• Commandant Khawani (from Bagram)

Commandant Khawani (from Bagram)


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Marcie Florent

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Un mois après les attentats du World Trade Center, les Américains bombardent le pays pour renverser le régime des talibans. Sur la ligne de front de Bagram, marquée par vingt ans de guerre, le commandant Khawani et ses moudjahidines attendent l’offensive sur Kaboul. Florent Marcie filme la guerre avec une époustouflante simplicité. Il est accepté, adopté et vit avec les moudjahidines le quotidien, caméra en main. Il le fait à plusieurs reprises pendant des années. Au cours de cette quête qui amène le cinéaste à revenir sans cesse au front (de film en film), on découvre quelques clefs de ce mystère dans ce film magnifique, jusque-là peu visible...

Florent Marcie, sur le chemin du combattant (extraits)

Aller au-devant de l‘histoire. Rencontrer l‘autre dans ce qu‘il a de plus vrai. Ainsi pourrait-on résumer la motivation de Florent Marcie de filmer là où il filme. Des situations de guerre, de libération, de dénuement aussi. Il tourne, monte et finance lui-même ses films, dans une économie de moyens et une précarité qui le rapprochent sans conteste des hommes et des femmes qu‘il côtoie. En résulte des films longs formats, à la lisière entre cinéma et reportage, présentés en décalage de l‘actualité. Une forme de troisième voie qu‘il revendique.

L’intégralité du long entretien avec Florent Marcie est disponible sur le DVD de Tomorrow Tripoli et offert en complément de Tomorrow Tripoli en VOD. En voici des extraits :

le choix du périple

Dans la gueule du monstre

D’autre extraits sont disponibles sur CinéMutins, dans les fiches des films de Florent Marcie.

Le film vu par les mutins

Florent Marcie ne se contente pas de prendre des images puis de repartir, comme le font beaucoup de reporters de guerre. Le cinéaste vit avec le commandant Khawani et ses jeunes moudjahidines. Il est là pendant l’hiver 2000, pendant la résistance contre les talibans et il revient encore après l’attaque de New York le 11 septembre, à l’automne 2001 lors de la prise de Kaboul où Khawani et ses hommes reviennent en vainqueurs dans une fragilité de tous les instants.

Comme dans les autres longs métrages de son "triptyque" réalisé sur les fronts de guerre (Itchkéri Kenti, tourné clandestinement pendant la première guerre de Tchétchénie puis Tomorrow Tripoli avec les rebelles libyens), Florent Marcie filme comme il respire, que les balles fusent ou les bombes tombent à quelques mètres de lui. Tout ça fait partie du quotidien et, pas plus que les jeunes combattants, il n’en fait un drame. Les moudjahidines veillent sur lui quand il sort de la tranchée pour filmer alors que le terrain est miné.
Même nous, spectateurs assis confortablement, on s’habitue aux tirs. Bien sûr, on sursaute parfois (plus qu’eux), on a peur quand les talibans s’approchent, on retient notre souffle quand la Kalachnikov PK s’enraye parce que le jeune Boula ne l’a pas bien nettoyée. Mais l’essentiel réside dans ce qu’on vit avec eux, dans ce partage de moments chaleureux.

Cette humanité, Florent Marcie la filme en profondeur, il fait un cinéma proche des gens, sensible. Et qu’est-ce qu’on apprend ? Que la guerre, c’est aussi complexe et confus que le reste de la vie, qu’un moudjahidine peut faire des blagues entre potes, qu’il arrive malgré tout à jouer avec ses gosses au milieu des tirs, que l’amitié et l’entraide ça compte ici plus qu’ailleurs encore, qu’un taliban, ça peut "ne pas faire de politique", que ça peut faire le Jihad et affirmer vouloir mourir en martyr mais que ça aime rester en vie et que ça peut fumer un joint avec un moudjahidine du camp d’en face et même se rallier quand il faut, que tu peux être un cinéaste "mécréant" et être adopté comme un frère par des moudjahidines pour qui Allah est grand et décide de ton destin... Tout autant de clichés qui tombent au fur et à mesure du film et qui nous éloigne des idées reçues.

