Réalisateurs | Marker Chris, Marret Mario |
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À Besançon, en mars 1967, un conflit éclate aux établissements Rhodiecata, une usine de textiles filiale du trust Rhône-Poulenc. Le conflit est nouveau dans son genre, car, au-delà des revendications salariales, les grévistes demandent qu’on prenne en compte les conditions de vie de la classe ouvrière. Le refus de dissocier les conditions de travail des ouvriers et leur place dans la société en général en fit une grève atypique. Tourné en décembre 1967, ce document donne la parole aux ouvriers, raconte le conflit et l’itinéraire des syndicalistes de l’usine, tout en montrant les conditions de vie de la classe ouvrière.
Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage de À bientôt j’espère pendant la grève dans les usines de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers exprimèrent leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu’un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes. Très vite au sein du collectif SLON se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprit de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques. Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés
À Besançon, en mars 1967, un conflit éclate aux établissements Rhodiecata, une usine de textiles filiale du trust Rhône-Poulenc. Le conflit est nouveau dans son genre, car, au-delà des revendications salariales, les grévistes demandent qu’on prenne en compte les conditions de vie de la classe ouvrière. Le refus de dissocier les conditions de travail des ouvriers et leur place dans la société en général en fit une grève atypique. Tourné en décembre 1967, ce document donne la parole aux ouvriers, raconte le conflit et l’itinéraire des syndicalistes de l’usine, tout en montrant les conditions de vie de la classe ouvrière.
Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage de À bientôt j’espère pendant la grève dans les usines de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers exprimèrent leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu’un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes. Très vite au sein du collectif SLON se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprit de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques. Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés
A bientôt j'espère