Réalisateur | Chevallier Laurent |
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Ce film retrace l'itinéraire initiatique d'un jeune garçon qui découvre Conakry, la capitale, lui qui n'a jamais quitté son village de la brousse. Il se rend en ville pour poursuivre ses études, il est l'espoir de sa famille. Son père veut qu'il devienne célèbre comme son oncle car lui n'a pas pu aller dans une aussi bonne école et veut que son fils ait la chance qu'il n'a pas pu avoir.
Le film est inspiré librement du roman homonyme, L'Enfant noir, de Camara Laye (1953).
L'enfant : Baba Camara
Le père : Madou Camara
La mère : Kouda Camara
L'oncle : Moussa Keita
Le marchand d'or : Yaya Traoré
La première tante : Koumba Doumbouya
Le médecin : Momo Wandel Soumah
La "petite copine" : Marie Fofana
Le tailleur : Fabien Ouaki
Télérama : Ce qui est beau dans le passage de l’enfance à l’adolescence, disait Truffaut, c’est qu’on y vit une succession de “premières fois”. L’Enfant noir ne raconte pas autre chose : premier adieu à la mère, premiers regards sur la grande ville, premiers pas dans l’école des grands... La spontanéité des apprentis comédiens confère une réelle force à certaines scènes. [...] Ce jeu constant avec le vécu des interprètes s’avère payant. Et, en dépit de certaines maladresses inévitables, un frémissement parcourt ce récit d’initiation, qui est aussi l’histoire d’un premier pincement de cœur. Bernard Génin
Libération : Par affinité avec ce pays qu’il aime, Laurent Chevallier sait trouver l’angle juste pour évoquer – à l’extrême limite entre l’exotisme et la familiarité – le monde africain, le ciel vide au-dessus de la brousse ou le foutoir industrieux des rues de Conakry. [...] Il filme les choses telles qu’elles arrivent et passent, à portée de main, sous l’œil aux aguets de sa caméra. D’où quiétude et vivacité mêlées, le sentiment d’une ligne émotive qui nous alpague d’emblée et ne veut plus nous lâcher. Tant de simplicité et de riens qui finissent par donner l’idée de la plénitude émeut. L’Enfant noir se met au diapason d’une mélancolie qui n’a pas de nationalité, le sentiment d’être l’exilé de son propre parcours, quand, dans la joie du retour au village natal, on sait aussi que les proches ont appris à vivre sans vous. Didier Péron
Laurent Chevallier est né le 6 juin 1955. Ses études de cinéma à Paris s’orientent dès le début vers le documentaire puisqu’il rédige un mémoire sur le "père" du film documentaire, Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau, L’Homme d’Aran), et sur Joris Ivens (qui tourna son dernier film, Une Histoire de vent, en Chine à l’âge de quatre-vingt dix ans avec la présence de Laurent Chevallier à la caméra).
Après ses études, il est assistant cameraman ou directeur de la photographie pour de nombreux réalisateurs (Jean-Jacques Beineix, Jacques Rouffio, René Allio, Gérard Mordillat, Patrice Leconte, Gérard Oury).
À partir de 1979, il réalise de nombreux documentaires pour la télévision en France, au Cap Horn, dans l’Himalaya, au pôle Nord, en Patagonie, en Thaïlande, en Italie, en Irlande, au Pakistan, en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, en Ouganda et en Guinée.
En 1989, il réalise sur le continent antarctique son premier long métrage cinéma, Au Sud du Sud, dédié à la traversée de l'Antarctique par Jean-Louis Étienne.
En 1990, Djembefola, son premier film africain l'amène en Guinée Conakry, un pays qui va fortement l’attirer au point d’y réaliser par la suite L’Enfant noir (1995 - adapté du roman de Camara Laye, et sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes), Circus Baobab (2000), Hadja Moï (2005), Momo le doyen (2006), Expérience Africaine (2008), La Trace de Kandia (2014).
Entre ses films guinéens, il consacre une place de choix au Maroc (La Vie sans Brahim en 2001, La Pépinière du désert en 2008).
Réalisation : Laurent Chevallier
Directeur de la photo : Amar Arhab
Cadreur : Laurent Chevallier
Ingénieur du son : Olivier Schwob
Chef monteuse : Ange-Marie Revel
Musique : Momo Wandel Soumah
Production : Rhéa Productions (France) et ONACIG (Guinée)
Films du Paradoxe 1993/1994
Quinzaine des réalisateurs - Cannes (1995)
Sortie France : 11 octobre 1995
Ce film retrace l'itinéraire initiatique d'un jeune garçon qui découvre Conakry, la capitale, lui qui n'a jamais quitté son village de la brousse. Il se rend en ville pour poursuivre ses études, il est l'espoir de sa famille. Son père veut qu'il devienne célèbre comme son oncle car lui n'a pas pu aller dans une aussi bonne école et veut que son fils ait la chance qu'il n'a pas pu avoir.
