Réalisateur | Chevallier Laurent |
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Un cirque acrobatique vient de naître à Conakry, trente garçons et filles enfants des rues, enfants déscolarisés : danseurs et percussionnistes surdoués. 1er mars 2000, la troupe du Circus Baobab est prête à entreprendre sa première tournée à travers toute la Guinée. Une grande tournée, six semaines, trois villes, quatre mille kilomètres jusqu'au plus profond du pays. Curieux convoi hétéroclite couvert de latérite qui s'arrête au milieu d'un stade de brousse. Puis, comme par magie se dresse une immense scène d'où émerge un surprenant Baobab construit à partir de métal, de teck et d'acajou. Les premiers trapèzes y sont accrochés. Dans ce village où l'électricité est rare brusquement les feux de la rampe s'allument. Une foule colossale est au rendez-vous pour l'événement. Les djembés se mettent en branle, les danseurs jaillissent, les trapézistes volent, les acrobates se contorsionnent, les cracheurs de feux illuminent la nuit, les spectateurs n'en croient pas leurs yeux. Plus la tournée va s'enfoncer au cœur du pays, plus les jeunes acrobates citadins de la troupe découvrent qu'un cirque c'est aussi l'apprentissage de la vie.
Avec : Morlaye Touré (acrobate, danseur), Momo Wandel Soumah (chanteur, saxophoniste), Mohamed Cissoko (joueur de kora, Alkaly Camara (joueur de balafon)...
Chronic’art : S'inspirant d'une ancienne légende qui raconte comment les hommes ont volé le tambour aux singes, ce spectacle de toute beauté réunit les techniques du nouveau cirque avec les danses et percussions traditionnelles guinéennes.
Africultures : La tournée des acrobates du Circus Baobab nous emmène et nous fait vibrer à l'aune de leur capacité de débrouille comme de leur succès et nous partageons l'enthousiasme et l'étonnement des foules qu'il déplace. Un film qui fait aimer l'Afrique.
Le Monde : Une déclaration d'amour à un groupe et aux paysages qu'il traverse, une espèce de vision onirique de ce que pourrait être la vie de jeunes artistes si on leur donnait enfin l'occasion de vivre plutôt que de survivre.
Les Inrockuptibles : Un road movie, un document sur les métiers du spectacle, une comédie, un film d'action, unn film politique - politique par ce qu'il montre et laisse entrevoir de l'Afrique, et non par le discours, le sloganisme facile ou la dénonciation exhibée.
Laurent Chevallier est né le 6 juin 1955. Ses études de cinéma à Paris s’orientent dès le début vers le documentaire puisqu’il rédige un mémoire sur le "père" du film documentaire, Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau, L’Homme d’Aran), et sur Joris Ivens (qui tourna son dernier film, Une Histoire de vent, en Chine à l’âge de quatre-vingt dix ans avec la présence de Laurent Chevallier à la caméra).
Après ses études, il est assistant cameraman ou directeur de la photographie pour de nombreux réalisateurs (Jean-Jacques Beineix, Jacques Rouffio, René Allio, Gérard Mordillat, Patrice Leconte, Gérard Oury).
À partir de 1979, il réalise de nombreux documentaires pour la télévision en France, au Cap Horn, dans l’Himalaya, au pôle Nord, en Patagonie, en Thaïlande, en Italie, en Irlande, au Pakistan, en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, en Ouganda et en Guinée.
En 1989, il réalise sur le continent antarctique son premier long métrage cinéma, Au Sud du Sud, dédié à la traversée de l'Antarctique par Jean-Louis Étienne.
En 1990, Djembefola, son premier film africain l'amène en Guinée Conakry, un pays qui va fortement l’attirer au point d’y réaliser par la suite L’Enfant noir (1995 - adapté du roman de Camara Laye, et sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes), Circus Baobab (2000), Hadja Moï (2005), Momo le doyen (2006), Expérience Africaine (2008), La Trace de Kandia (2014).
Entre ses films guinéens, il consacre une place de choix au Maroc (La Vie sans Brahim en 2001, La Pépinière du désert en 2008).