Une scène en dit long sur la position du cinéaste libre parmi les moudjahidines : Boula, stupéfait, raconte aux autres que Florent, "même sous la menace", ne veut pas dire : "il n’y a de Dieu que Dieu", qu’il revendique être un "mécréant". Tous semblent fascinés par cette détermination sans croyance du cinéaste, fascinés par sa présence avec eux dans les pires moments, comme le seront plus tard les combattants de Zintan en Libye avec qui Florent Marcie s’embarquera au milieu des tirs (voir Tomorrow Tripoli).

Dans le cinéma de Florent Marcie, le travail sur l’image est d’une grande force graphique. Des contraintes liées aux scènes de nuit, il agit en photographe, joue sur la vitesse pour gagner de la lumière et du grain et produit une image d’une beauté étrange, une peinture en mouvement où l’on voit en direct les lignes se tracer à coups de pinceaux. Il pousse un peu plus encore l’expérience dans Saïa, moins narratif et plus concentré sur cette forme de peinture numérique travaillée à base de bouffées de cigarettes, de balles de kalachnikov, de traces de roquettes et d’orgues de Staline. La peinture est omniprésente dans le cinéma de Florent Marcie, de tableaux en tableaux, mais à vous de découvrir cela...

Peu à peu, le film suit son cheminement et, sans qu’on s’y attende, nous entraine dans un décor à la Mad Max lors d’une escapade finale d’une beauté à pleurer, que seul un grand film de cinéma est capable d’exprimer.
Ce film, Florent Marcie l’a monté, comme toujours, seul, quelques années après l’avoir tourné puis, n’ayant pas le temps de s’occuper de le montrer, il est reparti aussitôt à l’aventure, à la rencontre d’autres combattants en Libye. Espérons que ce Commandant Khawani, film majeur, jusque-là trop peu diffusé, trouvera enfin sa juste place, pas seulement dans l’immense œuvre d’un cinéaste extraordinaire, mais dans l’histoire du cinéma.

O.A.

Florent Marcie en Afghanistan

En 1999, Florent Marcie publie une enquête dans le journal Le Monde à propos des exactions des talibans dans la plaine de Shamaly, théâtre de la Guerre d’Afghanistan (1996-2001). Le journaliste révèle qu’« aux objectifs strictement militaires des talibans s’ajoute désormais une volonté de déplacement à grande échelle des populations, de massacres et de destructions systématiques ». À la suite des attentats du 11 septembre 2001, Florent Marcie exhume ses rushes tournés en Afghanistan depuis 1998 et monte deux reportages pour l’émission Envoyé spécial sur France 2. Le premier, intitulé Afghanistan, l’internationale islamiste et diffusé le 13 septembre 2001, révèle les projets d’attentats en Occident des talibans prisonniers dans les geôles de l’armée du Commandant Ahmed Chah Massoud. Il est diffusé mondialement notamment aux États-Unis sur la chaîne NBC ainsi qu’au Japon sur la chaîne NHK. Le reportage est sélectionné dans le best-of réalisé pour les vingt-ans d’Envoyé Spécial en 20104. Le second reportage, intitulé Talibans, la guerre ethnique diffusé le 4 octobre, met en images son enquête sur le nettoyage ethnique dans la province de Shamaly.
Mais cette forme de traitement n’intéresse pas Florent Marcie, il ramènera l’argent des images aux Afghans, repartira sans cesse à l’aventure sans un sou en poche, capable de dormir dans un trou sur une ligne de front et de faire du stop pour filmer l’attaque de Tora Bora... sans pour autant utiliser ces images si elles n’entrent pas dans son cinéma. Car, quel que soit l’intérêt que ces images auraient pu éveiller dans la presse, Florent a finalement toujours préféré filmer en homme libre.

Parallèlement, son court métrage Saïa (Afghanistan, 2000), a été repéré par le critique du Monde Jean-Michel Frodon et a été projeté au Musée d’Art Moderne de New York (MOMA), accédant ainsi à une certaine forme de reconnaissance artistique. Florent découvrira aussi par la suite qu’un de ses portraits du commandant Massoud a inspiré une série de timbres diffusés par les postes française et afghane. Florent Marcie peint ainsi l’histoire des peuples en images.