Le film est inspiré librement du roman homonyme, L'Enfant noir, de Camara Laye (1953).
L'enfant : Baba Camara
Le père : Madou Camara
La mère : Kouda Camara
L'oncle : Moussa Keita
Le marchand d'or : Yaya Traoré
La première tante : Koumba Doumbouya
Le médecin : Momo Wandel Soumah
La "petite copine" : Marie Fofana
Le tailleur : Fabien Ouaki
Télérama : Ce qui est beau dans le passage de l’enfance à l’adolescence, disait Truffaut, c’est qu’on y vit une succession de “premières fois”. L’Enfant noir ne raconte pas autre chose : premier adieu à la mère, premiers regards sur la grande ville, premiers pas dans l’école des grands... La spontanéité des apprentis comédiens confère une réelle force à certaines scènes. [...] Ce jeu constant avec le vécu des interprètes s’avère payant. Et, en dépit de certaines maladresses inévitables, un frémissement parcourt ce récit d’initiation, qui est aussi l’histoire d’un premier pincement de cœur. Bernard Génin
Libération : Par affinité avec ce pays qu’il aime, Laurent Chevallier sait trouver l’angle juste pour évoquer – à l’extrême limite entre l’exotisme et la familiarité – le monde africain, le ciel vide au-dessus de la brousse ou le foutoir industrieux des rues de Conakry. [...] Il filme les choses telles qu’elles arrivent et passent, à portée de main, sous l’œil aux aguets de sa caméra. D’où quiétude et vivacité mêlées, le sentiment d’une ligne émotive qui nous alpague d’emblée et ne veut plus nous lâcher. Tant de simplicité et de riens qui finissent par donner l’idée de la plénitude émeut. L’Enfant noir se met au diapason d’une mélancolie qui n’a pas de nationalité, le sentiment d’être l’exilé de son propre parcours, quand, dans la joie du retour au village natal, on sait aussi que les proches ont appris à vivre sans vous. Didier Péron
Laurent Chevallier est né le 6 juin 1955. Ses études de cinéma à Paris s’orientent dès le début vers le documentaire puisqu’il rédige un mémoire sur le "père" du film documentaire, Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau, L’Homme d’Aran), et sur Joris Ivens (qui tourna son dernier film, Une Histoire de vent, en Chine à l’âge de quatre-vingt dix ans avec la présence de Laurent Chevallier à la caméra).
Après ses études, il est assistant cameraman ou directeur de la photographie pour de nombreux réalisateurs (Jean-Jacques Beineix, Jacques Rouffio, René Allio, Gérard Mordillat, Patrice Leconte, Gérard Oury).
À partir de 1979, il réalise de nombreux documentaires pour la télévision en France, au Cap Horn, dans l’Himalaya, au pôle Nord, en Patagonie, en Thaïlande, en Italie, en Irlande, au Pakistan, en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, en Ouganda et en Guinée.
En 1989, il réalise sur le continent antarctique son premier long métrage cinéma, Au Sud du Sud, dédié à la traversée de l'Antarctique par Jean-Louis Étienne.
En 1990, Djembefola, son premier film africain l'amène en Guinée Conakry, un pays qui va fortement l’attirer au point d’y réaliser par la suite L’Enfant noir (1995 - adapté du roman de Camara Laye, et sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes), Circus Baobab (2000), Hadja Moï (2005), Momo le doyen (2006), Expérience Africaine (2008), La Trace de Kandia (2014).
Entre ses films guinéens, il consacre une place de choix au Maroc (La Vie sans Brahim en 2001, La Pépinière du désert en 2008).
Réalisation : Laurent Chevallier
Directeur de la photo : Amar Arhab
Cadreur : Laurent Chevallier
Ingénieur du son : Olivier Schwob
Chef monteuse : Ange-Marie Revel
Musique : Momo Wandel Soumah
Production : Rhéa Productions (France) et ONACIG (Guinée)
Films du Paradoxe 1993/1994
Quinzaine des réalisateurs - Cannes (1995)
Sortie France : 11 octobre 1995
L'enfant noir