Un cirque acrobatique vient de naître à Conakry, trente garçons et filles enfants des rues, enfants déscolarisés : danseurs et percussionnistes surdoués. 1er mars 2000, la troupe du Circus Baobab est prête à entreprendre sa première tournée à travers toute la Guinée. Une grande tournée, six semaines, trois villes, quatre mille kilomètres jusqu'au plus profond du pays. Curieux convoi hétéroclite couvert de latérite qui s'arrête au milieu d'un stade de brousse. Puis, comme par magie se dresse une immense scène d'où émerge un surprenant Baobab construit à partir de métal, de teck et d'acajou. Les premiers trapèzes y sont accrochés. Dans ce village où l'électricité est rare brusquement les feux de la rampe s'allument. Une foule colossale est au rendez-vous pour l'événement. Les djembés se mettent en branle, les danseurs jaillissent, les trapézistes volent, les acrobates se contorsionnent, les cracheurs de feux illuminent la nuit, les spectateurs n'en croient pas leurs yeux. Plus la tournée va s'enfoncer au cœur du pays, plus les jeunes acrobates citadins de la troupe découvrent qu'un cirque c'est aussi l'apprentissage de la vie.
Avec : Morlaye Touré (acrobate, danseur), Momo Wandel Soumah (chanteur, saxophoniste), Mohamed Cissoko (joueur de kora, Alkaly Camara (joueur de balafon)...
Chronic’art : S'inspirant d'une ancienne légende qui raconte comment les hommes ont volé le tambour aux singes, ce spectacle de toute beauté réunit les techniques du nouveau cirque avec les danses et percussions traditionnelles guinéennes.
Africultures : La tournée des acrobates du Circus Baobab nous emmène et nous fait vibrer à l'aune de leur capacité de débrouille comme de leur succès et nous partageons l'enthousiasme et l'étonnement des foules qu'il déplace. Un film qui fait aimer l'Afrique.
Le Monde : Une déclaration d'amour à un groupe et aux paysages qu'il traverse, une espèce de vision onirique de ce que pourrait être la vie de jeunes artistes si on leur donnait enfin l'occasion de vivre plutôt que de survivre.
Les Inrockuptibles : Un road movie, un document sur les métiers du spectacle, une comédie, un film d'action, unn film politique - politique par ce qu'il montre et laisse entrevoir de l'Afrique, et non par le discours, le sloganisme facile ou la dénonciation exhibée.
Laurent Chevallier est né le 6 juin 1955. Ses études de cinéma à Paris s’orientent dès le début vers le documentaire puisqu’il rédige un mémoire sur le "père" du film documentaire, Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau, L’Homme d’Aran), et sur Joris Ivens (qui tourna son dernier film, Une Histoire de vent, en Chine à l’âge de quatre-vingt dix ans avec la présence de Laurent Chevallier à la caméra).
Après ses études, il est assistant cameraman ou directeur de la photographie pour de nombreux réalisateurs (Jean-Jacques Beineix, Jacques Rouffio, René Allio, Gérard Mordillat, Patrice Leconte, Gérard Oury).
À partir de 1979, il réalise de nombreux documentaires pour la télévision en France, au Cap Horn, dans l’Himalaya, au pôle Nord, en Patagonie, en Thaïlande, en Italie, en Irlande, au Pakistan, en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, en Ouganda et en Guinée.
En 1989, il réalise sur le continent antarctique son premier long métrage cinéma, Au Sud du Sud, dédié à la traversée de l'Antarctique par Jean-Louis Étienne.
En 1990, Djembefola, son premier film africain l'amène en Guinée Conakry, un pays qui va fortement l’attirer au point d’y réaliser par la suite L’Enfant noir (1995 - adapté du roman de Camara Laye, et sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes), Circus Baobab (2000), Hadja Moï (2005), Momo le doyen (2006), Expérience Africaine (2008), La Trace de Kandia (2014).
Entre ses films guinéens, il consacre une place de choix au Maroc (La Vie sans Brahim en 2001, La Pépinière du désert en 2008).
Circus baobab