagnole ouvre le film, une succession de plans l’accompagne, politique et art se rencontrent et se mêlent. Suzanne Zedet regarde des rushes. À côté de la table de montage, un écriteau : "Le cinéma n’est pas une magie, mais une technique et une science, une technique née d’une science et mise au service d’une volonté : la volonté qu’ont les travailleurs de se libérer." Et de la magie il y en a pourtant dans cette réappropriation si personnelle des outils du cinéma, on est constamment surpris par la liberté de ton de Classe de lutte. Les ouvriers ne se libèrent pas, ils libèrent d’abord le cinéma de ses formes figées." Olivier Bitoun
Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage de "À bientôt j’espère" pendant la grève dans les usines de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers exprimèrent leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu’un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes. Très vite au sein du collectif SLON se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprit de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques.
Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés.
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