Marcie

En 2015, Florent Marcie achève le montage de Commandant Khawani et, après avoir envisagé de s’installer en Afghanistan, l’histoire l’entraînera ailleurs, même s’il gardera des relations fortes avec ses amis afghans. Quelques années plus tard, il apprendra la mort du commandant Khawani dont ce film reste un magnifique témoignage.

Filmographie de Florent Marcie (DISPONIBLE SUR CINÉMUTINS)

La tribu du tunnel (1995, 49 min). Un an dans la vie de Richard, Sylvain, Nono et Calou, qui habitent avec leurs quatre chiens dans un tunnel ferroviaire de la Petite Ceinture, à Paris.
-  Sous les arbres d’Ajiep (1998, 1h04 min). Sud Soudan, été 1998. Famine. Comment une jeune mère soudanaise tente de survivre avec ses deux fillettes à son arrivée dans un camp.
Saïa (2000, 30 min). Une ligne de front, la nuit, en Afghanistan.
Le kiosque et la guerre (2003, 52 min). Au printemps 2003, alors que les premiers bombardements américains s’abattent sur l’Irak, une caméra filme les unes de magazines coulissant sur la devanture d’un kiosque parisien...
-  Itchkéri Kenti (2006, 2h25 min). Hiver 1996, guerre de Tchétchénie. Un jeune réalisateur français, muni d’une toile de peinture, parcourt clandestinement le pays à la rencontre d’un peuple en résistance.
Génération humanitaire (2009, 1h30 min). Portrait d’un groupe de travailleurs humanitaires au Tchad.
Commandant Khawani (2014, 1h 26). L’histoire d’un commandant afghan et de ses hommes sur la ligne de front de Bagram.
Tomorrow Tripoli (2015, 2h53). La révolution libyenne filmée de l’intérieur avec les rebelles de Zintan, dans le Djebel Nefoussa.
I.A. At war (en cours en 2020)

À ECOUTER

NEGATIF (podcast) Entretien avec Florent Marcie, explorateur, cinéaste & peintre de guerre


  • COMMANDANT KHAWANI

    COMMANDANT KHAWANI


    Langue : Multilingue
  • Produit par No man's land et Cie
  • Année de sortie 2014
  • Pays de production France
  • Langue VOST
  • Durée 1h26

Un mois après les attentats du World Trade Center, les Américains bombardent le pays pour renverser le régime des talibans. Sur la ligne de front de Bagram, marquée par vingt ans de guerre, le commandant Khawani et ses moudjahidines attendent l’offensive sur Kaboul. Florent Marcie filme la guerre avec une époustouflante simplicité. Il est accepté, adopté et vit avec les moudjahidines le quotidien, caméra en main. Il le fait à plusieurs reprises pendant des années. Au cours de cette quête qui amène le cinéaste à revenir sans cesse au front (de film en film), on découvre quelques clefs de ce mystère dans ce film magnifique, jusque-là peu visible...

Florent Marcie, sur le chemin du combattant (extraits)

Aller au-devant de l‘histoire. Rencontrer l‘autre dans ce qu‘il a de plus vrai. Ainsi pourrait-on résumer la motivation de Florent Marcie de filmer là où il filme. Des situations de guerre, de libération, de dénuement aussi. Il tourne, monte et finance lui-même ses films, dans une économie de moyens et une précarité qui le rapprochent sans conteste des hommes et des femmes qu‘il côtoie. En résulte des films longs formats, à la lisière entre cinéma et reportage, présentés en décalage de l‘actualité. Une forme de troisième voie qu‘il revendique.

L’intégralité du long entretien avec Florent Marcie est disponible sur le DVD de Tomorrow Tripoli et offert en complément de Tomorrow Tripoli en VOD. En voici des extraits :

le choix du périple

Dans la gueule du monstre

D’autre extraits sont disponibles sur CinéMutins, dans les fiches des films de Florent Marcie.

Le film vu par les mutins

Florent Marcie ne se contente pas de prendre des images puis de repartir, comme le font beaucoup de reporters de guerre. Le cinéaste vit avec le commandant Khawani et ses jeunes moudjahidines. Il est là pendant l’hiver 2000, pendant la résistance contre les talibans et il revient encore après l’attaque de New York le 11 septembre, à l’automne 2001 lors de la prise de Kaboul où Khawani et ses hommes reviennent en vainqueurs dans une fragilité de tous les instants.

