Réalisateurs | Knapp Hubert, Trillat Marcel |
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Saint-Nazaire, 1er mai 1967, le muguet distribué aux travailleurs avant le meeting a le parfum de la victoire. Depuis deux mois, 3200 ouvriers des Chantiers de l’Atlantique, de ses entreprises sous-traitantes et de Sud-Aviation étaient en grève. Ce jour de fête du travail, un accord a été signé entre organisations syndicales et patronat. Celui-ci a concédé l’augmentation de salaire revendiquée. Pendant quatre jours, la caméra a enregistré les derniers temps forts de ce mouvement qui aura marqué les esprits pour longtemps, tant l’épreuve vécue pendant deux mois, que la solidarité qui s’est développée entre les grévistes et la population nazairienne. Le film fut censuré et ne fut jamais diffusé.
À voir ici en VOD en libre accès 7 jours (0€)
En 1967, une grève de 2 mois paralysait totalement la ville. Les patrons des chantiers navals, de Sud Aviation et des entreprises sous-traitantes avaient réagi au débrayage de certaines catégories de salariés en lock-outant toutes les autres dans le but d’isoler les grévistes. De son côté, le gouvernement avait mobilisé plus de 5000 CRS et gendarmes mobiles (pour 9000 grévistes et lock-outés). Une stratégie qui provoqua l’effet inverse à celui recherché : une solidarité exceptionnelle de l’ensemble des salariés mais aussi celle des commerçants, des pêcheurs, des paysans.
La CGT, la CFDT, FO, soutenus par les organisations d’enseignants, conduisent le mouvement dans l’unité syndicale la plus remarquable, tout en évitant le moindre affrontement avec les forces de l’ordre. Une grève victorieuse.
Lorsque les négociateurs reviennent de Paris le 1er mai 1967, toute la ville les attend devant la gare. Pendant quelques jours, une équipe de l’ORTF, dépêchée par 5 Colonnes à la Une, va recueillir les témoignages des comparses de cette
aventure et filmer la reprise du travail. Elle était dirigée par Hubert Knapp et par Marcel Trillat. Leur reportage provoqua la fureur du Directeur de la télévision et du représentant du SLII, commission de censure de l’ORTF. Il n’a jamais été diffusé.
Saint-Nazaire, 1er mai 1967, le muguet distribué aux travailleurs avant le meeting a le parfum de la victoire. Depuis deux mois, 3200 ouvriers des Chantiers de l’Atlantique, de ses entreprises sous-traitantes et de Sud-Aviation étaient en grève. Ce jour de fête du travail, un accord a été signé entre organisations syndicales et patronat. Celui-ci a concédé l’augmentation de salaire revendiquée. Pendant quatre jours, la caméra a enregistré les derniers temps forts de ce mouvement qui aura marqué les esprits pour longtemps, tant l’épreuve vécue pendant deux mois, que la solidarité qui s’est développée entre les grévistes et la population nazairienne. Le film fut censuré et ne fut jamais diffusé.
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En 1967, une grève de 2 mois paralysait totalement la ville. Les patrons des chantiers navals, de Sud Aviation et des entreprises sous-traitantes avaient réagi au débrayage de certaines catégories de salariés en lock-outant toutes les autres dans le but d’isoler les grévistes. De son côté, le gouvernement avait mobilisé plus de 5000 CRS et gendarmes mobiles (pour 9000 grévistes et lock-outés). Une stratégie qui provoqua l’effet inverse à celui recherché : une solidarité exceptionnelle de l’ensemble des salariés mais aussi celle des commerçants, des pêcheurs, des paysans.
La CGT, la CFDT, FO, soutenus par les organisations d’enseignants, conduisent le mouvement dans l’unité syndicale la plus remarquable, tout en évitant le moindre affrontement avec les forces de l’ordre. Une grève victorieuse.
Lorsque les négociateurs reviennent de Paris le 1er mai 1967, toute la ville les attend devant la gare. Pendant quelques jours, une équipe de l’ORTF, dépêchée par 5 Colonnes à la Une, va recueillir les témoignages des comparses de cette
aventure et filmer la reprise du travail. Elle était dirigée par Hubert Knapp et par Marcel Trillat. Leur reportage provoqua la fureur du Directeur de la télévision et du représentant du SLII, commission de censure de l’ORTF. Il n’a jamais été diffusé.