Réalisateur | Jonathan Glazer |
Partager sur |
Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.
Meilleur film international et meilleur son aux Oscars 2024 - Grand prix au festival de Cannes 2023 - Grand Prix et Prix FIPRESCI...
Lors de la 96e cérémonie des Oscars, Jonathan Glazer a été l’un des seuls à avoir pris la parole sur le massacre en cours à Gaza. Il a déclaré : « Aujourd’hui, nous nous tenons devant vous comme des hommes qui refusons que notre judéité et l’Holocauste soient détournés pour une occupation qui a causé tant de souffrances pour tant d’innocents. Qu’il s’agisse des victimes du 7 octobre en Israël ou de celles des attaques incessantes qui se déroulent à Gaza, elles sont toutes des victimes de cette déshumanisation ». Jonathan Glazer a été critiqué pour ses propos et une lettre ouverte a été signée « par plus de 1000 personnalités juives à Hollywood » qui ont exprimé « une véhémente réprobation collective » a-t-on pu lire dans Libération du 19/03/24.
Ecran large : Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, "La Zone d’intérêt" est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.
L'Humanité : L’expérience sensorielle convoque les images que le film relègue au hors-champ. La Zone d’intérêt bascule par moments au bord de l’insoutenable, et elle se doit de l’être : cela constitue la preuve de la volonté du réalisateur d’éviter à tout prix la mise en spectacle, bien que le long métrage développe incontestablement une esthétique.
L'Obs : S’éloignant considérablement du roman de Martin Amis (qui ne nomme pas les bourreaux dans son livre), Glazer montre les vrais personnages, les vrais lieux (le film a été tourné sur le site même). Cinéaste des fractures de la réalité, il a mis neuf ans à filmer cette histoire, à laquelle il donne une incroyable densité.
Le Monde : Cadrages d’une rigueur maniaque, composition géométrique, fixité des plans, découpage au scalpel. Le dispositif mis en place par Glazer – dix caméras fixes postées à plusieurs endroits – place sous contrôle chacune des pièces de la maison et ce qui s’y joue.
Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.
Meilleur film international et meilleur son aux Oscars 2024 - Grand prix au festival de Cannes 2023 - Grand Prix et Prix FIPRESCI...
Lors de la 96e cérémonie des Oscars, Jonathan Glazer a été l’un des seuls à avoir pris la parole sur le massacre en cours à Gaza. Il a déclaré : « Aujourd’hui, nous nous tenons devant vous comme des hommes qui refusons que notre judéité et l’Holocauste soient détournés pour une occupation qui a causé tant de souffrances pour tant d’innocents. Qu’il s’agisse des victimes du 7 octobre en Israël ou de celles des attaques incessantes qui se déroulent à Gaza, elles sont toutes des victimes de cette déshumanisation ». Jonathan Glazer a été critiqué pour ses propos et une lettre ouverte a été signée « par plus de 1000 personnalités juives à Hollywood » qui ont exprimé « une véhémente réprobation collective » a-t-on pu lire dans Libération du 19/03/24.
Ecran large : Comment résumer en une poignée de lignes un tel électrochoc, dont la densité ne cesse de s'affirmer à chaque visionnage ? Au-delà de l’intelligence de sa mise en scène, "La Zone d’intérêt" est un chef-d'œuvre de viscéralité, de ceux qui restent en vous longtemps après la séance. Un grand film sur l’indicible de la Shoah, et un grand film tout court.
L'Humanité : L’expérience sensorielle convoque les images que le film relègue au hors-champ. La Zone d’intérêt bascule par moments au bord de l’insoutenable, et elle se doit de l’être : cela constitue la preuve de la volonté du réalisateur d’éviter à tout prix la mise en spectacle, bien que le long métrage développe incontestablement une esthétique.
L'Obs : S’éloignant considérablement du roman de Martin Amis (qui ne nomme pas les bourreaux dans son livre), Glazer montre les vrais personnages, les vrais lieux (le film a été tourné sur le site même). Cinéaste des fractures de la réalité, il a mis neuf ans à filmer cette histoire, à laquelle il donne une incroyable densité.
Le Monde : Cadrages d’une rigueur maniaque, composition géométrique, fixité des plans, découpage au scalpel. Le dispositif mis en place par Glazer – dix caméras fixes postées à plusieurs endroits – place sous contrôle chacune des pièces de la maison et ce qui s’y joue.
La zone d'intérêt