Comme dans les autres longs métrages de son "triptyque" réalisé sur les fronts de guerre (Itchkéri Kenti, tourné clandestinement pendant la première guerre de Tchétchénie puis Tomorrow Tripoli avec les rebelles libyens), Florent Marcie filme comme il respire, que les balles fusent ou les bombes tombent à quelques mètres de lui. Tout ça fait partie du quotidien et, pas plus que les jeunes combattants, il n’en fait un drame. Les moudjahidines veillent sur lui quand il sort de la tranchée pour filmer alors que le terrain est miné.
Même nous, spectateurs assis confortablement, on s’habitue aux tirs. Bien sûr, on sursaute parfois (plus qu’eux), on a peur quand les talibans s’approchent, on retient notre souffle quand la Kalachnikov PK s’enraye parce que le jeune Boula ne l’a pas bien nettoyée. Mais l’essentiel réside dans ce qu’on vit avec eux, dans ce partage de moments chaleureux.

Cette humanité, Florent Marcie la filme en profondeur, il fait un cinéma proche des gens, sensible. Et qu’est-ce qu’on apprend ? Que la guerre, c’est aussi complexe et confus que le reste de la vie, qu’un moudjahidine peut faire des blagues entre potes, qu’il arrive malgré tout à jouer avec ses gosses au milieu des tirs, que l’amitié et l’entraide ça compte ici plus qu’ailleurs encore, qu’un taliban, ça peut "ne pas faire de politique", que ça peut faire le Jihad et affirmer vouloir mourir en martyr mais que ça aime rester en vie et que ça peut fumer un joint avec un moudjahidine du camp d’en face et même se rallier quand il faut, que tu peux être un cinéaste "mécréant" et être adopté comme un frère par des moudjahidines pour qui Allah est grand et décide de ton destin... Tout autant de clichés qui tombent au fur et à mesure du film et qui nous éloigne des idées reçues.

Une scène en dit long sur la position du cinéaste libre parmi les moudjahidines : Boula, stupéfait, raconte aux autres que Florent, "même sous la menace", ne veut pas dire : "il n’y a de Dieu que Dieu", qu’il revendique être un "mécréant". Tous semblent fascinés par cette détermination sans croyance du cinéaste, fascinés par sa présence avec eux dans les pires moments, comme le seront plus tard les combattants de Zintan en Libye avec qui Florent Marcie s’embarquera au milieu des tirs (voir Tomorrow Tripoli).

Dans le cinéma de Florent Marcie, le travail sur l’image est d’une grande force graphique. Des contraintes liées aux scènes de nuit, il agit en photographe, joue sur la vitesse pour gagner de la lumière et du grain et produit une image d’une beauté étrange, une peinture en mouvement où l’on voit en direct les lignes se tracer à coups de pinceaux. Il pousse un peu plus encore l’expérience dans Saïa, moins narratif et plus concentré sur cette forme de peinture numérique travaillée à base de bouffées de cigarettes, de balles de kalachnikov, de traces de roquettes et d’orgues de Staline. La peinture est omniprésente dans le cinéma de Florent Marcie, de tableaux en tableaux, mais à vous de découvrir cela...

Peu à peu, le film suit son cheminement et, sans qu’on s’y attende, nous entraine dans un décor à la Mad Max lors d’une escapade finale d’une beauté à pleurer, que seul un grand film de cinéma est capable d’exprimer.
Ce film, Florent Marcie l’a monté, comme toujours, seul, quelques années après l’avoir tourné puis, n’ayant pas le temps de s’occuper de le montrer, il est reparti aussitôt à l’aventure, à la rencontre d’autres combattants en Libye. Espérons que ce Commandant Khawani, film majeur, jusque-là trop peu diffusé, trouvera enfin sa juste place, pas seulement dans l’immense œuvre d’un cinéaste extraordinaire, mais dans l’histoire du cinéma.

O.A.

