Réalisateur | Tamadon Mehran |
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Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran, à différentes périodes de leur vie. Mehran Tamadon, le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République islamique. Il aimerait ensuite que le vrai tortionnaire en Iran se voit à travers le film comme s’il se regardait dans un miroir. L’expérience violente de se mettre réellement dans la tête du bourreau les confronte à ce qu’ils sont prêts à faire et aux limites du projet lui-même…
Les Cahiers du cinéma : S’il pose la question de la violence, Mon pire ennemi la fait valoir comme une donnée interne à son propre tournage et interroge sa double direction : qui exerce au juste une violence envers qui ? Tour ultime du dispositif : le film se mue en procès de Tamadon qui se montre comme victime tout en faisant souffrir les autres au nom du cinéma.
Culturopoing.com : Mon pire ennemi est, tout comme son actrice principale, fascinant et intense. Il laisse son spectateur complètement sonné.
L'Obs : Tourné avant le mouvement Femme, Vie, Liberté, Mon pire ennemi (...) en incarne l’échec et l’insoutenable colère qui, si elle gagnait tout le peuple iranien face à la folie intégriste, porterait ses fruits plus que n’importe quel film contestataire.
Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran, à différentes périodes de leur vie. Mehran Tamadon, le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République islamique. Il aimerait ensuite que le vrai tortionnaire en Iran se voit à travers le film comme s’il se regardait dans un miroir. L’expérience violente de se mettre réellement dans la tête du bourreau les confronte à ce qu’ils sont prêts à faire et aux limites du projet lui-même…
Les Cahiers du cinéma : S’il pose la question de la violence, Mon pire ennemi la fait valoir comme une donnée interne à son propre tournage et interroge sa double direction : qui exerce au juste une violence envers qui ? Tour ultime du dispositif : le film se mue en procès de Tamadon qui se montre comme victime tout en faisant souffrir les autres au nom du cinéma.
Culturopoing.com : Mon pire ennemi est, tout comme son actrice principale, fascinant et intense. Il laisse son spectateur complètement sonné.
L'Obs : Tourné avant le mouvement Femme, Vie, Liberté, Mon pire ennemi (...) en incarne l’échec et l’insoutenable colère qui, si elle gagnait tout le peuple iranien face à la folie intégriste, porterait ses fruits plus que n’importe quel film contestataire.
Mon pire ennemi