Réalisateurs | Michel Khleifi, Eyal Sivan |
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La route 181 suit les frontières de la résolution n°181 adoptée par les Nations Unies le 29 novembre 1947 prévoyant la partition de la Palestine en deux états, l’un juif, l’autre arabe. Cette frontière théorique a provoqué la première guerre israélo-arabe et un conflit qui dure toujours. Cinquante-cinq ans après, deux cinéastes, l’un israélien, Eyal Sivan, l’autre palestinien, Michel Khleifi, ont suivi cette séparation virtuelle. Au hasard de leurs rencontres, ils ont donné la parole aux hommes et aux femmes, israéliens et palestiniens, jeunes ou anciens, civils ou militaires…
Chacun de ces personnages a sa manière d’évoquer les frontières : humour, indifférence, méfiance, agression, cynisme, béton, barbelés. Des frontières qui se sont construites sur les collines et dans les vallées, sur les montagnes et dans les plaines, mais surtout dans les esprits des deux peuples et dans l’inconscient collectif des deux sociétés.
Eyal Sivan est un cinéaste, producteur et essayiste israélien, né en 1964 à Haïfa. Il est connu pour ses documentaires engagés traitant de l’histoire et de la politique israélo-palestinienne, ainsi que des questions de mémoire et d’identité.
Après avoir grandi en Israël, il s’installe en France dans les années 1980. Il se fait connaître avec Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne (1999), coréalisé avec Rony Brauman, qui analyse le procès d’Adolf Eichmann à travers les images d’archives, déconstruisant ainsi la banalité du mal selon Hannah Arendt.
Parmi ses autres films marquants, on trouve Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël (2003), coréalisé avec Michel Khleifi, et Jaffa, la mécanique de l’orange (2009), qui explore l’histoire symbolique des oranges de Jaffa dans le contexte du conflit israélo-palestinien.
Sivan est également enseignant en cinéma et en études visuelles dans plusieurs universités et institutions. Il est souvent critiqué en Israël pour son regard critique sur la politique du pays.
La route 181 suit les frontières de la résolution n°181 adoptée par les Nations Unies le 29 novembre 1947 prévoyant la partition de la Palestine en deux états, l’un juif, l’autre arabe. Cette frontière théorique a provoqué la première guerre israélo-arabe et un conflit qui dure toujours. Cinquante-cinq ans après, deux cinéastes, l’un israélien, Eyal Sivan, l’autre palestinien, Michel Khleifi, ont suivi cette séparation virtuelle. Au hasard de leurs rencontres, ils ont donné la parole aux hommes et aux femmes, israéliens et palestiniens, jeunes ou anciens, civils ou militaires…
Chacun de ces personnages a sa manière d’évoquer les frontières : humour, indifférence, méfiance, agression, cynisme, béton, barbelés. Des frontières qui se sont construites sur les collines et dans les vallées, sur les montagnes et dans les plaines, mais surtout dans les esprits des deux peuples et dans l’inconscient collectif des deux sociétés.
Eyal Sivan est un cinéaste, producteur et essayiste israélien, né en 1964 à Haïfa. Il est connu pour ses documentaires engagés traitant de l’histoire et de la politique israélo-palestinienne, ainsi que des questions de mémoire et d’identité.
Après avoir grandi en Israël, il s’installe en France dans les années 1980. Il se fait connaître avec Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne (1999), coréalisé avec Rony Brauman, qui analyse le procès d’Adolf Eichmann à travers les images d’archives, déconstruisant ainsi la banalité du mal selon Hannah Arendt.
Parmi ses autres films marquants, on trouve Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël (2003), coréalisé avec Michel Khleifi, et Jaffa, la mécanique de l’orange (2009), qui explore l’histoire symbolique des oranges de Jaffa dans le contexte du conflit israélo-palestinien.
Sivan est également enseignant en cinéma et en études visuelles dans plusieurs universités et institutions. Il est souvent critiqué en Israël pour son regard critique sur la politique du pays.
Route 181, fragments d'un voyage en Palestine...