Florent Marcie en Afghanistan

En 1999, Florent Marcie publie une enquête dans le journal Le Monde à propos des exactions des talibans dans la plaine de Shamaly, théâtre de la Guerre d’Afghanistan (1996-2001). Le journaliste révèle qu’« aux objectifs strictement militaires des talibans s’ajoute désormais une volonté de déplacement à grande échelle des populations, de massacres et de destructions systématiques ». À la suite des attentats du 11 septembre 2001, Florent Marcie exhume ses rushes tournés en Afghanistan depuis 1998 et monte deux reportages pour l’émission Envoyé spécial sur France 2. Le premier, intitulé Afghanistan, l’internationale islamiste et diffusé le 13 septembre 2001, révèle les projets d’attentats en Occident des talibans prisonniers dans les geôles de l’armée du Commandant Ahmed Chah Massoud. Il est diffusé mondialement notamment aux États-Unis sur la chaîne NBC ainsi qu’au Japon sur la chaîne NHK. Le reportage est sélectionné dans le best-of réalisé pour les vingt-ans d’Envoyé Spécial en 20104. Le second reportage, intitulé Talibans, la guerre ethnique diffusé le 4 octobre, met en images son enquête sur le nettoyage ethnique dans la province de Shamaly.
Mais cette forme de traitement n’intéresse pas Florent Marcie, il ramènera l’argent des images aux Afghans, repartira sans cesse à l’aventure sans un sou en poche, capable de dormir dans un trou sur une ligne de front et de faire du stop pour filmer l’attaque de Tora Bora... sans pour autant utiliser ces images si elles n’entrent pas dans son cinéma. Car, quel que soit l’intérêt que ces images auraient pu éveiller dans la presse, Florent a finalement toujours préféré filmer en homme libre.

Parallèlement, son court métrage Saïa (Afghanistan, 2000), a été repéré par le critique du Monde Jean-Michel Frodon et a été projeté au Musée d’Art Moderne de New York (MOMA), accédant ainsi à une certaine forme de reconnaissance artistique. Florent découvrira aussi par la suite qu’un de ses portraits du commandant Massoud a inspiré une série de timbres diffusés par les postes française et afghane. Florent Marcie peint ainsi l’histoire des peuples en images.

Marcie

En 2015, Florent Marcie achève le montage de Commandant Khawani et, après avoir envisagé de s’installer en Afghanistan, l’histoire l’entraînera ailleurs, même s’il gardera des relations fortes avec ses amis afghans. Quelques années plus tard, il apprendra la mort du commandant Khawani dont ce film reste un magnifique témoignage.

Filmographie de Florent Marcie (DISPONIBLE SUR CINÉMUTINS)

La tribu du tunnel (1995, 49 min). Un an dans la vie de Richard, Sylvain, Nono et Calou, qui habitent avec leurs quatre chiens dans un tunnel ferroviaire de la Petite Ceinture, à Paris.
-  Sous les arbres d’Ajiep (1998, 1h04 min). Sud Soudan, été 1998. Famine. Comment une jeune mère soudanaise tente de survivre avec ses deux fillettes à son arrivée dans un camp.
Saïa (2000, 30 min). Une ligne de front, la nuit, en Afghanistan.
Le kiosque et la guerre (2003, 52 min). Au printemps 2003, alors que les premiers bombardements américains s’abattent sur l’Irak, une caméra filme les unes de magazines coulissant sur la devanture d’un kiosque parisien...
-  Itchkéri Kenti (2006, 2h25 min). Hiver 1996, guerre de Tchétchénie. Un jeune réalisateur français, muni d’une toile de peinture, parcourt clandestinement le pays à la rencontre d’un peuple en résistance.
Génération humanitaire (2009, 1h30 min). Portrait d’un groupe de travailleurs humanitaires au Tchad.
Commandant Khawani (2014, 1h 26). L’histoire d’un commandant afghan et de ses hommes sur la ligne de front de Bagram.
Tomorrow Tripoli (2015, 2h53). La révolution libyenne filmée de l’intérieur avec les rebelles de Zintan, dans le Djebel Nefoussa.
I.A. At war (en cours en 2020)

À ECOUTER

NEGATIF (podcast) Entretien avec Florent Marcie, explorateur, cinéaste & peintre de guerre


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