Réalisateur | Korn-Brzoza David |
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En archives et témoignages éloquents, ce documentaire en deux volets retrace l’histoire méconnue, car en partie refoulée, du "plus ancien groupe terroriste des États-Unis", qui a mis en œuvre par une violence largement impunie ses visées racistes, de 1865 à nos jours.
Le Ku Klux Klan, société secrète née en 1865, a traversé les décennies et a toujours su renaître de ses cendres. Son histoire a défrayé la chronique. 150 ans de haine, de racisme et d’horreur. 150 ans d’exclusion, de violence et de fureur.
Pour retracer en détail les quatre vies successives du Ku Klux Klan, David Korn-Brzoza a rassemblé un impressionnant fonds d’archives, alimenté en partie par celles du mouvement lui-même, et rencontré une dizaine d’interlocuteurs : un membre repenti de l’organisation, des vétérans de la lutte pour les droits civiques, le juge pugnace qui, quatorze ans après l’attentat de Birmingham, a poursuivi et condamné ses auteurs, ainsi que différents chercheurs et analystes. En montrant ainsi combien le mouvement et ses crimes incarnent une histoire et des valeurs collectives, il jette une lumière crue sur cette part d’ombre que l’Amérique blanche peine encore à reconnaître.
En 1865, une poignée de vétérans sudistes de la guerre de Sécession fondent une société secrète dans le Tennessee et lui donnent le nom de Ku Klux Klan, peut-être en référence au grec kuklos, "le cercle". Par jeu, puis pour terroriser, ils se parent d’attributs pseudo médiévaux, robes et cagoules dissimulant leur identité. Sur 9 millions d’habitants, 4 millions de Noirs libérés de l’esclavage vivent alors dans les anciens États fédérés du Sud. En 1868, année électorale, le Klan, qui a grossi rapidement pour se transformer en organisation paramilitaire, multiplie attentats et lynchages pour les dissuader d’exercer leurs nouveaux droits.
En 1954, la Cour suprême déclare anticonstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. Le Ku Klux Klan se remet alors en ordre de marche et, avec la complicité des autorités locales dans certains États, se déchaîne pour contrer par la terreur un mouvement devenu irrépressible. En septembre 1963, deux semaines après la marche sur Washington, où des centaines de milliers de personnes ont acclamé le "rêve" de Martin Luther King, des membres du Klan font exploser une bombe dans une église noire de Birmingham en Alabama, tuant quatre jeunes filles.
En archives et témoignages éloquents, ce documentaire en deux volets retrace l’histoire méconnue, car en partie refoulée, du "plus ancien groupe terroriste des États-Unis", qui a mis en œuvre par une violence largement impunie ses visées racistes, de 1865 à nos jours.
Le Ku Klux Klan, société secrète née en 1865, a traversé les décennies et a toujours su renaître de ses cendres. Son histoire a défrayé la chronique. 150 ans de haine, de racisme et d’horreur. 150 ans d’exclusion, de violence et de fureur.
Pour retracer en détail les quatre vies successives du Ku Klux Klan, David Korn-Brzoza a rassemblé un impressionnant fonds d’archives, alimenté en partie par celles du mouvement lui-même, et rencontré une dizaine d’interlocuteurs : un membre repenti de l’organisation, des vétérans de la lutte pour les droits civiques, le juge pugnace qui, quatorze ans après l’attentat de Birmingham, a poursuivi et condamné ses auteurs, ainsi que différents chercheurs et analystes. En montrant ainsi combien le mouvement et ses crimes incarnent une histoire et des valeurs collectives, il jette une lumière crue sur cette part d’ombre que l’Amérique blanche peine encore à reconnaître.
En 1865, une poignée de vétérans sudistes de la guerre de Sécession fondent une société secrète dans le Tennessee et lui donnent le nom de Ku Klux Klan, peut-être en référence au grec kuklos, "le cercle". Par jeu, puis pour terroriser, ils se parent d’attributs pseudo médiévaux, robes et cagoules dissimulant leur identité. Sur 9 millions d’habitants, 4 millions de Noirs libérés de l’esclavage vivent alors dans les anciens États fédérés du Sud. En 1868, année électorale, le Klan, qui a grossi rapidement pour se transformer en organisation paramilitaire, multiplie attentats et lynchages pour les dissuader d’exercer leurs nouveaux droits.
En 1954, la Cour suprême déclare anticonstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques. Le Ku Klux Klan se remet alors en ordre de marche et, avec la complicité des autorités locales dans certains États, se déchaîne pour contrer par la terreur un mouvement devenu irrépressible. En septembre 1963, deux semaines après la marche sur Washington, où des centaines de milliers de personnes ont acclamé le "rêve" de Martin Luther King, des membres du Klan font exploser une bombe dans une église noire de Birmingham en Alabama, tuant quatre jeunes filles.
Ku Klux Klan, une histoire américaine - Episo...
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