Réalisateur | Gavras Julie |
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Pendant près de quinze ans, Julie Gavras a suivi d’anciens élèves du lycée Victor-Duruy dans le très chic 7e arrondissement de Paris. De leurs 16 ans jusqu’à la veille de leurs 30 ans, la réalisatrice les a retrouvés chaque année, de 2003 à 2016, pour consigner leurs confidences, donnant à voir – de l’intérieur – une facette de la reproduction des élites.
Ils sont enfants de bijoutiers, de publicitaires ou de directeurs financiers. Nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils en ont aussi les problèmes spécifiques : pression de la réussite, exemple intimidant de leurs parents, activités extrascolaires chronophages… Quelle est la part de déterminisme social dans leurs pensées, leurs aspirations, leur quotidien ? Que leur a-t-on transmis, que veulent-ils perpétuer ?
L’Humanité : "Un type de documentaire qu’on voit rarement, car a priori le vécu des couches favorisées n’a pas un immense potentiel dramatique. Et si un certain luxe et ses excès fascinent certains, les plus avisés seront toujours frappés par l’obscénité des signes extérieurs de richesse. Ici ce n’est pas le cas. Ce documentaire sobre, émaillé de rares digressions et de quelques jalons chronologiques, a le mérite d’humaniser ces rejetons de la bonne bourgeoisie française."
- Lire l’article complet de Vincent Ostria
Le Monde : "Chronique sociale émouvante et captivante, où se font entendre des voix qui cherchent autant qu’elles se cherchent, Les Bonnes Conditions sait aussi et surtout admirablement restituer par l’image le passage du temps, celui d’un âge à l’autre, avec ses rêves et ses illusions perdues."
Libération : "Le résultat se donne presque à voir comme une fiction dans laquelle on suit avec une affection croissante les aventures de ces personnages. Comme si chacun d’eux recelait une part de nous-mêmes. Au-delà des rails plus ou moins linéaires et attendus sur lesquels avancent ces trajectoires individuelles, c’est tout le sel et l’inattendu des premières fois qui vient bousculer des destins pas forcément si écrits d’avance. Amours, travail, logement, voyages, il est touchant de voir comment ces jeunes adultes essaient d’inventer leurs vies, avec ce que cela recèle de hasard mais aussi le poids d’héritages sociaux qui les ont façonnés depuis leur plus tendre enfance."
Réalisation, caméra et son : Julie Gavras
Scénario : Julie Gavras et Emmanuelle Tricoire
Montage : Pierre Haberer
Mixage : Aymeric Dupas
Pendant près de quinze ans, Julie Gavras a suivi d’anciens élèves du lycée Victor-Duruy dans le très chic 7e arrondissement de Paris. De leurs 16 ans jusqu’à la veille de leurs 30 ans, la réalisatrice les a retrouvés chaque année, de 2003 à 2016, pour consigner leurs confidences, donnant à voir – de l’intérieur – une facette de la reproduction des élites.
Ils sont enfants de bijoutiers, de publicitaires ou de directeurs financiers. Nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils en ont aussi les problèmes spécifiques : pression de la réussite, exemple intimidant de leurs parents, activités extrascolaires chronophages… Quelle est la part de déterminisme social dans leurs pensées, leurs aspirations, leur quotidien ? Que leur a-t-on transmis, que veulent-ils perpétuer ?
L’Humanité : "Un type de documentaire qu’on voit rarement, car a priori le vécu des couches favorisées n’a pas un immense potentiel dramatique. Et si un certain luxe et ses excès fascinent certains, les plus avisés seront toujours frappés par l’obscénité des signes extérieurs de richesse. Ici ce n’est pas le cas. Ce documentaire sobre, émaillé de rares digressions et de quelques jalons chronologiques, a le mérite d’humaniser ces rejetons de la bonne bourgeoisie française."
- Lire l’article complet de Vincent Ostria
Le Monde : "Chronique sociale émouvante et captivante, où se font entendre des voix qui cherchent autant qu’elles se cherchent, Les Bonnes Conditions sait aussi et surtout admirablement restituer par l’image le passage du temps, celui d’un âge à l’autre, avec ses rêves et ses illusions perdues."
Libération : "Le résultat se donne presque à voir comme une fiction dans laquelle on suit avec une affection croissante les aventures de ces personnages. Comme si chacun d’eux recelait une part de nous-mêmes. Au-delà des rails plus ou moins linéaires et attendus sur lesquels avancent ces trajectoires individuelles, c’est tout le sel et l’inattendu des premières fois qui vient bousculer des destins pas forcément si écrits d’avance. Amours, travail, logement, voyages, il est touchant de voir comment ces jeunes adultes essaient d’inventer leurs vies, avec ce que cela recèle de hasard mais aussi le poids d’héritages sociaux qui les ont façonnés depuis leur plus tendre enfance."
Réalisation, caméra et son : Julie Gavras
Scénario : Julie Gavras et Emmanuelle Tricoire
Montage : Pierre Haberer
Mixage : Aymeric Dupas
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